Suite à l'épidémie de tuberculose et à l’abus de sorcelleries au cours de cette triste période, les Pénitents, une milice sans pitié qui se veut la main armée de Dieu, parcourent toujours les rues. La Reine a-t-elle perdu la tête ou le contrôle ?
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Siegfried Ozero
Sujet: Que vibre la musique [FINI] Sam 13 Aoû - 1:17
I. NOM ET PRENOM.
• NOM : Ozero • PRÉNOM : Siegfried • NATIONALITÉ : Anglais, avec des origines Russes et Allemandes • ÂGE : 20 ans (né le 27 septembre 1866) • SEXE : Mâle • ÉTAT CIVIL : Bisexuel (vu son histoire d’origine, j’ai failli rajouter « zoophile ») • MÉTIER : Danseur classique (officiellement) et Sorcier (officieusement) • SITUATION FINANCIÈRE : Confortable • OCCUPATIONS/PASSIONS : A part la magie, la danse, la musique et l’ornithologie, rien d’autre, si ce n’est que repenser à Sylvia dans le même temps. • GROUPE : Conte • HISTOIRE D'ORIGINE : Benno – Le Voile dérobé (Labaume)
II. LES DESCRIPTIONS.
CARACTÈRE
Mystérieux • Égal à lui-même • Colérique • Farceur (de mauvais goût) • Sensible • Passionné
Le jeune danseur est un garçon fier et qui a du répondant. Si à première vue, il peut vous sembler être un jeune adulte froid, il est d’une très grande gentillesse… A sa façon. Il n’aime pas les étreintes, ni les cadeaux : ils sont immédiatement donnés au plus nécessiteux quand il le peux.
C’est un homme colérique et toujours à la recherche de la perfection. Il souhaite toujours à ressortir en haut, mais pas forcément en piétinant les autres en dessous de lui. Il veux à toujours aller plus haut, toujours en aidant les gens, mais ça, il ne vous le montrera jamais…
Bien entendu, il sait comment se comporter face à quelqu'un qui pleure, et c’est bel et bien à ce moment qu’on sais qui il est. Mais par principe masculin, il ne le montre pas, comme nous l’avons dit plus tôt. Il peut se montrer menteur pour ses intérêts, et il possède un sens de l’humour particulièrement cruel, n’utilisant ce dernier que pour se venger. Aussi un critique de danse lui fit une remarque incendiaire dans un journal, alors il n’hésita pas a accrocher des plumes d’oiseaux entre elles et d’y étaler de la peinture rouge, semblable à du sang, de la mettre dans un paquet cadeaux adressé à cet homme, et, durant la nuit, il déposa la boite devant la porte du personnage qui fut horrifié de cette mauvaise blague.
PHYSIQUE
Lorsque vous discuterez avec Siegfried, vous remarquerez qu'il possède une voix légèrement grave et qu'il ne parle pas nécessairement fort. Elle est plutôt agréable à entendre. Ceci dit lorsqu'il sera légèrement excité par quelque chose, sa voix aura tendance à aller dans les aigüs, il ne fait pas vraiment exprès. Si un jour vous l'entendez chanter, vous ne trouverez pas sa voix exceptionnelle, simplement potable. Quoi qu'il en soit, avec lui au moins on ne voudra pas se sauver.
Un très beau garçon. La première chose à laquelle vous porterez attention chez lui c’est son visage. C’est d’ailleurs relativement rare de le voir sourire, que ce soit un petit sourire discret, ou bien un grand sourire à pleines dents. Ce sourire est au centre des conversations des salons lors de discussions de femmes: les unes disent que c’est un garçon rude et au cœur froid, plus dur qu’un rocher; les autres dirons qu’elles l’auraient vu sourire lors d’un salut final, pour lui adoucir le portrait (c’est pure invention, bien entendu).
Il a également de beaux yeux-gris verts mi-clos qui donnent l’impression d’avoir affaire à une personne très autoritaire, et ils sont accentués par d’épais sourcils. Cet autoritarisme s’envole dès qu’il est sur scène : en effet, ses yeux deviennent plus tristes et mélancoliques, comme si une grand tristesse l’envahissait. Sa danse aussi, accentuée par sa gestuelle sveltes ou aussi saccadées, devient lente, à émouvoir le public. Son physique est des plus blancs – en même temps, la génétique… – et ses longs cheveux noirs corbeau sont retenus par une petite queue de cheval à l’arrière, tandis qu’il porte une touffe de cheveux sur la tête, qu’il peigne avec soin avant chaque représentation. Il mesure un mètre soixante de haut, autant dire que ce n'est pas grand mais il vous regardera en face, mes belles dames.
