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Suite à l'épidémie de tuberculose et à l’abus de sorcelleries au cours de cette triste période, les Pénitents, une milice sans pitié qui se veut la main armée de Dieu, parcourent toujours les rues. La Reine a-t-elle perdu la tête ou le contrôle ?

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Le Chat-rles Botté.
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 :: A Fascinating story :: Fiches de personnages :: Fiches abandonnées
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MessageSujet: Le Chat-rles Botté. Le Chat-rles Botté. EmptyVen 19 Fév - 22:46


I. CHARLES POTTS.


• NOM : Potts.
• PRÉNOM : Charles.
• NATIONALITÉ : Anglaise.
• ÂGE : 28 ans.
• SEXE : Homme.
• ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
• MÉTIER : Garde de la Reine.
• SITUATION FINANCIÈRE : Aisée.
• OCCUPATIONS/PASSIONS : Défendre l’honneur de sa dame et aiguiser sa lame.
• GROUPE : Contes.
• HISTOIRE D'ORIGINE : Le Chat Botté du conte éponyme.


II. LES DESCRIPTIONS.


CARACTÈRE



Courageux • Opportuniste • Loyal  • Matérialiste • Rusé • Imprévisible

Il y a, dans les couloirs du palais de Sa Majesté, un chat de gouttière qui se promène en toute impunité. Une bête athlétique, au pas aussi agile que ses répliques. Les regards se baissent pour le saluer, se demandant bien ce qui peu trotter dans ses pensées. Le Maître chat est un homme que l’on respecte, à qui l’on demande conseil et qui semble connaître tous les recoins du palace, ses petits passages secrets. Pire, il est si difficile à saisir que l’on pourrait penser qu’il s’en invente. Personne n’a véritablement l’impression d’être près de Charles, encore moins de pouvoir le cerner. Pourtant tout à l’air d’être là, à la vue de tous. Un homme sérieux, dont les pensées font preuve d’une logique aussi implacable que simple. Un garde discipliné qui montre l’exemple et se passionne pour les passes d’armes en tout genre. Un calme qui déconcerte, comme si rien ne le surprenait jamais véritablement. Une petite blague glissée ici ou là sans trop qu’on ne s’y attende, montrant que la rigidité est due au devoir plus qu’à un trait de caractère solidement ancré. Sa compagnie ne semble pas si désagréable, lorsqu’on y pense comme cela. Mieux, n’hésitant jamais à combattre et à mener ses troupes plutôt qu’à les commander, il porte avec merveille son titre de chef de la Garde de la Reine. Une âme peu curieuse pourrait arrêter ici ses recherches, se contenter de ces quelques impressions et lui accorder sa confiance sans plus de réflexions. Il n’aurait sans doute pas totalement tort de le faire, pour peu qu’il se trouve dans le bon camp. Pour vous autres, petits indiscrets qui cherchent à en savoir plus et à vous prouver toute la vraisemblance du personnage, poursuivons notre petite étude.

Lorsque l’on commence véritablement à le connaître, on réalise qu’on ne le connaît pas. Secret, il garde ses pensées pour lui-même, ne se confiant que très rarement. Il porte ses fardeaux seul, il les rumine en silence et prépare ses plans sans s’encombrer de l’avis d’autrui. Lorsque quelque chose le dérange ou qu’une intuition pointe le bout de son nez, c’est jusqu’au bout qu’il mène l’enquête, trop souvent sans se soucier des répercussions sur son entourage ou de principes aussi inutiles que « le respect de la vie privée ». Vous voyez sans doute déjà de quoi je parle. Charles est farouche et intraitable dès que le nom de ce cher Gauderic est mentionné, convaincu qu’il y a anguille sous roche. Notre félin ne quitte donc que rarement son ombre, à la recherche de preuves pour étayer ses soupçons. Si ses manières maniaques et questionnables s’arrêtaient là, ce ne serait pas si mal, mais vous vous doutez bien que ce n’est pas le cas. Attaché à ses idées et à ses méthodes, c’est de façon régulière qu’il s’amuse à se faire passer pour un intrus, histoire de mettre à l’épreuve l’efficacité de la Garde Royale. Ses petits stratagèmes ont d’ailleurs fait la vie dure à ses hommes à plus d’une reprise. Tout cela mis ensemble, il est aisé de réaliser qu’une certaine insécurité l’habite. Sans doute est-ce dû à son passé et à tout ce qu’il a traversé pour devenir ce qu’il est. La simple idée de perdre ce confort acquis par le sang et la sueur suffirait à lui donner d’horribles cauchemars. Avare? C’est sans doute le meilleur terme, oui. Tout ce qui pourrait le conduire à perdre sa position est donc traité sans le moindre délai, des failles dans la sécurité jusqu’aux rumeurs douteuses à l’encontre de sa chère Katherine.

