Le Joueur de Flûte Messages : 24 Penny Black : 99 Date d'inscription : 09/06/2017
Feuille de personnage Métier/Occupation: Relations: | Sujet: "I won't let anyone play with me without regretting it" - Haley M. Lincke Lun 12 Juin - 19:19 I. Haley M. Lincke. • NOM : Lincke • PRÉNOM : Haley Melva • NATIONALITÉ : Anciennement écossaise, maintenant britannique • ÂGE : 22 • SEXE :Femme • ÉTAT CIVIL : Célibataire, hétérosexuelle • MÉTIER : Vendeuse chez "Orchestra's World", chef de son propre groupe criminel • SITUATION FINANCIÈRE : Riche • OCCUPATIONS/PASSIONS : Gérer son groupe en passant par le bié de ses deux bras droits (Alfred Bragg et Enoch Redlight) , lire (principalement des romans psychologiques) , travailler à la boutique de son frère William, voyager, aider les gens défavorisés et les défendre face aux puissants. • GROUPE : Contes • HISTOIRE D'ORIGINE : Le Joueur de Flûte de Hamelin
II. LES DESCRIPTIONS. CARACTÈRE Double jeu • Protectrice • Enjouée • Manipulatrice • Feministe • Lunatique Si un jour vous rencontrez Haley, peu importe le lieu où l'heure de la journée, vous aurez affaire à une femme d'abord calme et polie. Elle vous invitera, humblement, vous écoutera lui parler de tout et de rien... Elle est attentive, il est si facile de lui parler.... Cependant, si vous restez avec elle un peu plus longtemps, si vous tentez de l’approcher, de percevoir plus que la surface des choses, vous découvrirez une personne énergique, curieuse, très honnête, et prête à vous venir en aide pour à peu près n’importe quel soucis que vous pourriez avoir. Cependant, faites tout de même attention, son attitude peut changer extrêmement rapidement, passant de la joie à la déception, avec quelques pointes d'indignation ou de tristesse exagérée, en un temps record, faisant d'elle une personne épuisante. Si elle n'avait pas sa merveilleuse capacité d'adaptation, on aurait pu aisément confondre son caractère avec celui d'un enfant. Heureusement, pour vous et pour elle, son éducation a fait qu'elle sait parfaitement se tenir dans un lieu public et connaît les codes de la société à la lettre. Pourtant... depuis ces vingt dernières années, aucun mariage n'a été arrangé. Étrange... Comment une personne avec autant de ressources, d'énergie, de gentillesse, sachant se tenir quand il le faut , et surtout d’une riche famille, n'a-t-elle put attirer le regard de qui que ce soit? Trop changeante? Trop fatigante? Ou est-ce sa volonté de donner du pouvoir aux femmes le problème? Ah... Oui, peut-être, mais ce n’est pas le problème principal. Haley ne veut pas se marier. Elle est indépendante après tout, et mariage implique une sorte de soumission à son mari et "enfants". Ces deux points ont été suffisants pour provoquer chez elle un refus de se marier, ce qui n'a pas vraiment plu à ses parents. C’est ainsi que la demoiselle dû quitter l'Ecosse qui lui est si chère pour rejoindre son frère à Londres. Heureusement que sa famille avait fait fortune dans la vente d'instrument de musique...
Oh, mais nous reviendront à cela plus tard, n’est-ce pas? Reprenons où nous en étions... Malgré le fait que son honnêteté et son tempérament font d'elle quelqu'un que l'on peut facilement lire, il faut savoir que ce n'est pas toujours le cas. Si vous évoquez certains sujets, ou que vous lui avouez que telle personne n'a pas tenu sa promesse, sa part du contrat, ou à simplement tente de se jouer de vous, son expression deviendrait indéchiffrable. Après tout...