III. LE VOILE DÉROBÉ.
Le Voile dérobé:
Friedbert est un jeune homme, chevalier Italien, partit en guerre durant la période du XVIIème siècle. Lors d’une débâcle contre ceux que l’on nommait infidèles , il se réfugia avec six compagnons dans un village ennemi, et on les découvrit fugitifs. Friedbert réussi à échapper à la mort, contrairement à ses compagnons ; il fut sauvé par un vieil ermite dénommé Benno, ancien chevalier Suisse. Ils se joignit à lui, et vécurent plusieurs années dans leur retraite ; Friedbert se comportant comme un frère et un fils pour l’homme dans la force de l’âge.
Ces derniers vivaient près d’un lac. Chaque été, quand arrivaient les temps chauds, Friedbert partait sur ordre de son vieux maître pour savoir si les cygnes qui y venaient chaque année étaient présents et quel était leur nombre. Quand il lui rapportait qu’il y avait bien les oiseaux, Benno hochait la tête avec un sourire ; à l’inverse, il grimaçait de leur absence. Le plus jeune pensait que son maître voyait l’arrivée des cygnes comme prévision d’une bonne année, et leur absence à une mauvaise. Voulant un jour cesser de douter, il questionna le vieillard. Lors d’un repas, alors qu’ils parlaient d’amour, Benno raconta à son disciple l’histoire suivante : partit en croisade près du Moyen-Orient, son bateau fit naufrage mais il fut recueilli sur l’île de Naxos.
Sous le nom de chevalier Italien, il se rendit à Quisa, résidence du prince Zénon, qui l’accueilli civilement. Là, il tomba amoureux de la femme de son hôte, la belle Zoé d’Apelle. Il fit beaucoup pour qu’il lui plaise, ce qui marcha et s’échangèrent les déclarations mutuelles. Mais Zénon était un jaloux qui emprisonnait ces hommes qui avaient eut l’impudence de vouloir goûter à la charmante dame, et Benno en fit parti. Il tomba malade d’Amour, et le médecin Théophraste lui indiqua que le seul moyen de guérison était de revoir Zoé.
Il soigna quelque peu Benno puis régla les détails pour que les amants se rencontre en secret. Mais ce fut un piège tendu par Zénon, à l’insu du médecin, et il fut jeté en prison. Un soir, il découvrit plusieurs aliments dans son cachot et les dévora. Plus tard, son ami médecin l’aida à s’en sortir. Zoé n’était pas étrangère à la machination : elle avait juré que si Benno n’était pas libre, elle ne goûterais à aucune nourriture ; Zénon ne voulu pas la croire et s’absenta du château – elle en profita pour corrompre les gardes pour donner de la nourriture à son amant – mais après trois jours sans manger, ont dut la prendre au sérieux. Le mari revenu, il fut magnanime et ordonna qu’on le libère pour que jamais il ne réapparaisse à Naxos.
Mais Benno ne voulait pas quitter Zoé, alors Théophraste lui appris quelque chose : Zoé est une fée, descendante directe de Léda, pouvant se changer en cygne avec ses sœurs, grâce à un voile blanc qu’elles portent dès la naissance, source de leur pouvoir. Il lui indiqua un lac, en Allemagne, où ces dernières partent se baignent nues pour conserver leur jeunesse, grâce aux eaux purificatrices de l’endroit. Il lui indiqua de regarder les cygnes avec des couronnes de plumes sur la tête, qui se transformerons en belles jeunes filles. Si Zoé apparaît, il n’aura qu’à prendre son voile pour la faire sienne, mais il doit être discret ! Heureux de l’apprendre , il quitta l’endroit pour ce lac merveilleux.
Pendant trois étés, Benno attendit mais ne vit jamais le cygne qui fut Zoé. Lors du quatrième, il l’a vit et, emporté par un fol amour, il appela Zoé, oubliant les conseils de son ami. Les fées s’envolèrent après avoir repris leurs voiles, et bien que viennent les cygnes chaque été, Zoé ne parut jamais plus. Elle lui laissa malgré tout un anneau orné d’un rubis taillé en cœur, et un gant de soie, signe de son amour. A la mort du vieil homme, on lui fit un tombeau et Friedbert vendit par morceau sa robe d’hermite et son bâton, pour gagner de l’argent grâce à ces reliques. Se souvenant des paroles de son maître, il voulu séduire aussi une fée-cygne.