Ah, la Reine! Il n’y a pas, en ce monde, d’autre femme qui puisse s’y comparer. Si douce, si belle et si tendre. Qui aurait pu croire qu’un être aux apparences aussi agréables et invitantes pourrait posséder tel caractère, une telle aptitude à régner. Charles l’admire pour tout ce qu’elle incarne, se souciant bien peu du sort du peuple emprisonné dans sa main de fer. N’est-ce pas elle qui fut capable de mener à l’échafaud son premier mari, le genre d’exploit qu’aucune dame de Londres ne peut se vanter d’avoir accompli? Si certains pourraient trouver ces raisons bien superficielles pour jurer fidélité et dévouement à jamais, il n’en fallut pourtant pas plus pour le Maître chat. Ayant décidé de se munir d’un destin extraordinaire et d’une vie qui n’aurait pas d’égale, il n’y a pas meilleure compagne. Sans même la connaître intimement, Charles l’admire et la désire plus par vanité que par amour, bien que la limite devienne de plus en plus floue au fil des ans. Évidemment, c’est un secret qu’il garde farouchement, sans pourtant être sourd aux rumeurs de couloirs. Ce genre de choses fini toujours par se savoir. Sa plus grande ambition est donc de réduire ce fossé qui les sépare, quand bien même il n’a aucune idée de ce qu’il ferait ensuite, surtout étant donné que le poste de Roi ne l’intéresse même pas. Pour l’instant, il se contente de chercher la faille dans l’aura lumineuse du Prince Gauderic, allant parfois jusqu’à s’allier au petit frère de la Reine afin d’encourager leurs manigances respectives.

Lorsqu’il sort des murs du palais royal, son regard semble se faire plus hautain, comme si ce qu’il voyait le dégoûtait. Ayant trimé dur pour en arriver là où il est, Charles n’aime pas se faire rappeler ses origines ou trainer avec des gens de plus basse ambition. Sa sympathie est donc plutôt difficile à s’attirer, considérant son passé et sa tendance à croire que l’on a que ce que l’on mérite. Certes, il n’est pas pour autant méchant à proprement parler, juste indifférent. Seuls les gens de bonnes famille méritent son respect puisqu’il pourrait en avoir besoin dans un avenir plus ou moins rapproché, sait-on jamais. Également, notre Maître chat n’a craintes de charmer les belles demoiselles, ne serait-ce que pour passer le temps et par égard des conventions. À son âge, il est après tout anormal de n’être toujours pas marié et le fait qu’il se réserve à la Reine ne constituerait pas une excuse valable. Il serait des plus nuisible que l’on spécule sur son orientation sexuelle. C’est donc par dépit qu’il préfère passer pour un homme difficile, éconduisant les belles pour un caprice ou un autre, non sans avoir pris le temps de les courtiser.


