I. ELPHINSTONE BYRON MICHAEL
• NOM : Elphinstone
• PRÉNOM : Byron Michael
• NATIONALITÉ : Anglaise
• ÂGE : 35 ans.
• SEXE : Masculin
• ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
• MÉTIER : Commandant, à Scotland Yard. (Le commandant étant un homme en charge de l'application des lois sur le territoire d'une ville. Ici, Londres.)
• SITUATION FINANCIÈRE : Excellente
• OCCUPATIONS/PASSIONS : Lire. Les très bons cigares et les très bon alcools. Le travail, le travail, et encore le travail. Le Golf, qui le fascine étrangement depuis le premier Open britannique. Encore un peu de travail. Aller chercher la quiétude en bord de mer. Le travail.
• GROUPE : Légende
• HISTOIRE D'ORIGINE : Légendes Arthuriennes - Le Roi Arthur
II. LES DESCRIPTIONS.
CARACTÈRE Intransigeant • Stable • Autoritaire • Misogyne • Solitaire • Exigeant
Le trait de caractère qui saute d'abord aux yeux chez Byron, c'est sa grande stabilité. Peu émotif, immuable, c'est un homme droit, fidèle, qui privilégiera systématiquement la solution pratique et matérielle à la solution humaine, qui met en œuvre bien trop de sentiments et d'affect pour son goût personnel.
Fiable en toutes circonstances car disposant d'une palettes d'émotions visibles assez limitées, il est organisé, méticuleux, et sans grandes surprises. Plus souvent spectateur que réellement acteur, il aime à diriger ses hommes pour qu'ils agissent à sa place. Roi et seigneur de son microcosme, il exprime très clairement et très franchement son mécontentement lorsqu'il est contrarié, et est au contraire très avare en matière de compliments. Byron est conscient de ses responsabilités, et y tient plus que tout. La faiblesse ne doit pas entraver le cours de la justice. L'erreur ne doit pas compromettre une enquête. Les travers des hommes ne doivent pas influer sur sa mission.
De fait, son activité le fatigue de plus en plus. Il dort peu, mange mal, pense toujours à beaucoup de choses qu'il ne partage avec personne. Plus le temps passe, et plus il se referme, passant à coté de sa vie chaque seconde que Dieu fait.
Lorsqu'il sort de son travail, il aime à rester seul. Dans son salon, ou sur un green, il fuit avec application les rapports sociaux et préfère les travaux qui nécessitent de la concentration, du calme, et surtout, le silence.
Des compagnies qu'il fuit , les femmes tiennent le haut du panier. Un fond de rancœur oriente l'opinion de Byron, et bien qu'il le sache pertinemment, il ne peux démordre de l'idée que toutes les femmes sont perfides, traîtresses en devenir, et que le meilleur moyen de ne pas avoir de soucis est de surtout ne jamais leur adresser la parole. Lorsqu'il finit par les fréquenter , plus par besoin que par réelle envie, la consigne est simple: deviens plus rapide que jamais, tais-toi, et pars comme tu es venue une fois que c'est fait.
De même, Lord Elphinstone garde, de façon étrange, un vieux fond de sagesse paysanne qui guident plus ou moins consciemment la plupart de ses actes. Des superstitions du peuple peuvent détoner dans ses phrases et surprendre son auditoire, surtout après quelques verres.
Dernier détail, et non des moindres. Byron déteste profondément ses faiblesses, et chaque écart le pousse à se renfermer sur son métier. Chaque verre de trop. Chaque femme de trop. Chaque mot de trop. Travail.
PHYSIQUE Imposant et immuable. Byron est plus grand que la plupart de ses compatriotes, et certainement plus large. Du haut de son mètre soixante-dix-neuf, cigare au coin des lèvres, son regard bleu délavé perdu dans le néant, il ne semble plus avoir d'âge. Habillé fort heureusement par son personnel, il réussit tout de même à rester dans l'air du temps sans grande fantaisie, et à avoir l'air propre. Cependant, on peut noter que la durée de vie moyenne d'une coupe de cheveux sur sa personne est de cinq minutes, un de ses grands tics étant de se passer la main sur le crâne pour réfléchir. Inconscient des modes qui passent devant ses yeux sans réellement l'atteindre, apportant un soin plus que sommaire à ses effets personnels, il ne doit son appellation de Lord qu'aux efforts quotidiens de son majordome.