Trois d’entre eux apparurent et se posèrent sur l’eau, devenant ainsi de splendides jeunes femmes. Friedbert réussi à prendre l’un des voiles discrètement et revint chez dans l’hermitage de son maître. Le soir, seuls deux des trois nymphes purent s’envoler. Quant à la troisième, elle alla chez celui qu’elle pensait – à raison – son ravisseur de voile. Dans une langue étrangère, elle le lui demanda mais il joua l’hypocrite et lui fit comprendre qu’il ne l’avait pas. Néanmoins, il la reçut bien chez lui, tant et si bien qu’elle fini par croire son innocence et qu’ils se plurent mutuellement. Quand ils réussirent à se comprendre, il fut amusé, sans laisser paraître, de voir qu’elle croyait à une farce d’un méchant sorcier. Il appris son nom, Calliste, et qu’avec ses sœurs, elle était fille de Zénon et de Zoé d’Apelle. Souhaitant aller se baigner autre part que dans le Nil, elles s’envolèrent dans un lieu que leur mère avait interdit, car trop dangereux, selon elle. Enfin, après quelques temps passés ensembles, Friedbert lui demanda sa main et rentra en Italie, avec elle, qui l’a trouvé fort aimable et à son goût.
Dans son pays, la mère de Friedbert avant entendu qu’il était mort au combat, avec des mots gentils pour elle. Mais quand il entra dans la ville, ce fut en beau seigneur, avec superbe monture – tout cela grâce à l’argent qu’il avait gagné avec la vente des reliques de son maître – et confia l’histoire du voile et ledit objet à sa mère, avec interdiction d’en parler.
Lors des préparations des noces, Calliste était en pleure car elle n’avait toujours pas retrouvé son voile. Attendri par sa future bru, la mère de Friedbert lui raconta le secret confié par son fils, et lui rendit son voile. A la fois heureuse d’avoir retrouvé son objet, et en même temps surprise et outrée du mensonge de celui qui lui avait fait milles caresses, elle remis son voile et s’envola, sous leur regard apeuré de la vieille dame. Cette dernière gourmanda fortement son fils, le traitant de sorcier. Le jeune homme fut en colère de la traîtrise de sa mère et décida de combattre vents et marrées pour retrouver la femme qu’il aimait.
Réussissant à aborder à Naxos, il réussi à gagner un combat de joute face à des chevaliers de l’endroit, lors du mariage d’un prince nommé Isidore et d’une des sœurs de Calliste. Il fut récompensé par le droit de baiser la main de Zoé, dont la beauté avait dépéri avec le temps. Elle reconnu l’anneau qu’il avait au doigt, ce même anneau qu’elle avait laissé à Benno des années plus tôt.
Réussissant à se rencontrer plusieurs fois, elle le traita comme un fils. Un jour, elle lui expliqua qu’elle l’avait laissé tomber involontairement l’anneau qu’il avait au doigt et lui demanda comment cela se fait-il qu’il en était le détenteur ? Son interlocuteur lui raconta qu’il avait eut cet anneau lors d’une joute face à un chevalier de son pays, ou qu’il avait été acheté par ledit chevalier avant leur rencontre, ou alors qu’il serait un héritage de la famille du vaincu de plus tôt. Zoé demanda alors si elle pouvait reprendre l’anneau, et quoi qu’en fut le prix qu’il lui exigeait, elle le payerais.
Aimant la tournure des choses, Friedbert feignit qu’il avait juré son salut éternel de remettre l’anneau à sa future femme ; il lui propose alors de donner l’anneau à une des filles d’honneur, et après s’être mariés, la mariée rendrais l’anneau à Zoé. L’affaire secrète conclue, la vieille et belle princesse manda en son palais les plus belles femmes du pays et durant les fêtes, Friedbert se devait de choisir qui il choisissait pour femme.
Mais les mois passant, il n’y avait aucun mariage durant lesquels Friedbert soit le marié ; Zoé voulu connaître l’état du cœur de son chevalier, comme elle l’appelait. Ce dernier répondit qu’il brûlait d’un amour secret pour une belle femme mais ne savait s’il devait espérer ou alors laisser ses feux se consumer. Il dit l’avoir rencontré au château, qu’elle était une peinture si belle qu’un peintre aurait dut avoir besoin d’un vrai modèle pour le peindre.
Intriguée, Zoé emmena le garçon dans une galerie avec des portraits de la famille. Là, Friedbert pointa le tableau qui représentait Calliste. Zoé devient sérieuse et roide, lui expliquant que c’est ici sa fille Calliste, qui « ne sautait être à [lui] ; elle brûle d’amour pour un scélérat ». Son interlocuteur, faussement intrigué de l’aventure qui la mena à aimer une telle personne, eut l’histoire racontée par la mère : un pirate l’avait capturée et elle avait fini par oublier les siens et puis vouloir l’épouser ; mais une brise lui redonna la mémoire et elle s’envola vers sa famille. Elle reste malade d’amour et la douleur la rapproche sans cesse du tombeau.