PHYSIQUE


Du haut de son mètre soixante-quatre, Charles n’est pas d’un gabarit particulièrement effrayant. Son corps est d’ailleurs plutôt fin et svelte, ses muscles cachés par son uniforme de garde. Il est en définitive plutôt facile de ricaner face à lui, s’imaginant à tort qu’il ne posera pas le moindre défi en combat singulier. C’est là la plus grande erreur puisque, fine lame et gaucher, le Maître chat sait tirer profit de sa vitesse et de sa précision pour l’emporter. Possédant une forme physique exemplaire des fruits d’un travail rigoureux et d’une discipline de fer, notre protagoniste n’est pas un adversaire à prendre à la légère. Ceci étant dit, les capacités martiales d’un homme ne font pas son joli minois. Ce qui vous intéresse ici, je le sais, est d’un ordre plus esthétique que pratique et je m’efforcerai donc de combler humblement vos attentes. Conformément à ce que l’on pourrait attendre de tel personnage, il n’est pas fait de dentelle. C’est même une odeur de sueur et de poudre à canon qui l’accompagne la plupart du temps, cette dernière étant due à ses entraînements quotidiens au tir. Ne venez pas croire par là qu’il est malpropre, au contraire -sa chevelure lisse et impeccable en est d’ailleurs un bien bel exemple-, mais l’exercice physique ne se fait pas sans effort. Également, ses mains sont parcourues de fines cicatrices ça et là en plus d’être rudes, trop habituées à tenir l’épée. Comme si ces caractéristiques viriles ne suffisaient pas à révéler ses origines, son visage est également serti d’une vilaine balafre, souvenir d’une confrontation mémorable. Complétons le tout par une démarche plus assurée et agile que contenue et calculée comme celle des nobles et le portrait est bon.

Notre épéiste provient d’un milieu fort moins aisé que ce qu’il tente de faire croire et cela se ressens malgré ses nombreux efforts. Ses paroles sont travaillées et le langage soutenu, jusqu’à ce qu’il s’énerve ou au contraire se sente assez à l’aise pour oublier de feindre une nature qui n’est pas la sienne. Le regard, pour sa part, est d’un bleu pénétrant et rare. Dénués de cette gêne pourtant élémentaire dans le milieu où il évolue, il en faut peu pour que ces iris mettent mal à l’aise ou, au contraire, inspirent la confiance et le respect. La mâchoire est bien définie, les traits relativement délicats et tout de même appréciables. Les épaules solides, mais loin d’être aussi larges que celles de certains compatriotes. Ses jambes sont plus longues que le tronc et ses pieds reposent confortablement dans ses bottes fétiches. Car oui, Charles a certaines préférences vestimentaires, passant étrangement par son grand amour des cols de fourrure, des bottes et des gants. Bien sûr, le chapeau est également un élément clé, mais il préfère généralement le porter sous le bras ou l’abandonner quelque part lorsque l’occasion se présente, l’accessoire étant nuisible en combat plus qu’autre chose. Il ne se départit jamais de ses armes, accrochées à sa taille. L’épée habite son côté droit et son pistolet le gauche, lui permettant d’être paré à toute éventualité.

En société, l’on semble hésitant à son sujet. Si les autres soldats ont appris à le respecter tel qu’il est, les nobles n’hésitent pas à le regarder en haussant un sourcil. Son côté actif et mystérieux dérange, surtout provenant d’un individu dont les manières connaissent parfois quelques ratés maladroits. S’il n’était pas de ses faits d’armes, il y a fort à parier que plusieurs hommes de cette caste naturellement avantagée le regarderaient de haut sans y penser à deux fois. Les demoiselles, pour leur part, semblent plutôt mitigées. S’il n’est pas le parti le plus envoûtant, sa position sociale n’est pas mauvaise et certaines aiment rêver d’un peu de fantaisie. Charles est donc le garde séduisant donc plusieurs rêvent en toute naïveté adolescente, pour mieux être soulagées de ne pas devoir l’épouser. Juste de quoi fantasmer être une personne importante, gardée par le plus compétent et le plus rusé de tous, sans devoir endurer ses traits plus rustres et naturels au quotidien. Il est un homme d’une aventure, mais certainement pas d’une vie.


III. L'HISTOIRE.



Le Chat Botté de Charles Perrault
Lien vers le conte complet : www

Il était une fois, un meunier qui possédait un moulin, un âne et un chat. À sa mort, il légua chacun de ses biens à l’un de ses trois fils, selon leur ordre de naissance. Le dernier né, à son grand regret, hérita donc du félin. Il s’en trouva bien malheureux, certain que sa vie était terminée puisqu’on ne pouvait pas gagner sa vie à l’aide d’un chat. Celui-ci lui prouva pourtant le contraire, demandant un simple sac et une paire de bottes, en échange de quoi il ferait de son maître un homme riche. Jouant de ruses et de quelques mensonges, il réussit à inventer de toutes pièces l’empire du Marquis de Carabas, lui procurant des terres, un château et, ultimement, un mariage avec la plus belle des princesses.