Avez-vous déjà rencontré le joueur de flûte? C’est bien probable. Mais je doute que vous ayez réellement comprit à qui vous aviez affaire. Et si vous avez la chance de le rencontrer en personne, chance qui ne sourit qu'à de très rares personnes, tout en sachant que c’est en effet lui qui se trouve en face de vous, vous constaterez qu’ il garde toujours son sang-froid, peu importe la situation, arborant toujours ce léger sourire. Aussi illisible que son regard. Peut-être pourrez-vous d’ailleurs y trouver une légère moquerie, ou de la gêne, ou même de la gentillesse... En fait, lisez-y tout ce que vous y voulez, car vous ne serez jamais sur de ce qu'il veut réellement exprimer. Pourtant, dans ses mots et sa manière de parler, vous décèlerez une certaine politesse, mêlée au côté joueur du personnage. Une certaine arrogance... Toujours cette honnêteté, cet esprit changeant... Et cette intelligence. Le joueur de flûte n’est jamais pris de cours, non... Le joueur de flûte est toujours maître des événements, de la conversation, que vous le remarquiez ou non. Interprétez tous les signes de sa part comme vous le désirez, ça l’amuse beaucoup.
Oh... Qui penserait qu’ils ne sont qu'une seule et même personne?
Espérez ne jamais le découvrir. Si ça devait être le cas, que vous le vouliez ou non, préparez-vous, car elle ne ferait preuve d'aucune pitié. Haley reste égoïste après tout, légèrement cruelle, même avec sa volonté de venir en aide à ceux de qui on se joue... Le syndrome du sauveur en quelque sorte. De plus... Tous les moyens sont bons pour parvenir à aider ces gens après tout.
Sauf si il est question d’enfant.
Haley à un léger problème avec eux.
Par « léger problème », il est sous-entendu « énorme problème ». Une peur pour être exact, car, oui, Haley est pédophobe. Elle se tend quand elle entend parler d'une personne de moins de 11 ans, et ne peut rester dans la même pièce que l’une d’entre elle. C’est assez handicapant, en effet, ce n'est pas non plus quelque chose que l’on crie sur tous les toits... Mais on vit avec. On s'adapte. On ne s'y habitue jamais vraiment, ce n’est pas quelque chose de brimable... Surtout dans cette société.
PHYSIQUE Il est difficile de confondre Haley avec qui que ce soit si vous la rencontrez en tant qu'Haley. Certes ce n'est pas sa peau blanche qui vous marquera, mais il est difficile de caractériser une personne par sa peau seule, si? Les premières choses que vous remarquerez chez elle sont probablement ses cheveux. D'un noir de jais, ils ont étés coupé de manière particulière, mais que vous ne pourrez pas réellement remarquer si ils ne sont pas coiffés : en effet, ses cheveux sont longs, tombant jusqu'au creux de son dos, à l’exception des mèches encadrant son visage et de quelques-unes sur les côtés de son crâne. Chez elle, ou lorsqu'elle travaille au "Orchestra's World", il est possible de la voir de cette manière, mais si elle devait sortir, elle s'attacherait les cheveux d'une manière suffisamment élaborée pour qu'on ne remarque pas les mèches courtes. De même, lorsqu'elle prend les traits du joueur de flûte, elle s'attache les cheveux en queue de cheval basse, qu'elle passe ou non sous sa chemise, de manière à ce qu'on remarque surtout les mèches courtes. Ajouté à cela, le haut de forme du joueur de flûte vient parfaire le tout, à l'instar du bibi bleuté qu'Haley porte en général. Quant à ses yeux, ils sont d'un bleu profond, aussi changeant, énergique, honnête, ou illisible, mystérieux, envoûtant, au grès de sa manière d'être.
Son mètre soixante fait d'elle une femme plus grande que la moyenne, mais lui permet également de se faire passer pour un homme sans éveiller de soupçons liés à sa taille. Haley à prit l'habitude de se travestir en homme lorsqu'elle doit incarner son "autre elle", utilisant son haut de forme, ainsi que des vêtements masculins qui, ajouté à son manteau cachant relativement bien ses formes, et à sa voix qu’elle aggrave légèrement, la font passer pour un représentant du sexe masculin. De plus le joueur de flûte se montre rarement, jamais sous une lumière forte, donc il est difficile d'imaginer qu'il soit une femme.
Cependant, cela mit de côté, Haley est fière d’être une femme et le montre bien : elle aime porter de belles robes, souvent violettes ou bleues, des chaussures sans talons, et tout ce qui constitue la mode de cette époque.
III. L'HISTOIRE.
Histoire du conte
Hamelin
Un petit village tranquille, perdu en Allemagne, possédant un nombre suffisant d'habitants pour être considéré comme un village. Plus qu'un lieu perdu, mais encore bien loin d’une ville. Cependant, quelque chose vint, un jour, troubler cette tranquillité.