Friedbert s’écria alors qu’il préférait rejoindre sa fille dans la mort plutôt que de vivre. Son seul souhait fut qu’il puisse la (re)voir une dernière fois. Emue, Zoé accepta la requête et le conduit au monastère où était Calliste. Elle le laissa avec sa fille qui reconnu tout de suite celui qui venait d’entrer ; elle voulu partir mais il la retint par la main. Elle ne souhaitait plus le revoir après ce qu’il lui avait fait. Mais il tenta de se justifier, qu’il aurait parcouru tout le globe pour la retrouver. Elle, émue par les sentiments sincères de son amant, reconnu son amour pour lui et jura de vouloir vivre avec lui.
De retour au palais, Friedbert est accompagné d’une Calliste des plus radieuses, ce qui surpris Zoé de la voir si vite remis. Elle demanda tout de même une preuve de noblesse à son futur gendre. Ce dernier lui présenta son épée et son amour des plus noble pour la jeune fille, ce à quoi l’ancienne princesse de trouva rien à répondre en mal. Le mariage célébré, Friedbert raconta la vérité à sa nouvelle belle-mère, sur la façon dont il avait eut l’anneau. « Elle lui rendit franchise pour franchise » en expliquant que l’anneau était tombé de manière volontaire, pour que son amant garde un souvenir d’elle. Zoé aurait voulue revenir mais Zénon appris son geste, grâce à une cousine qui la détestait, et trancha le voile magique, se retrouvant dans l’incapacité de voler au lac aux eaux merveilleuses et de revoir Benno. Elle pardonna volontiers le vol du voile de Calliste, et car il rendit de grands services, ces derniers « achevèrent de lui gagner son affection qu’elle lui conserva jusqu’à son dernier moment. »
III. LA VIE VOLÉE.
Russie:
Spoiler:
La neige tombait à gros flocons sur Moscou durant l’hiver. Çà et là, les jolies sculptures glacées valsaient, accompagnées de mouvements saccadés. Les neiges russes étaient belle depuis la fenêtre.
Les poils blancs d’Hiver commencèrent à se faire plus nombreux, et se bousculaient pour s’aplatir finalement sur le sol, et étaient transformés en gadoue ou alors tombaient agréablement sur les toit.
Soudainement, la face de l’Hiver souffla plus fort, beaucoup plus vivement et ce fut la bourrasque du soir. Elle était bruyante et tout le monde se pressait de rentrer chez soi, de ne pas se faire brûler les joues.
Puis ensuite, de fermer le volet, la porte, de faire rentrer le chat et le chien, d’ouvrir une bouteille et d’apporter le souper de Noël. On entendait au loin la messe, finir par un Pater Noster. Il y a quarante-cinq années, venait de naître Éoz Ozero, fils d’un couple de charpentier.
C’était un enfant des plus doué, quoique buté. Il pouvait se montrer récalcitrant, mais il était capable aussi, à l'occasion, de se distinguer dans les matières artistiques : c’était un dessinateur qui avait un beau brin de crayon. Fort content de ce succès, ses parents voulurent lui faire passer des concours, auquel il réussi à passer avec de très bons résultats.
Il fut en quelque sorte le porte-monnaie sur patte de ses parents auquel il donna une belle vie en dessinant pour des nobles et bourgeois d’Europe de l’est et d’Europe centrale. A quatorze ans, il avait un visage maigre d'adolescent avec un duvet de moustache et des lunettes, et il était apprécié pour son trait fin et assez réaliste. Un moment advint où ils durent partir pour Brême, en Allemagne, lors de l’été.
Autoportrait d’Ézo Ozero à 14 ans:
Allemagne:
Spoiler:
Un 21 mars, il y eut une autre naissance parmi tant d’autres. Le temps était clair et la température des plus douces à Brême ; il était très agréable de faire les emplettes en ville, ou même d’y flâner. C’était par un beau matin, où le chant mélodieux et aiguë des petits oiseaux et le caquet de la rue commerçante se voyaient couvert par les hurlements d’accouchement de madame Düvtersit.
Quand elle réussi à expulser ce fardeau gourmand en nourriture et en énergie, elle fut soulagée, et la douleur disparue. Son mari attendit le verdict : « c’est une petite fille ! » du médecin provoqua une petite joie chez lui. Plus loin, le jeune garçon de quatre ans, qui était en train de jouer, écoutait d’une oreille discrète.
Une sœur ? Mais qu’allait-il bien pouvoir en faire ? Sur le moment, il se contenta de regarder d’un air neutre ce petit être difforme qui prenait un bain. Il y a quarante-cinq années venait de naître Odile Düvtersit, fille d’un couple de bourgeois.
Gentille, douce, charmante, curieuse, simple… Tout les attributs qui pouvaient décrire une jeune fille bien élevée pour l’époque lui étaient destinés. Elle apprit à jouer de la harpe et de la flûte. La devise « Danser, coudre et prier » lui allait à merveille, bien que la jeune fille trouvait ses occupations fort basses. Sa mère en était folle, et sa grand-mère plus folle encore.