***

Notre incarnation du Maître chat est née dans une famille modeste, un peu à l’écart de Londres. Il s’agissait d’un gamin ordinaire que tout destinait à une vie tout aussi quelconque, parsemée de misères et de souffrances. Sixième né d’une famille de boulanger, il était déjà convenu qu’il n’hériterait jamais de rien et que, tout compte fait, il n’était pas si nécessaire que ça. L’entreprise était après tout petite et les ventes difficiles. S’il eut été un chat, on aurait sans doute pensé à le manger puisqu’il n’aurait pu avoir aucune autre utilité réelle. Cette époque étant moins à cheval que la nôtre au sujet des droits des enfants, aucun voisin ne fut choqué lorsqu’il fut envoyé seul à Londres avec une bourse et un morceau de pain. Âgé de neuf ans, Charles était laissé à lui-même, condamné à se faire une place dans le monde par ses propres moyens. Heureusement, cette vie de misère le força à développer cette ingéniosité qui allait le sortir du trou. À force d’aller et venir, de regarder le monde évoluer autour de lui, le jeune garçon eu une idée. Il dépensa ses pièces afin d’acheter de beaux vêtements et du papier à lettre, demandant ensuite vendeur d’y rédiger un missive pour lui. Cela fait, il pu mettre son plan pour une vie meilleure à exécution, espérant que l’homme ne lui avait pas menti en prétendant savoir écrire convenablement. C’est à la porte d’un vieil instructeur de l’académie militaire que notre Maître chat alla cogner, s’annonçant sous le nom de Charles Wellington, envoyé par son père, le Baron Wellington de York. Il remit l’enveloppe contenant sa fausse lettre au secrétaire du combattant aguerri, celui-ci lui demandant de se présenter le lendemain pour rencontrer l’homme de la maison et obtenir sa réponse.

C’est donc à l’aurore que Charles se présenta, tout pimpant et espérant que son beau costume n’avait pas trop souffert d’une nuit à l’extérieur. Le maîtres d’armes, monsieur Potts, le reçu cette fois en personne, non sans un air affreusement sceptique. Le jeune garçon reformula sa demande, s’appuyant fortement sur la missive prétendument écrite par ce fameux Baron inventé de toutes pièces. Malheureusement pour lui, le vieil homme en avait déjà vu de toutes sortes et le renvoya, considérant cette histoire louche et sa toilette laissant à désirer. Amer de sa défaite, mais ne baissant pas les bras, Charles commis un nouveau vol ce soir là. Le surlendemain, il revenait avec une bourse pleine de bijoux et autres présents. À nouveau, il s’annonça comme le fils du Baron Wellington, affirmant que son père était prêt à débourser d’avantage pour son éducation de grande importance. Énervé qu’on lui fasse ainsi perdre son temps, monsieur Potts lui signifia bien que l’or et autres présents ne signifiaient rien pour lui. Il avait juste assez de richesses pour bien vivre et, depuis le décès de sa femme, n’aurait rien à faire de pareils bijoux de toute façon. Déçu, mais également animé par cette sensation de défi, Charles reparti en se demandant ce qu’il pourrait bien faire, maintenant. La réponse se trouvait au creux de sa bourse, grâce à ses nombreux larcins.

Il échangea ses prises contre l’œuvre d’un artisan, un sceau frappé d’un lion, afin de cacheter une nouvelle missive. Une fois de plus, il rajouta quelques pièces pour qu’on écrive une lettre factice pour lui. Attiré par l’appât du gain facile, l’homme s’exécuta sans poser de questions. Avec le reste de l’argent, il se procura une corbeille de fruits, résistant par simple orgueil à l’envie de tout manger. Pour la troisième fois, le Maître chat se présenta à monsieur Potts au nom de son père, toujours occupé à York. Il présenta humblement au vieil instructeur ses sympathies, pour la mort de sa femme, et réitéra sa demande avant de se retirer, sans attendre la réponse de l’homme. Cette fois, le compte serait bon, forcément. À tout le moins, c’est avec cette conviction qu’il se dirigea vers sa petite cachette, là où il dormait, dans le grenier d’une vieille auberge. Il aurait dû s’attendre à ce que se pavaner avec une bourse pleine et des vêtements relativement soignés attire l'attention. Un trio de malfrats décida donc de le suivre, planifiant de le détrousser et, pourquoi pas, de le jeter dans la Tamise. Quel coup de chance insolente ce fut. Monsieur Potts, dont la curiosité avait été piquée par trois fois maintenant, avait décidé de le faire suivre afin de voir si ses affirmations étaient véridiques. C’est donc le secrétaire qui lui sauva la peau, le ramenant à la demeure de son maître, non sans quelques blessures. On le garda pour la nuit et il fut nourri, lavé et se vit offrir de nouveaux vêtements.