Le cheveu est brun, court, et en bataille. Le sourcil est broussailleux, et surplombe des yeux bleus assez inexpressifs. Les rondeurs du visage ne parviennent pas à insuffler une quelconque impression de quoi que ce soit. Byron ne dégage rien de particulier, si ce n'est cette persistante idée qu'il est présent, immobile et immuable. On pourrait croire qu'il est lent et peu vivace.
La voix est grave et inflexible. Le ton ne souffre pas la contradiction. Byron ordonne, et ne discute pas. Il dirige, et ne fléchit pas. La gestuelle, comme la voix, est ferme et assurée, bien que limitée aux applications pratiques.. Il n'inspire ni le rire, ni la joie de vivre, mais dispose d'une certaine aura de prestige, qu'il n'attribue aucunement à son physique.
Il plaît, dès fois. Mais la femme qui à le malheur de s'approcher de cet éternel solitaire un peu aigri se verra gratifier d'un regard lourd, froid, teinté de mépris.
C'est lorsqu'il rit qu'il est le plus surprenant. L'éclat de rire sort , puissant, presque effrayant du large cou, et il faut un petit temps d'adaptation avant de comprendre que c'est là le signe d'une grande hilarité.
Une longue cicatrice court le long de son ventre, souvenir ancien d'un service militaire mouvementé.
III. L'HISTOIRE.
Uther Pendragon, roi de Bretagne, s'éprend de l'épouse d'un de ses barons. Merlin, le druide qui le conseillait, le met en garde contre cette union, mais Pendragon insiste. Merlin l'aide à séduire par magie la femme de ses désirs, mais en échange, il demande à récupérer l'enfant bâtard qui naîtra de cette union. Arthur, l'enfant, sera confié aux bons soins d'un preux chevalier.
Blessé au combat, Uther Pendragon décèdera rapidement. Sa dernière action sera de planter sa légendaire épée, Excalibur, dans un rocher, en déclarant que seul celui capable de la retirer serait apte à régner sur le royaume de Bretagne.
Tous les seigneurs du royaume défilèrent devant le rocher, sans grand succès. Il fut alors décidé d'organiser un grand tournoi, espérant que Dieu aiderait à choisir le vainqueur et futur roi de Bretagne. Arthur n'est encore qu'un jeune écuyer, à cette époque, et s'empresse, pour le tournoi, de préparer l'équipement de son frère. Mais l'épée manque, et le jeune garçon avise l'épée dans le rocher. Il s'en saisit, en se promettant de la remettre après le tournoi de façon a ce que personne n'en sache rien, et la retire aisément.
Un attroupement se forme, et le peuple ainsi que quelques seigneurs jurent allégeance à leur nouveau roi. Mais le prince Méléagant refuse catégoriquement de jurer allégeance au Roi, car il est un bâtard.
Merlin emmène donc l'enfant en forêt de Brocéliande, pour le former au métier de Roi. Mais une dernière épreuve reste à accomplir: le château de Léodagan , son vassal, est assiégé. Avec quelques chevaliers et la magie de Merlin, il parvient à défaire Méléagant, l'envahisseur. Il est cependant gravement blessé au combat, et est soigné par Guenièvre, la fille de Léodagant, dont il tombe éperdument amoureux.
Merlin le met en garde, en prévenant que Guenièvre représenterait la ruine de son royaume. Mais Arthur n'écoute pas, et demande sa main à son père, avant de rentrer a Camelot préparer les festivités.
Durant ce temps, Merlin lui conseillerait de tenter de retrouver une coupe mythique, dans laquelle Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ. Il s'agit du Saint-Graal, et Arthur, sans partir lui-même, envoie nombre de chevaliers à sa recherche.
Morgane, demi-soeur d'Arthur, en profite pour comploter. En usant du même sortilège que Merlin pour qu'Uther séduise la mère d'Arthur, elle prend l'apparence de Guenièvre et s'offre au Roi. Une fois enceinte, elle déclare son enfant comme héritier légitime du royaume, et s'affaire, aidée de Méléagant, à rompre les noces d'Arthur et Guenièvre.
Un jour, un chevalier nommé Lancelot arriva à la cour. Il tomba aussitôt amoureux fou de la Reine, et ce sentiment fut partagé. Lorsque Méléagant enlève Guenièvre, Arthur ne se déplace pas. Il envoie Lancelot récupérer la Reine, scellant ainsi sans le vouloir l'amour adultère de ces deux êtres.