Ce fut elle qui, par l’intermédiaire de ses connaissances, fit venir Ezo et sa famille pour qu’il fasse le portrait de la jeune fille, dans l’optique de garder pour toujours sa jeunesse éternelle. A quatorze ans, ses beaux yeux verts virent le jeune garçon brun. Elle eut le coup de foudre pour lui ; pour le retenir et le voir le plus longtemps possible, elle faisait en sorte de le déstabiliser pour qu’il recommence. La famille décida donc de complètement s’installer en Allemagne, ils s’étaient fait au pays plus vite qu’ils ne l’auraient pensé. Lui-même, à force de la refaire, la faisait chaque fois plus belle et, après avoir saisi son petit jeu, il joua lui aussi.
Mais cela était sans compter sur le père de la jeune fille qui commençait à douter des capacités de dessinateur du jeune Russe ; aussi demanda-t-il à ce que le portrait soit fini presto ! Au bout de plusieurs semaines, n’y tenant plus, Ézo vint avec ses parents et demanda au père Düvtersit s’il pouvait se fiancer à sa bien-aimé, mademoiselle sa fille. Quelques peu hésitant au début – et voyant le prestige qui pourrait ressurgir d’avoir un dessinateur de talent dans la famille – le père donna son accord et l’affaire fut conclue.
Portrait d’Odile Düvtersit à 14 ans:
Angleterre:
Spoiler:
Arrivée des Ozero à Londres ; Naissance de Siegfried
Parvenus en âge de se marier, les deux jeunes firent un joli ménage à Brême. Durant leur vingt-et-unième année, Ézo fut appelé à Londres par un représentant en immobilier pour l’aspect « marketing » de son établissement. Malheureusement, cela l’obligeait d’aller vivre à Londres, bien malgré lui. Il laissa sa femme à contre-coeur en Allemagne et partit pour la capitale britannique.
Londres fût une découverte pour Ézo : elle était très dynamique et remplie de personnes pressées et d’usines qui crachaient beaucoup de fumées.
L’employeur de notre héros lui avait trouvé un logement des plus décent, un valet de pied, une femme de chambre, un cuisinier et son marmiton travaillaient pour sa personne ; c’est avec son personnel notamment qu’il perfectionna au mieux son anglais, langue véhiculaire du pays. Au bout de quatre mois passés, et bien qu’il entretenait une relation épistolaire avec sa femme, Ézo demanda à son employeur s’il pouvait faire venir sa dulcinée pour cohabiter avec lui ; il serait près à lui payer la somme voulue pour cela. Réfléchissant un instant, l’employeur demanda si un peu plus de travail en plus ne lui faisait pas peur, seule condition pour accepter sa demande. Fort amoureux d’Odile, il accepta ! Et se rendant au bureau de poste le plus proche, il envoya une lettre à sa femme, lui expliquant qu’il ne pouvait pas continuer à vivre sans elle et qu’il la priait de se hâter à rejoindre le berceau de la Révolution industrielle.
Spoiler:
En recevant la lettre deux semaines plus tard, Odile sauta de joie au vue de la proposition de son mari. C’était l’occasion rêvée pour elle d’aller à la rencontre d’un nouveau pays et d’avoir son aimé près d’elle. On l’avait d’ailleurs vue reprendre des couleurs grâce à cette lettre, elle qui avait perdue l’appétit et le goût aux choses de la vie avait son état déclinant. Sur approbation du médecin, elle fit son bagage pour son voyage et dit adieu à sa famille, ayant versé quelques larmes pour eux, promettant de leur écrire aussi souvent qu’elle le pouvait.
Elle eut grande joie de retrouver son mari au port de Douvres. Il lui fit découvrir la capitale. Elle avait commencé à apprendre ses rudiments d’anglais dans le bateau (« Bonjour » ; « Au revoir » ; « Merci » ; « Je m’appelle… » ; « Je souhaiterais… » ; ect, ect…) et eut la même formation que son mari par le personnel. Elle était souvent accompagnée de la femme de chambre lors de ses escapades dans la ville. Son mari avait lui aussi repris des couleurs, ce qui le motiva pour la somme de travail que son patron avait prévu pour lui, en sus de celui qu’il avait déjà.