Au petit déjeuner du lendemain matin, Charles passa aux aveux, désolé et encore terrorisé des événements de la veille. Il avait beau être endurci et débrouillard, un enfant de dix ans qui échappait de si peu à un funeste destin n’en était pas moins marqué à vie. Sans doute adoucit par le deuil et par l’absence d’héritier à qui partager son savoir et sa vie, monsieur Potts décida de se montrer clément et lui offrit un poste à sa résidence. S’il aidait aux tâches ménagères, il serait nourri et logé, mais sans plus. Sa basse naissance ne lui permettrait rien d’autre, de ça l’ex-soldat était convaincu. Ne demandant pas mieux, notre protagoniste se plia à toutes les conditions de son bienfaiteur avec la plus grande joie et beaucoup de soulagement. Il avait réussi à échapper à la rue, le reste ne pourrait qu’aller mieux. Son véritable périple ne faisait que commencer. De jour, il travaillait de tout son saoul pour quelques bouchées de pain et le soir, il s’introduisait dans la bibliothèque de son nouveau maître et feuilletait les ouvrages, tentant vainement d’en déchiffrer le sens. S’il pouvait apprendre à lire et à écrire, ses horizons n’en seraient qu’agrandis. Une nuit, il fut pris la main dans le sac par ce même secrétaire qui lui avait déjà sauvé la vie. Le garçon se répandit en excuses, mais ce ne fut pas nécessaire. S’étant lui aussi prit d’affection pour l’enfant, il accepta de lui enseigner ce qu’il savait, à condition que cela n’affecte pas la qualité de son travail.

Les jours passèrent de cette même façon et devinrent des semaines, des mois et finalement des années. Il eut l’occasion, auprès de ces deux hommes qui le traitaient maintenant presque comme un fils, de recevoir une éducation plus élaborée que tout ce qu’il aurait jamais pu espérer, allant de la géographie de la Grande-Bretagne aux mathématiques de base en passant par l’étiquette qui convenait aux serviteurs de son rang. Ce n’est que lorsqu’il atteignit sa quinzième année qu’il demanda à parler en privé avec monsieur Potts. La requête était grande. Ayant eu maintes fois l’occasion de prouver sa loyauté et de se rendre utile, Charles voulait se voir offrir la chance d’intégrer l’académie militaire afin de servir sa nation. Y ayant lui-même déjà enseigné pendant de longues années après avoir pris sa retraite en tant que garde royal, le vieil homme était le mieux placer pour l’y faire entrer, ce que notre Maître chat n’était pas sans savoir depuis le début. Demeurant hésitant, Potts décida de lui proposer un marché. Durant une année entière, il lui ferait subir les entraînements quotidiens des futurs gardes et le mettrait à l’épreuve à de nombreuses reprises. S’il arrivait à s’en acquitter tout en accomplissant son travail à la résidence Potts et qu’il désirait toujours poursuivre son objectif, le bienfaiteur s’engageait à l’y faire entrer. Autant vous dire que cette année fut très, très rude. Pourtant, Charles était motivé et pour rien au monde il n’aurait abandonné. L’année de ses seize ans, notre protagoniste intégra les rangs des nouvelles recrues.

Il y trima dur pendant de nombreuses années, y apprenant à combattre et à faire partie d’une équipe autant qu’à en gérer une. Il devint vite apparent que la maîtrise de l’épée lui venait tout naturellement, sans compter que le fait qu’il manie son arme de la gauche lui conférait un avantage certain en combat singulier. Il s’illustra également par sa créativité et son ingéniosité, développés par de longues années de pauvreté. Lorsque Charles acheva sa formation et qu’il intégra l’armée, le vieux monsieur Potts lui fit part d’une décision de la plus haute importance, prise après des mois de réflexions. Il avait décidé d’adopter l’adolescent, faute d’héritier légitime, puisque ce dernier avait su se montrer digne de la chance qu’on lui avait donnée. Sa vie ne serait plus jamais la même. Ses efforts payaient enfin. Porteur d’un nouveau nom acquis à la sueur de son front, le Maître chat débuta son service militaire. Il n’en revint qu’une autre poignée d’années plus tard, fier de son expérience et marqué à jamais en plein visage.