Ce quelque chose, ce sont des rats. Beaucoup de rats. Personne ne sait d'où ils venaient, pourquoi ils étaient venus ici, dans le pauvre village d'Hamelin, mais une chose était certaine : ils étaient là. Nombreux. Arrivés tel un immense nuage noir sur le paysage urbain, ils étaient à présent partout. Dans les tiroirs, les placards, les chaussures, sur les rebords de fenêtres, les tables, les tabourets ; sans oublier les caves, les toits, les alcôves, les lits, les chapeaux, les chaussettes... Et ils mangeaient. Tout. Les saucissons, les jambons, les draps, les pommes de terre, les cadavres de chat, les choux, le cuir des selles de chevaux, les chaussures dans lesquelles ils se faufilaient, les fromages ; et quand ils n’avaient plus faim, ils avaient encore envie de manger. Tels des wendigowak, toujours affamés ; plus ils mangeaient, plus leur faim grandissait. Ils attaquaient les réserves d'hiver, les réserves d'été, les réserves pour le repas d'anniversaire du petit Hans, la nourriture qui n’était pas gardée en réserve, les aliments qui l'étaient un peu mais pas trop, tout ce qui était comestibles était avalé. Le village avait réagi, bien sûr. Les chats, les pièges, le poison... rien ne marchait : les chats étaient mis en déroute par les rongeurs, et le poison semblait être semblable à une simple épice délicieuse et non-mortelle pour les rats. Les pièges, eux, fonctionnaient, mais ils attrapaient si peu d’envahisseurs comparés à la masse grouillante omniprésente. Les villageois désespèrent. Mais un jour vint un homme. Un voyageur, que personne n’avait jamais vu dans le village. Il entendit le maire promettre une récompense, cent écus, et décida de se charger du problème des rats. Il revint le lendemain, doté d'une simple flûte, dont il se mit à jouer. D'un coup, les rats quittèrent leurs territoires pour se ruer dehors, suivant la musique. Ils libérèrent les édredons, les rideaux, les armoires, les greniers, les caniveaux, les égouts, suivant la musique du joueur de flûte. Ce dernier se mit à marcher doucement, jouant toujours, vers la rivière, ou tous les rats se jetèrent. Plus aucune de ces bestioles ne restait en ville, au grand soulagement de tous les villageois d'Hamelin. Tous étaient extrêmement reconnaissants envers l'étranger, cependant... Lorsque que le voyageur revint réclamer son dû, le maire le remercia comme il se le devait, et lui donna bien moins que convenu. Le joueur de flûte, bien sûr, lui fit poliment remarquer son erreur: "Excusez-moi, mais il était question de cent écus" Le maire lui rit au nez, refusant de donner pareille somme pour un travail "si simple". D'une humeur massacrante, le voyageur quitta le village, jurant aux villageois qu'ils allaient regretter leur choix.
Et en effet, une semaine plus tard, il revint. La plupart de ceux qui le croisèrent le reconnurent, mais ils n'en dirent mot. L'étranger, cependant, prit à nouveau sa flûte et, de la même manière que la semaine précédente, se mit à jouer. Aucun rat ne sorti. Bien sûr, puisqu'il n’en restait pas un seul. Ce fut autre chose. Des maisons, des rues, de l’église, des parcs, des magasins, de tout lieux sortirent des enfants. De la même manière que les rats, ils se dirigèrent vers le joueur de flûte. Les parents essayèrent de les retenir, ayant souvenir de ce qui s’était passé, mais c’était inutile. Ils étaient inlassablement attirés par la mélodie, formant à présent une ronde autour du joueur de flûte, qui se mit à marcher vers l'extérieur de la ville, par-delà la forêt, par-delà la montagne... Nul ne sait ce qui leur arriva, on ne les revit plus jamais.