Quand ils furent dans leur vingt-cinquième année, Odile annonça à son mari la nouvelle suivante : leurs ébats amoureux avaient portés leurs fruit, elle était enceinte. Ce fut un beau garçon qui vit le jour dans la fin septembre 1866. Le choix du prénom fut laissé à sa mère : elle le prénommerais « Siegfried », comme son grand-père maternel. Très tôt, il se révéla peu intéressé par le dessin, au désespoir de son père qui aurait bien voulu qu’il soit comme lui. C’était un garçon fort joyeux, passionné d’écriture, de musique et de danse, mais aventurier et indiscret dans son comportement. Aussi posait-il souvent des questions, tel que « Pourquoi cette dame a-t-elle de la moustache, comme toi, papa ? ». A cinq ans, cela est excusable mais il fallait fermer à clé l’armoire à confiture, au risque de se retrouver bredouille le lendemain car les bocaux étaient « mystérieusement » vidés de leur contenue la nuit venue.
Bateau pour l’Angleterre:
Rencontre de Sylvia et de Clarence ; Mort des parents ; La déclaration d’amour de Siegfried
Spoiler:
Durant les soirée mondaines, les petits enfants étaient entre eux. C’est ici qu’il fit la connaissance de la petite Sylvia. Rousse comme sa mère qui, disait-on, était une sorcière ; cela était bien fondé, la jeune fille apprenait d’ailleurs quelques choses magique grâce à elle. Les deux enfants se revirent rapidement, les deux familles s’étant plus mutuellement. Sylvia et Siegfried devinrent inséparables très vite, se rejoignant à chaque récréation, près de la barrière qui séparait l’école des filles de celle des garçons. Pendant les semaines d’école, les seuls moments où ils se retrouvaient étaient les cours de danse, comme ils étaient tout les deux de la petite bourgeoisie britannique. Durant ces cours, il y eut un jeune garçon qui attira leur attention et dont ils en firent leur ami : Clarence Goat. Un garçon brun avec un sourire assez joli. Ce furent les « trois petits cochon » du quartier comme on les surnommaient. C’était une merveilleuse période de joie pour tout le monde.
Spoiler:
Quand ils étaient dans leur dizaine, un carnaval fut organisé à Londres, et les enfants y furent à leur aise pour bien se dépenser. Mais Siegfried commis l’irréparable : il venait d’embrasser Sylvia, habillée en nymphe sylvestre, sur le front, et Clarence n’étant pas loin, ce dernier ressentit une pointe de jalousie et d’animosité dans son cœur. Le considérant comme un obstacle entre lui et Sylvia, il se fit plus distant et moins disponible pour jouer à cause de son cœur noircit. Mais un drame dans la vie de son rival le fit soudainement changer de cap : un incendie venait de se déclarer chez les Ozero, et seul Siegfried et le personnel s’en sortit ; les parents avaient brûlés vif. Un point déclencheur qui le fit revenir à lui, le vrai Clarence ! La nouvelle fut tellement surprenant que ses beaux cheveux bruns passèrent au blanc en un instant ; « étrange », direz-vous ? Mais si vous saviez dans quel monde nous vivons, beaucoup de choses vous sembleraient étranges…
A ce moment, le jeune garçon frais et enjoué qu’était Siegfried devint plus calme, plus renfermé, plus sadique à cause du traumatisme causé par cet événement. Heureusement que son ami étant là, sinon il se serait laissé mourir. Siegfried fut adopté par la famille de Clarence, qui employa aussi le personnel de feu les parents Ozero. La famille russo-allemande n’avait pas voulu faire venir le jeune garçon à eux : sa vie était en Angleterre mais ils ont une correspondance régulière.
Ce fut Clarence d’ailleurs qui motiva Siegfried à reprendre la danse, et ils s’entraînèrent sans relâche à danser ensemble. C’est grâce à Clarence qu’il réussit à être plusieurs fois le premier danseur à la demande du directeur de l’époque de l’Opéra, Johann Friedrich Mozart , à 17 ans. Ce qui est, comme on le convient, fortement récent. Ce qui fut fortement récent et qui arriva presque dans le même temps, c’est la déclaration d’amour que fit le brun au décoloré. Ce dernier s’aperçut alors qu’il n’était pas jaloux car lui était amoureux de Sylvia leur meilleure amie, mais que l’autre garçon soit amoureux de la jeune fille. C’est à ce moment qu’ils commencèrent leur romance discrète.
Sylvia et Siegfried:
Clarence et Siegfried:
Les amours brisés ; Le pendentif de Sylvia ; Maintenant…
Spoiler:
Jusqu’en 1885, ce fut une merveilleuse aventure. Les jeunes garçons ne furent jamais inquiétés par quoi que ce soit : leur amitié proche était connue de tous mais de là à ce qu’ils soient amants… Sauf qu’en mars de la même année, alors que Siegfried se rendait à l’appartement de Clarence, quel ne fut sa surprise de le surprendre en train de sodomiser un autre homme que lui.