Arthur finit par apprendre la relation adultère. Lancelot s'enfuit, laissant Guenièvre au sort réservé aux traitres: le bûcher. Mais alors qu'il allait être allumé, Lancelot arriva avec ses hommes, et la bataille entre ses gens et l'armée royale fit rage. Lancelot, vainqueur, partit en exil, en demandant cependant à son Roi d'épargner la Reine.
Un nouveau chevalier fait son apparition à la table ronde. Il s'agit de Mordred, fils d'Arthur et de Morgane. Mais celui-ci est vil et fourbe. Lorsque Arthur part en Gaule guerroyer, il usurpe son trône.
Au retour de celui-ci, la guerre est déclarée. Les armées du Roi affrontent celles de Mordred. Arthur finit par tuer Mordred dans les bras de Morgane, mais celui-ci le blesse mortellement. Le Roi Arthur sera alors emmené en Avalon, pour y mourir. Il ne verra jamais le Graal.
Mais certains disent qu'il n'est pas mort, juste "en dormition", et qu'il renaîtra un jour, pour sauver et unifier le royaume de Bretagne.
Et maintenant, l'histoire de Lord Elphinstone!
Je n'étais pas encore au service de Lord Elphinstone le jour ou Byron est né, mais je puis vous dire ceci: Elijah Byron Eplhinstone, Dieu aie son âme, était un imbécile. Et si cette terre porte son lot d'imbéciles, il appartenait aux imbéciles de la pire espèce: les riches imbéciles, qui pensent que tout leur est du, et que rien ne se paye jamais qu'avec des livres sterling. Aussi, quelle fut sa surprise en découvrant que malgré qu'il aie payé Charity, la camériste de sa femme, pour qu'elle tienne sa langue, la demoiselle était enceinte.
Toutes les terres du monde ne pouvaient racheter cet écart, bien qu'il en dispose de beaucoup: et c'est avec soulagement qu'il accepta la solution de Charity. Il la laissa partir avec l'enfant, dans la campagne, en gardant le secret. Même Lady Elphinstone ignorait l'existence de cet enfant, et tout aurait pu continuer dans cette imbécilocratie comme s'il ne s'était jamais rien produit.
C'est quelques années plus tard que j'interviens. Fraîchement engagé comme majordome, mon premier emploi, chez Lord Elphinstone, je vis tout de suite le sujet de tension évident de ce couple. Lady Elphinstone était stérile. Et ce petit couple d'imbéciles voyait leur nom disparaître à jamais, et leurs terres saisies par la couronne.
Un froid matin d'hiver, je partis, avec Lord et Lady Elphinstone, dans un endroit reculé de la campagne anglaise. Il avait promis à sa femme une surprise de taille, et elle trépignait d'impatience. Nous arrivâmes près d'une ferme boueuse, qui tombait en ruine, ou nous fûmes accueilli par une femme rude, mais qui semblait juste, et généreuse. Elle pleura, en nous voyant arriver, et sans que personne ne dise mot, elle pointa du doigt une silhouette qui courait vers nous.
C'était un petit garçon ma foi fort grand, crotté des souliers jusqu'au sommet du crâne. Il devait tout au plus avoir dix ans, et cracha par terre en nous voyant. Si la tignasse brune était celle de la femme qui nous avait accueilli, son regard ne trompait pas. Lady Elphinstone poussa un grand cri, et tomba dans les vapes. Lord Elphinstone regarda l'enfant, effaré, tandis que Chastity le menait à l'intérieur de la ferme. Et je restais seul, face à ce petit sauvageon qui ne m'avait toujours pas dit son nom.
"Je suis Jarvis", me présentais-je.
"Michael." marmonna l'enfant en retour, avant de m'adresser un sourire plein de dents et de fuir a toutes jambes vers la ferme.
Je ne sus que plus tard de quels arguments usa Lord Elphinstone pour convaincre Chastity de lui rendre son fils, et mon coeur se serre en y repensant. Il avait acheté l'enfant, contre une rente régulière. Et elle, femme si charitable mais si pauvre, l'avait vendu sans même lui dire adieu.
Et c'est ainsi que dans le silence du fiacre du retour, coupé des sanglots de Lady Elphinton, Michael me pris la main, scellant là une amitié qui ne devait jamais s'altérer.
Rapidement, ses nouveaux parents estimèrent que Michael était un prénom qui ne siérait pas à un Lord. Il fut renommé Byron, en hommage à son père, malgré ses caprices et protestations.