Ayant déjà fait tout ce chemin, il n’aurait pas été étonnant qu’il décide de s’en contenter, de vivre tranquillement cette vie qu’on ne lui destinait pourtant pas. Ce serait bien mal connaître notre protagoniste. Il en voulait plus, encore plus et toujours plus. C’est donc pour cela qu’il postula au titre de garde du palais. Il s’agissait d’une affectation plus noble, moins risquée et plus profitable. Si sa naissance le condamnait à être refusé, cette adoption et l’homme qui en était à l’origine n’étaient pas à négliger. Ayant lui-même déjà occupé cette fonction dans son  jeune temps, le vieux monsieur Potts fit jouer son réseau de contacts pour faire entrer son fils adoptif en poste. Il avait alors vingt-trois ans. Quelques semaines après ses débuts en tant que garde, à la grande porte du château, il lui fut donné la chance d’apercevoir pour la première fois la Reine Katherine. Charles avait eu l’occasion d’entendre maintes histoires à son sujet et de s’en forger une idée bien précise, qui ne cadrait pas du tout avec la vision qu’elle lui avait offerte en ces quelques secondes. Cela créa en lui une immense curiosité, un besoin à assouvir.

Jouant d’opportunisme, notre protagoniste trouva le moyen de remplacer un collègue, en poste dans la salle du trône et ses environs. Ce faisant, il pu observer d’avantage la souveraine, comprenant du même coup à quel genre d’individu il avait affaire. Cette femme n’était comme aucune autre. Quelque chose dans son amour de sa position, de son pouvoir. Son brin de coquetterie peut-être, ses manières que Charles n’aurait jamais réussi à imiter. Forte et déterminée, Katherine était à la fois tout ce qu’il était et tout ce qu’il aspirait à devenir, sans que ce ne soit jamais possible. Mit face à un nouveau défi, c’est par ses méthodes habituelles que le Maître chat réagit. À force de travail acharné, de discipline et d’une ou deux opportunités saisies au passage, il allait monter, encore et toujours. Il allait s’approcher d’elle autant qu’il le pouvait. Cette femme serait son soleil, son trésor. La seule dont il voulait être l’égal, tout en sachant trop bien que cette marche là était beaucoup trop haute pour lui. Sans doute était-ce justement pour cela que Charles s’y attacha autant.

Les années passèrent et le jeune homme ne cessa de produire d’excellents résultats, gagnant la confiance de ses frères d’armes autant que de ses supérieurs. On l’affecta à de plus grandes responsabilités, graduellement, et il se porta toujours volontaire lorsqu’on avait besoin d’hommes pour des tâches plus difficiles. Également, il ne prit jamais de femme et ne songea pas à établir sa propre famille, contrairement à ses frères d’armes, ce qui lui permit une ascension bien plus constante. À quelques reprises, des compagnons tombèrent même mystérieusement malades avant une mission importante et le Maître chat en profita allègrement. Ses faits d’armes furent bientôt reconnus et une aura imposant le respect commença à se former autour de lui, lentement, mais sûrement. Il n’y a que deux ans que Charles est devenu le Garde de la Reine, le fameux chef de la garde royale. Pourtant, il ne s’est pas écoulé un jour depuis sans qu’il n’honore son devoir et qu’il se dévoue corps et âme à sa souveraine, caressant toujours ses ambitions irréalistes.

Lorsque sa Dame partit pour la France, Charles insista pour l’accompagner. Sa vie comptait bien plus que n’importe lequel des trésors du palais, d’autant plus que ses hommes avaient toute sa confiance pour tenir les lieux en son absence. S’il s’était douté de la catastrophe qui allait en résulter, sans doute y aurait-il réfléchi à deux fois. Depuis son retour au palais, tout son temps libre passe dans l’analyse des événements de cette fameuse journée, à la recherche de nouvelles mesures à appliquer pour que ce ne se reproduise plus jamais. Également, c’est d’une main de fer qu’il surveille les travaux de réparation, prêt à faire arrêter le moindre ouvrier dont l’attitude pourrait éveiller sa suspicion. De tels actes à l’encontre de la Reine étant impardonnables, les membres du Front de Résistance Magique n’ont pas intérêt à croiser le chemin du Maître chat.