Malgré toutes les explications du monde que Clarence put lui fournir, Siegfried alla à la police pour dénoncer cet « cet acte contre-nature ». Lors du procès, Siegfried n’y alla pas de main morte pour mettre son infidèle en prison ! Clarence ne dit rien contre son ami. Il avait trop honte pour cela. Au final, les deux hommes en prirent pour dix ans de prison qu’ils purgent encore.
Mais Siegfried avait un autre secret : la sorcellerie qu’il apprenait par Sylvia. Cette dernière était une jeune sorcière assez connu dans son milieu pour sa passion pour les oiseaux dont elle privilégiait les ingrédients, et les métamorphoses. Enfin, des métamorphoses… Plus des illusions comiques d’oiseaux. Elle possédait un petit rubis imprégné de magie qui permettait à son porteur de créer[/b] l’illusion suivante : vous le touchez une fois, les gens vous voient sous la forme d’un oiseau d’eau douce (mais vous êtes toujours sous forme humaine) pendant un quart d’heure, et vous le touchez une seconde fois, l’illusion s’arrête avant son terme. Ces illusions sont causés par le reflet de la pierre dans l’œil de la (ou les) personne(s) ciblée(s)
Spoiler:
Durant l’épidémie de tuberculose en hiver, et malgré tout les remèdes magiques, il était trop tard pour Sylvia. Sur son lit de mort à l’hôpital – il avait mit une protection au préalable pour ne pas être infecté par la bactérie – alors qu’il pleurait, elle lui donna les indication pour trouver ce pendentif qu’elle avait caché chez elle. Quand il le trouva, il se rendit compte à quel point ils s’aiment énormément. Son enterrement fut des plus douloureux et il entra dans une grande mélancolie qui perdure encore. Utilisant bien sûr l'objet magique pour lui-même, il compris maintenant l'origines des migraines dont souffrait Sylvia lorsqu'il lui rendait visite à certains moment. Les maux de têtes permettent malgré tout de modérer l'utilisation de son joyaux magique. S'il vous arrive de vous balader dans les parcs de Londres, et que vous apercevez un beau cygne dans un des lacs... Qui sait, peut-être que Siegfried avait envie de faire trempette, hé hé ! Quand il rendit visite à Clarence en prison, et qu’il lui appris la terrible nouvelle, ce dernier n’eut aucune réaction ; la prison l’avait aussi changé, et l’amant était mort de maladie. Mais Clarence, lui, était mort de l’intérieur, c’était une coquille vide.
Au final, il n’était pas non plus très vivant lorsqu’il sortit de sa dernière présentation à l’Opéra de Londres. C’était aujourd’hui l’anniversaire de mort de ses parents…
Spoiler:
Le pendentif:
IV. DERRIÈRE L'ECRAN.
Prénom/Surnom: Mr. E Âge : 17 Autres comptes : une jolie directrice rousse Comment avez-vous découvert le forum : partenariat et voir plus haut Comment trouvez-vous le forum : Je l’aime, je l’aime !!! Avatar du personnage : Fakir – Princesse Tutu
Sujet: Re: Que vibre la musique [FINI] Sam 13 Aoû - 1:56
Heeeellow ! Alors, nous avons ouïe dire de base que tu allais prendre un personnage d'une Fable de la Fontaine. Jusque-là, no soucis ! Le problème, c'est que là, ton Sieg' vient du Lac Des Cygnes ... qui n'est en aucun cas une oeuvre écrite, c'est une oeuvre musicale. En gros, c'est ce que dit le règlement, c'est que tout personnage sortant d'un conte, d'une pièce de théâtre (etc...) est jouable, donc tout personnage qui a un jour eu son nom posé sur du papier. Là c'est différent, ce sont des notes, et des personnages inventés par rapport à une musique. Donc en aucun cas ce personnage n'a une histoire autre que celle du compositeur qui l'a crée :/
Du coup, il y a un papier écrit duquel viendrait ton personnage ^^ ?
Benno
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Siegfried Ozero
Sujet: Re: Que vibre la musique [FINI] Sam 13 Aoû - 2:26
Bonsoir William !
Non, je n'allais pas choisir un personnage de fable : je changeais mon prédéfini (Catherine Quertan) pour la Fille de la fable éponyme car il était "Raiponce" et j'ai fait une fleur à Cait en le lui laissant.
Pour le problème de l'écris (j'ai déjà changé "Légende" par "Conte") je ne sais pas si tu a lus ma note en dessous :
Citation:
Note : le conte allemand fut popularisé par le ballet de Piotr Illich Tchaichovsky en 1876
A l'heure où tu dois lire ces lignes, ou je dors, ou je recherche activement le nom de l'auteur (dire que j'avais tout sauf ça et que j'ai du tout recommencé...) qui n'est pas donné. Mais on s'accorde à dire que la trame de l'intrigue serait inspirée de l'histoire du Voile dérobé extrait d'un recueil en 5 tomes de contes allemands de Johann Karl August Musäus.
