I. JOHANNES GOTTSCHALK.

• NOM : Gottschalk.
• PRÉNOM : Johannes.
• NATIONALITÉ : Anglaise, parents allemands naturalisés après leur installation dans le pays, avant la naissance de leurs enfants.
• ÂGE : 28 ans.
• SEXE : Homme.
• ORIENTATION SEXUELLE : Trop occupé pour y penser pour le moment.
• MÉTIER : Médecin, mais aussi chercheur à ses heures perdues.
• SITUATION FINANCIÈRE : Aisée, grâce à la fortune de son père.
• OCCUPATIONS/PASSIONS : Lire des écrits scientifiques pour augmenter ses connaissances, se consacrer à ses recherches en oubliant le monde extérieur, ... n'importe quoi qui le rapproche de ses buts principaux.
• GROUPE : Contes
• HISTOIRE D'ORIGINE : Faust.

II. LES DESCRIPTIONS.

Le moteur de Johannes, la source principale de l'énergie qu'il semble puiser inlassablement, vient de son ambition et son avidité, deux vices poussés à l'extrême pour en arriver à un tel personnage, prêt à sacrifier sa santé si cela peut être bénéfique de quelque façon que ce soit à ses recherches. Il est très peu regardant en ce qui concerne son bien être, sa volonté de se surpasser frôlant l'obsession par moments.

Tout cela part de la curiosité qu'éprouve n'importe quel enfant, permettant de tromper l'ennui et venant d'une réelle envie de comprendre le monde, quelque chose d'innocent et de touchant qui, loin de diminuer, fut attisée face aux enseignements religieux qu'il suivait, se transformant en un désir toujours plus pressant de savoir.

Après des années à travailler sans relâche pour des résultats n'étant pas aussi brillants qu'espérés, le chercheur est capable d'avoir un certain recul sur son travail et assez d'autodérision pour éviter de perdre la tête en s'entêtant, développant un sens de l'humour assez acerbe et morbide hérité de son père...
Cependant, lorsqu'il annonce vouloir acquérir toutes les connaissances humaines du monde que l'Humanité possède à ce jour, vous ne verrez jamais un sourire ou une lueur d'amusement dans son regard, puisqu'il est parfaitement sérieux sur ce point : il a juré de connaître tout ce qu'il était possible pour un être humain de savoir - voire plus - et persévère dans cette tâche insensée malgré les nombreuses tentatives de sa famille pour le faire changer d'avis. Sa curiosité enfantine subsiste toujours mais elle est maintenant accompagnée d'une ambition dévorante, qui le rend souvent déplaisant et peu agréable en société.

Cette envie vient de son père, lui même médecin, qui le poussa à se cultiver et aussi de sa fortune : ayant toujours vécu une vie aisée, Johannes a tendance à s'ennuyer assez facilement. Ses recherches et sa soif de connaissances sont donc aussi un moyen de se détourner de cette réalité déplaisante et de cette vie trop simple pour lui.

On prend souvent Johannes pour un croquemort, avec son allure habituelle. Est-ce à cause de ses vêtements, toujours très sobres et majoritairement noirs à l'exception d'une chemise blanche si immaculée qu'elle semble presque suspecte, contrastant fortement avec le reste de ce qui couvre l'homme ? Il se déplace très souvent avec un sac contenant des outils permettant d'exercer sa profession, ainsi qu'un journal contenant ses dernières avancées dans ses recherches, pour être paré à toute éventualité et se cache toujours dans un long manteau et un haut de forme tout aussi noirs que le reste.

Ou peut être est-ce à cause de son teint si pâle ? Ceux qui ne sont pas habitués à une telle carnation pensent souvent qu'il doit souffrir de quelque chose, même s'il ne faut blâmer que ses origines germaniques et ses nombreuses nuits sans sommeil passées à travailler ou à étudier un ouvrage qu'il estime particulièrement intéressant. Même s'il prenait plus soin de lui, ses cheveux blond clairs et ses yeux allant de gris à bleu clair selon l'éclairage ambiant témoignent du fait qu'il n'aura jamais qu'un teint pâle, presque blafard, contrasté par les cernes qui ornent souvent ses yeux fatigués. Son travail semble souvent plus important que de dormir. Le tout crée un ensemble peu charmant, expliquant surement le désintérêt de la gente féminine. Il est difficile de louer la beauté de qui que ce soit avec un tel aspect, heureusement pour Johannes qu'il ne s'en soucie guère.

On peut néanmoins facilement percevoir des années d'éducation dans une famille aisée, que ce soit par les manières généralement impeccables du jeune homme que par son allure assurée et presque fière. La politesse verbale n'est pas son fort et suivre des ordres est un de ses points faibles, mais ses tuteurs se sont assurés qu'il savait parfaitement comment se tenir à table, ou même comment se tenir debout pour ne pas souiller l'honneur d'une famille qui se veut plus que respectable et qui espère s'intégrer à la haute société.

III. L'HISTOIRE.

I. FAUST

Faust était un érudit, un homme aux connaissances étendues mais aussi un être qui s'ennuyait dans la vie qu'il menait. Après une tentative de suicide, il décida d'invoquer le Diable pour acquérir de nouveaux savoirs et des pouvoirs capables de lui procurer l'ensemble des plaisirs et de l'érudition de ce monde. Un des serviteurs du Diable, Méphistophélès, répondit à cet appel et lui proposa un contrat que Faust s'empressa d'accepter : Méphistophélès servirait Faust et lui prêterait ses pouvoirs pendant 24 ans et à la fin de ce contrat le Diable viendrait réclamer l'âme de Faust, qui serait damné pour l'éternité.