Une nouvelle histoire
Le point de départ était la pedophobie de Haley. Haley Melva Lincke, seconde d'une famille fortunée d'Ecosse dont le frère, William, avait décidé d'aller vivre à Londres. De cinq ans sa cadette, Haley était donc restée seule chez ses parents, qui, au départ, la choyaient comme des parents aimant le font. Et puis Haley prit de l âge et dû trouver un parti. Seulement voilà, pour elle, mariage voulait dire fonder une famille et donner naissance à la descendance. Hors de question. "Pourquoi ne comprennent ils pas?" se disait elle, et la situation empira. Elle empira au point qu'Haley quitta son foyer et parti rejoindre William et sa femme Erin à Londres.
William avait ouvert une boutique de vente d'instruments de musique, subtilement appelé "Orchestra s World". A l’intérieur, tout ce qui était à vendre venait de lui : les violons, les archers, les flûtes, les tambours, les baguettes de chef d orchestre... Tout. Et William tenait à sa chère petite sœur. Il l’engagea, un toit et de la nourriture pour tout salaire, en tant que vendeuse aux côtés d'Erin. Le magasin avait un certain succès, et une paire de mains de plus ne pouvait être que bénéfique. En revanche, si Haley voulait de l argent, elle devait se débrouiller. Travailler ou se marier. Parce que, même si William aidait Haley, cela ne l’empêchait pas de partager le point de vue de leurs parents. Après tout, Haley avait des devoirs en tant que femme! Elle devait compter sur quelqu’un d autre pour pouvoir être un temps soit peu indépendante. Elle était redevable envers son frère bien sûr, mais ce qu’il lui offrait était insuffisant pour vivre décemment. Heureusement pour elle, à Londres vivait également son ami d'enfance.
Alfred Bragg avait 15 ans de plus qu'elle, et avait trouvé travail chez une grande famille londonienne en tant que majordome. Il voyait tout ce qui se passait chez les Gloomsburry, que ce soit chez les servantes ou les propriétaires. Aussi, il mit en contact Haley avec sa maîtresse.
Un 28 septembre, Haley rencontra Caroline Gloomsburry dans le salon de cette dernière. La pièce était propre, soignée, lumineuse, reflétant en apparence la trentenaire. Cette même femme qui, en l’absence de son mari, décida de faire une proposition à Haley. En effet, Mme Gloomsburry était dans une situation que d’autres femmes de son époque connaissaient, et voulait s'en extirper. La cause, auprès d’elle depuis 12 ans : son mari. Thomas Gloomsburry la violentait, son fils de 2 ans risquait de subir le même traitement dans le futur... C’est ce qu'elle avoua, mais n'en dit pas plus. Son expression accablée, effrayée par le simple souvenir de ce qu'il lui faisait, en disait long sur ce qu'elle vivait. Haley s'approcha doucement, prit ses mains dans les siennes, et, un doux sourire aux lèvres, lui dit d'un ton rassurant :
"Je ne peux vous laisser dans une telle situation, que puis-je faire pour vous aider?"
Elle se garda bien de lui dire que c’était la seule proposition de travail qu'elle avait obtenue et qu'elle demanderait paiement, mais chaque chose en son temps. De plus, elle n’avait pas menti : savoir une femme dans cette situation la révoltait. "J-j'aimerais... j'aimerais simplement que vous vous débarrassiez de mon mari"
Oh. L'écossaise se figea. Il y avait plusieurs manières de se débarrasser d'une personne indésirable : l'envoyer très loin en étant sur qu'elle ne revienne pas, ou tuer ladite personne. Haley n'était, à ce jour, pas capable d'envoyer quelqu’un ailleurs, alors elle se rendit bien vite que sa seule solution à sa portée était que Mme Gloomsburry devienne veuve par ses mains. Elle n’avait pas vraiment envie de le faire, comme tout être humain n étant pas un monstre, mais le choix n’était pas sien. Elle avait besoin d argent. Une autonomie à avoir. Une aisance à retrouver de ses propres mains. Et une femme à sauver. Cela valait bien la vie d'un rat, n'est ce pas? Une personne libérée, un enfant sauvé, et cents livres à la clef.