Etant donné que c'est un collecteur et que je n'ai le livre chez moi, je n'arrive pas non plus à trouver les (pré)noms (s'il y a) des personnages de l'histoire. Est-ce que cela te satisfait pour une version écrite ?
Edit du 13/08 à 02:28 : je change pour "Le Voile dérobé" pour rendre à César ce qui est à César.
:levellove:
The Cheshire Cat
Messages : 1062 Penny Black : 966 Date d'inscription : 18/12/2014 Age : 34
Feuille de personnage Métier/Occupation: Gérant du Chafouin Palace Relations:
Chester Winks
Sujet: Re: Que vibre la musique [FINI] Sam 13 Aoû - 3:00
Hey hey o/
Pardon, c'est moi qui ai livré une fausse information à propos de la Fable, j'avais mal compris l'histoire. Enfin c'pas bien grave.
On a cherché d'où venait la légende du Lac des cygnes par écrit (non musical), mais on avait pas trouvé quelque chose de concret sur lequel se baser (ou plutôt, j'avais seulement trouvé que c'était inspiré de contes nordiques et russes, sans plus de précisions. On devait de fait se baser que sur le ballet). Du coup, tu as trouvé pour nous un titre plus évocateur à propos du conte que tu peux utiliser. Est-ce qu'il s'agit bien de ceci ?
Benno
Messages : 15 Penny Black : 57 Date d'inscription : 09/08/2016
Siegfried Ozero
Sujet: Re: Que vibre la musique [FINI] Sam 13 Aoû - 17:33
Bonjour à vous !
Pas de problèmes, amie, nous faisons tous des erreurs.
C'est bien le conte dont tu nous donne l'adresse dont je parlais, merci. Je tiens à préciser cependant que lorsque j'avais proposé Von Rothbart, il m'avait été donné le feu vert, ne m'ayant rien objecté sur le personnage. Voilà, juste pour préciser le pourquoi j'avais choisis ce personnage.
:levellove:
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Sujet: Re: Que vibre la musique [FINI] Mar 16 Aoû - 17:29
Hello ~
Je m'occupe de ta fiche, mais pour te valider, il va falloir modifier et rajouter quelques petites choses. D'abord, merci pour les corrections, il reste des fautes çà et là, mais les phrases sont déjà mieux tournées :)
Pour l'histoire : elle est correcte en elle-même, mais tu ne parles pas des conséquences de la magie. Il faut aussi préciser que les illusions sont dues au reflet du pendentif dans l’œil de celui qui en est la cible. De plus, il faudrait réorganiser ton histoire : des spoilers dans des spoilers, ce n'est pas très simple à suivre.
J'ai aussi une toute petite remarque concernant le physique : quelle taille fait-il ? C'est quelque chose d'important pour les rps, pour savoir où les personnages doivent regarder !
Une fois ces modifications faites, je pourrai te valider ♥
Benno
Messages : 15 Penny Black : 57 Date d'inscription : 09/08/2016
Siegfried Ozero
Sujet: Re: Que vibre la musique [FINI] Mar 16 Aoû - 22:09
Bonsoir Mina !
Ce que tu m'a demandé de modifier a été fait. J'ai tout de même laissé les musiques sous spoiler pour qu'elles prennent moins de place.
:levellove:
Invité
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Sujet: Re: Que vibre la musique [FINI] Mer 17 Aoû - 14:00
Tu es validé !
Et voilà, c'est tout bon ! Fais attention aux fautes néanmoins (se relire à haute voix aide bien) mais surtout, amuses-toi bien avec ce nouveau perso ♥
Tu peux maintenant aller rp sur le forum ainsi que sur la chatbox (sans en abuser). N'oublie surtout pas d'aller tout de suite réserver ton avatar, afin d'être unique en ton genre. Nous nous occupons d'ajouter automatiquement sur la liste l'origine de ton personnage s'il est réincarnation. Si tu n'as pas encore de partenaire(s) en vue, tu peux faire une recherche rp et/ou de liens. Ensuite, tu peux créer une fiche de lien pour gérer tous tes nouveaux copains. Puis, si besoin, tu peux demander un logement quand tu seras bien lancé(e). Tu as la possibilité t'inscrire sur la liste des métiers si tu es commerçant(e) ou médecin. Si tu fais parti d'un organisme particulier, comme par exemple Scotland Yard ou le Palais des Fleurs, tu y seras ajouté automatiquement. Et enfin mais surtout, si tu as des suggestions ou des questions, n'hésite pas à contacter l'administration.
Amuse-toi bien !
Le staff ~
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Sujet: Re: Que vibre la musique [FINI]
Que vibre la musique [FINI]
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