Selon certaines sources, on pense que les pouvoirs obtenus par Faust permettaient même de posséder les connaissances nécessaires pour pratiquer la nécromancie. D'autres disent qu'il s'est servi de ces nouvelles aptitudes pour séduire une belle et innocente jeune fille, détruisant sa vie.

Il refusa toute tentative de salut divin et ne se repentit jamais, entraînant finalement sa propre perte et sa condamnation à être éternellement puni en Enfer lorsque le contrat se termina.

II. JOHANNES

Les Gottschalk sont une famille allemande très respectable, réputée pour exercer des professions tout aussi respectables - beaucoup de médecins - et qui s'enrichit au fur à mesure des mariages avec des filles de bourgeois ayant une dot plus que convaincante. Les fils furent toujours bien éduqués et la plupart parlaient anglais, la maîtrise d'une autre langue étant vue dans la famille comme un moyen de démontrer sa culture et son intelligence. C'est pourquoi lorsque le dernier fils en date, Wilhem, annonça peu de temps après son mariage avec une fille d'un riche marchand son envie de quitter le pays pour partir en Angleterre, cela semblait être un choix parfaitement acceptable et normal, surtout venant de lui.

Wilhem Gottschalk était ambitieux, opportuniste et il lui semblait que la médecine avançait plus vite et était plus progressiste au Royaume Uni. Il voulait faire partie de la génération qui révolutionnerait le monde médical et qui sortirait la chirurgie du fond des échoppes de barbiers pour l'apporter sous la lumière éclatante des hôpitaux. Il avait de grand rêves, et même s'il ne les a pas complètement réalisés, il a au moins pu s'installer confortablement avec la fortune de sa famille, et commencer d'amasser sa propre fortune grâce à son travail acharné et un poste envié de chirurgien en chef dans un hôpital londonien, qu'il gagna après quelques années d'efforts.

En parallèle il suivit de près la naissance et l'éducation de ses trois enfants, Horst, Johannes et Gretchen. Il était important à ses yeux que ses fils comprennent l'importance de l'effort et du travail, les vertus les plus importantes à ses yeux. Il leur paya les meilleurs tuteurs qu'il put, pour inculquer à ses trois enfants les manières que l'on attend d'eux dans la société, ainsi qu'une éducation scientifique pour ses deux fils.


Johannes, le cadet, trouvait sa vie opulente bien trop monotone. Ses distractions étaient la lecture et les enseignements scientifiques qu'il recevait. Il était déjà très curieux et avide d'apprendre, on le décrivait donc comme un élève agréable et possédant un certain talent. Il associa donc le plaisir d'apprendre avec celui d'échapper à l'ennui qui infiltrait son quotidien, et avait déjà l'habitude de lire bien après l'heure de coucher imposée par ses parents, s'éclairant simplement avec la lumière de la lune pour ne pas les alerter, et feignant d'être insomniaque pour leur expliquer les cernes qui commençaient d'apparaître sous ses yeux. Cela ne semblait pourtant pas être encore assez.

La seule pause dans ses études passionnées fut l'année des ses 16 ans. Sa mère succomba lors de l'accouchement d'un futur quatrième enfant, qui ne survécut pas non plus. Toute la famille fut dévastée par cet événement. Ce fut la première fois que Johannes fut vraiment confronté à la mort, une première fois qu'il se jura de ne pas oublier. Il fut d'abord paralysé et étouffé par le chagrin pendant de nombreuses semaines. Un chagrin qui se changea en une colère, mais contre qui diriger cette colère ? Il en vint d'abord à détester son père, puis les médecins qui devaient faciliter l'accouchement et assurer son succès malgré les complications mais cette colère n'aida pas. Il en vint même à renier sa religion, à la rejeter, n'ayant pas épargné sa mère qui était pourtant une personne exemplaire à ses yeux. Il détestait même son propre nom, servant de dieu.

Mais le temps guérit toutes les blessures et sa colère diminua, assez pour ne plus l'aveugler autant, assez pour lui montrer le vrai ennemi, celui contre qui il devait lutter même si cela lui coûtait sa propre vie : la mort. Ce fut cet épisode marquant de sa vie qui lui fournit la motivation et l'ambition nécessaire pour devenir médecin. Une fois qu'il avait trouvé un but dans lequel il pouvait se consacrer entièrement, il oubliait autant son ennui que sa colère et sa tristesse.

Une fois qu'il put exercer en tant que médecin, il se plongea corps et âme dans son métier et ses recherches supplémentaires, visant à repousser cet ennemi invincible qui plane au dessous de tous. Il commença à sérieusement négliger sa santé, mais son frère et son père arrivèrent à le convaincre à prendre un peu plus soin de lui, assez pour ne pas tomber lui même malade ou pour ne pas s'épuiser complètement. Il continue cependant d'occuper ses journées à travailler, étudier, rechercher, et continue même souvent tout cela pendant son temps livre, se sacrifiant pour ses objectifs. S'il avait le moyen d'obtenir encore plus, il serait même prêt à offrir son âme...

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.

Tu es validé !

— Bienvenue bel homme !

J'adore ton avatar (bien que la description physique m'aurait suffi, moi et mes goûts bizarres ♥), je suis amoureux. Voilà ~

Et sinon c'est parfait ! Tu as répondu à des questions qu'on ne songe jamais à poser par rapport à certaines cohérences, que puis-je dire de plus :3
A ce propos, on tient cependant à souligner que si la deuxième langue parlée par Wilhem est l'anglais, à l'époque celle qu'on apprenait le plus était le français. C'est pour être certain que nous sommes sur la même longueur d'onde (et comme ça c'est dit xD Merci Jamy ! ). Aussi, Faust est plus considéré comme un conte qu'une légende, du coup je vais changer ça sur ta fiche si tu me le permets :)

Mais sinon ton personnage est chouette (enfin...). Moi content !
J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous !   —

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