Alfred, manquant de loyauté envers les Gloomsburry et inquiet pour la jeune femme, décida de l’aider. Tous deux, ils mirent au point un plan visant à libérer Mme Gloomsburry sans pour autant être arrêté par Scotland Yard. Le plan était simple, Alfred devait remettre à Thomas Gloomsburry une lettre lui demandant de rejoindre la jeune femme, sous une fausse identité, sur les quais de la Tamise pour "une affaire délicate qui pourrait profiter à monsieur" sans être entendu de quiconque. Ensuite, Haley n'avait plus qu'à l'éliminer. Si simplement dit, mais bien plus difficile à mettre en œuvre. La lettre arriva à son destinataire. Certes il se méfia, mais l'odeur de l’argent qu'il allait toucher grâce à cette affaire le poussa rapidement à la prendre au sérieux. De son côté, Haley se préparait à rencontrer l'homme. Elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait le tuer de sang froid, il lui faudrait gagner du temps avant d'avoir suffisamment de courage pour porter le coup fatal alors... Il lui fallait trouver un moyen d'obtenir sa confiance aussi longtemps qu’il le faudra. Comment faire? Si la vie en société lui avait bien apprit une chose, c était que toute interaction sociale était en grande partie basée sur les apparences. Elle allait donc devoir jouer un rôle : celui de cet homme qui compte sur M Gloomsburry pour réussir une quelconque affaire. "Ah... Si j'ai à gagner sa confiance pour qu'il baisse sa garde, il faudra que je trouve quelle est cette fameuse affaire" se dit-elle, en train de tailler une minuscule flûte de 5cm. C était sa manière de passer le temps, aucune de ces sculptures ne produisait le son mélodieux d’une vrai flûte, mais cela l’aidait a réfléchir.
C est ainsi que, le 7 octobre, Haley revêtit un pantalon, une chemise, un veston, un manteau noir, pour aller rencontrer sa victime. Elle avait caché ses cheveux longs, et le haut de forme venait parfaire le déguisement. Sous les traits de cet autre Haley (c était un prénom mixte, donc pas besoin de le changer), elle rejoint son rendez vous à l endroit prévu.
L'humidité ambiante et l'odeur n’étaient pas des plus agréables, mais la demoiselle en fit abstraction. Alfred derrière elle, elle s'avança vers Thomas, qui ne l avait pas encore remarque, et l'interpela avec une voix légèrement plus grave que celle qu'elle avait habituellement "Il semblerait que cet homme vous ai suivit, monsieur" lui dit-elle en présentant Alfred, "mais ce n'est pas bien grave. Je suppose que je n ai pas besoin de me présenter, aussi j'apprécierais que nous allions droit au but"
M Gloomsburry se méfiait un peu de cette personne dont il ne savait rien, mais la présence d'Alfred et la hâte de conclure la raison de sa présence le mettait en confiance. Pourtant, le temps passa, et aucun assassina. Il avait pourtant tourné le dos plusieurs fois à la jeune femme, avait baisse sa garde suffisamment, mais rien. Face à la Tamise, en pleine réflexion sur la marche à suivre, il ne remarquait pas son potentiel acolyte qui pointait son arme, un pistolet banal, vers l’arrière de son crâne. Haley tremblait. Tuer quelqu’un était bien plus difficile que prévu. Elle avait réussi son plan jusqu’ ici, tout était parfait, il suffisait qu'elle tire. Et pourtant... Elle sentit une main sur la sienne, pressant son doigt contre la gâchette, et le coup parti. Le corps, sans vie, s'écroula au sol, tandis qu'Alfred s'éloigna d'Haley et de l’arme avec lequel ils avaient tirés. Il pouvait voir le choc sur son visage, mais il ne fut que passager. "I-il est mort mais... C était ce qu'il fallait faire n’est ce pas?"
Le cadavre rejoint les nombreux autres dans la tamise, le sang versé restait sur le sol humide, et les deux nouveaux assassins quittèrent ce lieu sombre.
Le 25 octobre, une date maintenant particulière pour mademoiselle Haley Melva Lincke. Plus de deux semaines après son crime, prête à en commettre un autre, elle attendait. Comment en était elle arrive la déjà? Ah, oui, besoin d argent, le travail de madame Gloomsburry, le cadavre dans la Tamise... Et maintenant kidnapping d'un gamin de deux ans. C était de la faute de Caroline. Oui, c était de sa faute à elle. Ce qui arrivait n'était que le retour des choses. Rien de problématique ni de choquant n'allait avoir lieu. Elle n'avait pas voulu payer la pauvre Haley, elle s’était servie d'elle pour commettre un méfait, et voilà où elle en était. Évidement que rien n'avait été mis sur papier, cela aurait été une preuve de la culpabilité de la jeune fille dans le meurtre!