Je fus affecté au service du jeune Lord, et Dieu me préserve, il fut absolument exécrable les cinq premières années que durèrent son séjour. Désagréable, mal élevé, parlant comme un paysan, passant du temps avec les bêtes au lieu d'apprendre l'histoire, il épuisa tout le personnel qui tentait déséspérément de lui apprendre les rudiments d'une très bonne éducation.
L'enfant savait à peine écrire! Et il avait toutes ces détestables manies paysannes, comme cette habitude ridicule de jeter du sel au dessus de son épaule lors des grands dîners pour chasser le mauvais oeil.
Et qu'il était contrariant! Toujours de mauvaise humeur, à s'essuyer les souliers crottés sur les tapis de Lord Elphinstone.
Mais, a force de compréhension, de bonne éducation et de quelques remontrances bien senties, Byron n'était plus un petit paysan lorsqu'il eut dix-huit ans. Il était un Lord, atypique, certes, mais un Lord tout de même.
Il exprima très tôt son désir de partir en campagne avec l'armée britannique, et après de longues négociations avec son père entrecoupées d'évanouissements de sa mère, ils le laissèrent partir.
Nous avions laissé partir un grand adolescent. Un adulte nous revint, blessé, mais mur. Il était prêt.
Durant son périple militaire qui dura cinq ans, il s'avéra que Byron était un mauvais soldat. Non pas qu'il n'y mettait pas de la bonne volonté, mais il était mauvais. Par contre, son talent pour le commandement fut rapidement repéré, et exploité jusqu'à sa blessure sur les côtes d'Afrique. Il fut pressenti pour le Yard, mais, trop jeune, fut évincé.
La mort de ses parents, vieux et malades, lui chassa bien vite ces considérations de la tête. Il était devenu Lord Byron M. Elphinstone, et avait d'autres considérations que le Yard. Et une de ces considérations devint rapidement problématique.
Byron aimait les femmes. Il les aimait profondément, toutes, et les couvrait de cadeaux, comme un petit paysan les couvrirait de bouquets de fleurs des champs. Le petit Lord bâtard fut moqué en société, parfois cruellement.
Mais étonnamment, ses manœuvres ne furent pas vaines.
Wilhemina.
Wilhemina était une jeune femme d'une beauté sans nulle autre pareille, et chacun des Lords présents rêvaient d'apparaître à son bras. Et ce fut mon maître qu'elle choisit.
J'avais déjà, à cette époque, un assez mauvais pressentiment, que je m'étais empressé de communiquer, en vain. Byron allait l'épouser, aveuglé par l'amour fou qu'il lui portait.
La fête fut un des plus beaux mariages d'Angleterre. Et, aveuglés par la beauté de la Dame, personne ne se moquait plus du Lord bâtard.
Leur mariage dura cinq ans. Je n'avais jamais vu le jeune maître si heureux, jusqu'à cette fatidique soirée d'Octobre.
Nous rentrions du golf, Byron et moi. Il avait très bien joué, et avait hâte de conter ses exploits à sa femme. Tandis que je rangeais les clubs dans le placard de golf de Monsieur, j'entendis un cri.
Et je vis.
C'était la première fois qu'il voyait Wilhemina nue. Et elle était nue, allongée dans les bras de Lord Fairfax, son meilleur ami et partenaire de golf, qui avait décliné pour raisons de santé. Je compris avant lui ce qui s'était passé, et je l’empêchais à grand-peine de les abattre tous les deux.
Au vu de la fleur écarlate qui s'étalait lentement sur les draps, quelqu'un avait anticipé ses désirs, bien avant notre venue. Les amants maudits gisaient là, morts, dans le lit conjugal du jeune maître.
Le Yard vint. Avec son alibi, Byron ne fut même pas soupçonné. Mais la fêlure de l'abandon maternel revint à ce moment là. La trahison de Wilhemina, même une fois payée, lui était insupportable. Mais surtout, il voulait savoir. Obsédé par son adultère, il chercha, longtemps. Qui l'avait tuée? Qui savait avant lui? Savait-il depuis combien de temps ce petit manège durait? Qui? Quand? Comment?
Il se renferma chez lui, pour ne plus en sortir. Il renvoya tous ses domestiques, sauf moi.
Et je restais là, à le regarder passer à coté de son existence, pour une morte infidèle.
La seconde lettre du Yard le sollicitant fut presque un soulagement pour nous. Il accepta, espérant trouver de nouvelles informations. C'était peine perdue. Mais il avait de quoi s'occuper, pendant longtemps.
C'est tout le mal que je lui souhaite.
IV. DERRIÈRE L'ECRAN.
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