IV. DERRIÈRE L'ECRAN.

Prénom/Surnom: Jusqu’à maintenant on me connaissait ici sous le nom d’Erika.
Âge  :  21 ans.
Autres comptes : Considérant que je reroll Erika au lieu de me faire un DC, je n’ai aucun autre compte.
Comment avez-vous découvert le forum : Par Robiiiin!
Comment trouvez-vous le forum : Je l’aime beaucoup <3
Avatar du personnage : Je n’ai pas conservé l’avatar proposé, mais j’ai tout de même choisi un Leon x) Squall Leonheart de Final Fantasy VIII.


FICHE PAR FALLEN SWALLOW

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MessageSujet: Re: Le Chat-rles Botté. Le Chat-rles Botté. EmptySam 20 Fév - 11:19
(Re)Bienvenue parmi nous, monsieur chat !

Bon courage pour la validation de ta très jolie fiche ♥
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The Cheshire Cat
Chester Winks
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MessageSujet: Re: Le Chat-rles Botté. Le Chat-rles Botté. EmptySam 20 Fév - 12:09
Rebienvenue ami chat ♥
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MessageSujet: Re: Le Chat-rles Botté. Le Chat-rles Botté. EmptySam 20 Fév - 15:41
Rebienvenue :)
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MessageSujet: Re: Le Chat-rles Botté. Le Chat-rles Botté. EmptySam 20 Fév - 17:28
Hello camarade, re bienvenue à toi *\o/*
Et heureux de te voir prendre ce beau petit predef

Malheureusement, je ne vais pas pouvoir te valider tout de suite, il y a quelques points qui, à mes yeux, méritent d'être repris.

D'abord, le résumé du conte. Nous n'acceptons pas les copier/coller. Tu peux linker une version du conte, bien sûr, mais en ce qui concerne le résumé lui même, il faut que ce soit le tien, avec tes mots, sinon ça n'a pas d'intérêt, car tout le monde peut googler le conte si besoin.

Ensuite, les vols. Ton perso a à peine 10, mais il est capable de voler à plusieurs reprises des beaux habits et des bijoux ? Il passe à côté d'une grande carrière de voleur en entrant dans la garde ! S'il est doué au point que des malfrats partent à sa poursuite parce qu'ils considèrent qu'il représente une menace pour le business. J'aimerais donc que tu atténues un peu tout ça, si possible.

Sinon, sur le fond, c'est très bien, tu respectes le predef (quoique le predef me semblait sous entendre une plus grande amitié/confiance entre ton perso et la reine ? Avec ta fiche, je n'ai pas l'impression qu'elle se soucie de son existence), c'est très détaillé, il a des qualités et des défauts, et son parcours correspond au conte d'origine

Voilà voilà, si tu as des questions / remarques / protestations, comme tu le sais, on est là èwé

Bon courage et préviens moi quand ce sera bon o/
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MessageSujet: Re: Le Chat-rles Botté. Le Chat-rles Botté. EmptySam 20 Fév - 21:50
Merci de t'être penché aussi rapidement sur ma présentation =)

> Le conte : J'ai retiré les extraits du conte original pour le remplacer par un court résumé écrit par mes soins. J'ai tout de même laissé le lien vers le conte complet puisque bon, comme il était déjà là. Également navré de ne pas avoir directement écrit de résumé, comme il s'agissait d'une histoire relativement courte contrairement à d'autres, j'avais crû bon de l'inclure au complet.

> Ensuite pour les vols, considérant l'époque qui ne possédait pas encore, à ma connaissance, de systèmes d'alarmes ou autre choses du genre, l'idée qu'il entre par effraction dans une boutique à la nuit tombée ne me semblait pas si tirée par les cheveux. J'ai néanmoins modifié ce point, lui faisant acheter ses vêtements avec le reste d'argent donné par ses parents plutôt que de les voler, au même moment où il achète le papier à lettre. Le changement de vêtements pour la seconde visite a été supprimé et si le vol de bijou est toujours là, le trio qui l'a suivit et attaqué l'a fait en frappant au hasard plutôt qu'en le visant pour ses méfaits. C'est donc son allure relativement soignée pour un jeune garçon seul qui attire leur attention plutôt qu'une quelconque réputation.