"Si je prends son enfant, si je le garde jusqu'à ce qu'elle accepte de respecter sa part du marché, tout ira bien n'est ce pas?" Haley essayait tant bien que mal de se rassurer.
Mais c était un enfant. Un enfant. Un enfant. Ces deux mots résonnaient dans sa tête, inlassablement, mais il fallait tenir. Tenir jusqu'à ce qu'Alfred revienne avec l'argent. Puis, tout rentrera dans l ordre. Mais Alfred ne revenait pas. Deux jours passèrent, et Mme Gloomsburry refusait de céder. Haley... Haley n'allait pas bien. Ce gosse... Elle ne se rendait pas compte de ce qui se passait. Tout devint flou : une sensation froide contre sa main droite, une brutale force dans son bras vers l'arrière, et du rouge. Beaucoup de rouge. Tellement de rouge...
Lorsqu'Alfred revint dans l entrepôt abandonné qu'ils occupaient provisoirement, il du gérer un petit cadavre, ainsi qu'une jeune femme qui n était plus elle même. La rançon n était plus nécessaire, la Tamise prit un corps de plus en son sein.
Et c était loin d'être le dernier.
Haley apprit beaucoup de cette affaire. Elle n'avait pas besoin de tuer, juste d'enlever, pour obtenir à la foi l'argent dont elle avait besoin et une justice sociale. Votre mari vous bat? On enlève sa mère, qu'il aime de tout son cœur, il est puni et la rançon fait office de paiement! Si on ne nous paie pas... Oh, qui sait ce que deviennent ces abandonnés. Morts? Envoyé loin? Qui sait. Les petites flûtes qu'Haley produisaient étaient liés à des messages, eux même abandonnés dans les affaires du kidnappé. De ce fait, lorsqu'ils étaient recherchés, on tombait sur la raison de l'enlèvement et le montant du prix à payer pour absoudre son crime.
Cela valu à ce criminel le surnom de "Joueur de flute"
Ce personnage, l'ombre d'Haley, qui, avec le temps, c'était constitue tout un réseau dans les bas fonds de la ville. Les pauvres, les faibles victimes d'injustices, avaient décidé d'aider cette personne qu'ils n'avaient pourtant jamais vu, à condition d'obtenir un salaire bien entendu. Une cause à défendre ne fait pas vivre. Si, si, vous avez bien lu, ils n'ont jamais pu voir Haley. Ces pauvres obtiennent instructions et paiement par l'un des leurs, du nom de Sebastian Wild, un fervent admirateur du Joueur de flûte. Et même lui n'a vu que l'ombre de son héros, puisque toutes les informations qu'il obtient lui viennent d'Alfred. Haley avait décidé de surnommé ce dernier sa "clef de fa", tandis que Sebastian devint sa clef de sol. Quitte à vivre une vie entourée de musicalité, autant continuer dans cette voie. La seule clef manquante pour parfaire sa partition, sa clef d'ut, Haley l'obtenu lors de son huitième enlèvement, un rebelle ayant mal prit que son père n'ai pas envoyé de rançon, ce qu'il interpréta comme un abandon. C est par vengeance qu'il rejoint la cause d'Haley, et, grâce à son travail de journaliste, Enoch Redlight devint très utile.
A ce jour, le Joueur de flûte à commit 26 enlèvements. 3 ans que cette mystérieuse personne échappe aux forces de l'ordre... Mais qui sait pour encore combien de temps.
IV. DERRIÈRE L'ECRAN. Prénom/Surnom: Erebade Âge : 18 Autres comptes : // Comment avez-vous découvert le forum : Par un ami, qui se reconnaitra, et qui me tanne pour que je finisse cette fiche ! Par contre c'est ma première fois sur ce genre de forum donc... J’espère être à la hauteur (sinon je prendrais une échelle //SBAFF//). Comment trouvez-vous le forum : Il a l’air très sympathique! On va bien voir ce que ça donne, mais je pars sur quelque chose de positif Avatar du personnage : Le genderbend de Vanitas (Vanitas no carte), que je dessinerais moi-même probablement / Vanitas quand Haley se travesti.
FICHE PAR FALLEN SWALLOW
|
|