> Pour ce qui est de la relation entre Charles et la Reine, j'avoue ne pas avoir ressenti le besoin de pousser d'avantage sur cette relation, sans doute à cause de ma façon de la percevoir. C'est un peu évident qu'ils ne peuvent pas être proches dans le sens d'intime et je les imaginais plus basés sur une sorte de respect mutuel qu'un véritable dialogue, comme une relation silencieuse qui évolue et existe par les actes plutôt que par des mots. J'ai donc reprit le principe du "show, don't tell" que j'aime tant en me contentant de présenter les faits qui parlent d'eux-même. Charles qui fait tout pour s'en rapprocher et qui l'admire, jusqu'au point de devenir chef de la garde. La Reine qui lui fait assez confiance pour le nommer à ce poste. Charles qui réussi à la convaincre de le laisser l'accompagner en France plutôt que de rester au château durant son absence. S'il n'y avait pas là un minimum de confiance et respect entre le duo, les choses se seraient simplement passé autrement. Également j'avoue ne pas avoir voulu exagéré le tout ou m'embarquer dans des suppositions au niveau de l'attitude de la Reine vis à vis de lui, me contentant plutôt de son point de vue à lui, étant donné qu'il demeure avant tout un garde. Ajoutons pour conclure qu'il n'est à son poste que depuis deux ans et que, personnellement, je préfère faire évoluer les choses inrp, je suis plutôt satisfaite par le lien tel que je l'ai décrit dans ma fiche. Et pardon, je me rends compte que j'écris trop xD Je suis trop passionnée quand vient le temps d'expliquer mes processus créatifs!

J'espère que ces modifications/explications vous plairont. S'il y a quoi que ce soit d'autre à modifier, n'hésitez pas =)
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MessageSujet: Re: Le Chat-rles Botté. Le Chat-rles Botté. EmptyDim 21 Fév - 11:49


Tu es validé !




Merci d'avoir effectué les modifications et explications demandées !

Concernant les vols, la police et les gardiens existaient déjà, ainsi que les verrous. Si tous les commerçants pouvaient se faire facilement voler par un enfant de 10 ans, il n'y aurait plus beaucoup de boutiques dans Londres XD

Concernant la Reine, il s'agissait plus d'une remarque de ma part que d'une demande de modification, et tes explications me conviennent très bien, donc je te souhaite de nouveau la bienvenue parmi nous, j'espère que tu t'amuseras bien avec ce perso

Nous voilà officiellement avec deux chatons sur le forum èwé



Tu peux maintenant aller rp sur le forum ainsi que sur la chatbox (sans en abuser). N'oublie surtout pas d'aller tout de suite réserver ton avatar, afin d'être unique en ton genre. Nous nous occupons d'ajouter automatiquement sur la liste l'origine de ton personnage s'il est réincarnation.
Si tu n'as pas encore de partenaire(s) en vue, tu peux faire une recherche rp et/ou de liens. Ensuite, tu peux créer une fiche de lien pour gérer tous tes nouveaux copains. Puis, si besoin, tu peux demander un logement quand tu seras bien lancé(e). Tu as la possibilité t'inscrire sur la liste des métiers si tu es commerçant(e) ou médecin. Si tu fais parti d'un organisme particulier, comme par exemple Scotland Yard ou le Palais des Fleurs, tu y seras ajouté automatiquement.
Et enfin mais surtout, si tu as des suggestions ou des questions, n'hésite pas à contacter l'administration.

Amuse-toi bien !

Le staff ~



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MessageSujet: Re: Le Chat-rles Botté. Le Chat-rles Botté. EmptyDim 21 Fév - 12:10
Re-bienvenue à toi \o/ ! Amuse-toi bien avec ce nouveau personnage ♥
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MessageSujet: Re: Le Chat-rles Botté. Le Chat-rles Botté. Empty
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Le Chat-rles Botté.
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