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Suite à l'épidémie de tuberculose et à l’abus de sorcelleries au cours de cette triste période, les Pénitents, une milice sans pitié qui se veut la main armée de Dieu, parcourent toujours les rues. La Reine a-t-elle perdu la tête ou le contrôle ?

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Intrigue I : Le mensonge de la Reine
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MessageSujet: Intrigue I : Le mensonge de la Reine Intrigue I : Le mensonge de la Reine EmptyMer 13 Jan - 0:26




Une journée banale, comme Londres en connait tous les hivers. Les cris, la neige, les gens, les meurtres, les naissances, les vieux, les jeunes, les hommes et les femmes… Tout suivait son cours. Tout était exactement là où il devrait être. Une délicieuse journée comme tant d’autres, avec des humains comme tant d’autres ayant des occupations comme tant d’autres… Ou presque ?

Aujourd’hui est le jour ou, la Reine en personne s’est absentée afin de rencontrer le représentant Français au Nord de son propre pays. Une visite de courtoisie annuelle nécessaire afin de préserver l’entente entre des contrées si proches et si fières. Aujourd’hui est le jour ou la Reine a emporté servantes, conseillers et gardes. Aujourd’hui est le début d’une nouvelle période.

« Arrête de dormir,  Hardy. » Dit le premier garde, le frappant à l’épaule. « C’est précisément maintenant que la reine est loin que nous devons ouvrir l’œil. Des voleurs pourraient essayer de s’introduire dans le palais. »

Hardy bailla une fois. Une très longue fois, avant de répondre en se frottant les yeux : « La barbe, Laurel. On m’a forcé à rester éveillé toute la nuit ! C’est inhumain, un rythme pareil. J’ai une femme et des enfants, moi. »

Le second agita la main comme pour chasser le mauvais esprit de son compagnon. « Et moi alors ? J’ai même une maitresse. Mais nous devons faire notre job, pour le bien de sa Majesté. Alors tiens-toi droit et attends la relève. » Ce à quoi le plus ample des deux répondit par une série de grognement plaintif et un nouveau bâillement digne des hippopotames les plus fatigués.

Quelques minutes suivirent, de toutes petites minutes avant que ne sonne midi. A cet instant, deux hommes entrèrent à leur tour dans des uniformes de garde légèrement froissés. « Relève. » Dit le plus grand, dont les cheveux roux bouclait à l’arrière de sa tête. Hardy le salua d’un mouvement de main, se frottant les yeux du revers de la main, mais Laurel ne semblait pas si dupe. La main sur le menton, il fixait le garde le plus débraillé. « … Ces jeunes, plus aucun respect. Ce n’est pas parce que sa majesté n’est pas là qu’il ne faut pas être impeccable. Je te donne vingt seconde pour défaire tous ses plis et remettre ton chapeau convenablement ! » Le jeune hocha la tête et obéit sur le champ en se confondant en excuses. Finalement Laurel et Hardy s’éloignèrent.

« Je t’avais dit de t’habiller plus tôt. » Lui dit le roux. « Tu m’as pas laissé le temps, faut dire. » Les deux hommes entrèrent dans la pièce qu’ils étaient censés gardés, bloquant la porte avec une lance accrochée au-dessus pour la décoration.

Il est l’heure des présentations : Le roux là, c’est Cox. Un mètre soixante-quinze d’écossais et l’un des lieutenants du Front de Résistance Magique. Le petit jeune, c’est Scott. Un bon gars, un peu trop impétueux qui vient des bas quartiers. Sa mère a été pendue quand il était petit pour sorcellerie. Son père en est mort de chagrin. Mais revenons à ce qu’ils font là.

« Bordel, on cherche quoi, Cox ? » Cox était, quant à lui, bien occupé à jeter tous les tableaux de chaque pièces au sol. « J’en sais rien, Scott. Mais il nous reste vingt-sept minutes pour le trouver. C’est forcément un contenant. C’est ce qu’a dit l’Oeil. » Et il continuèrent à chercher, encore et encore.  Bientôt, ils éventrèrent les coussins, ils retournèrent jusqu’au plus petit meuble : Et toujours rien. « Et si elle l’avait emmené avec elle ? » Le roux lui décocha un violent coup derrière la tête. « Réfléchis, imbécile. Si elle l’avait embarqué, il ne ferait plus effet sur la ville. » Cox porta son regard verdâtre sur l’horloge : quatorze minutes.

Ils donnèrent de petits coups dans les murs, voir si un coffre ne se cachait pas derrière une tapisserie. Les informateurs leur avaient certifiés que c’était cette pièce-là. « Cox, c’est pas ici. On doit dégager avant qu’on se fasse choper ! Plus que treize minutes » Mais Cox grogna et continua à chercher.   « Nan p’tit, ton horloge est pas à l’heure. Neuf minutes. » Ajouta-t-il après un regard à sa montre à gousset, solidement attachée à son poignet avec des lanières de tissus déchirés.

Peut-être n’y arriveront-ils pas ? Et que cherchent-ils dans cette pièce sans fenêtres, hein ? « Okay Scott, on dégage. C’est un échec. » Mais Scott est figé. Il regarde l’horloge en fronçant les sourcils. T’es sourd ou quoi ? On doit dégager d’ici avant qu’on se fasse repérer. » Et Scott dresse le doigt. « Dans l’horloge, Cox. Si elle indique pas l’heure, elle sert à quoi ? »

VLAM

Tel fut le cri de la porte, lorsque les deux gardes entrèrent dans la pièce. Cox fit volteface et lança, presque machinalement, une flasque ouverte sur les deux hommes. Aussitôt ou presque, une série de lierres et de lianes surgirent du plancher et grimpèrent sur les deux hommes, ne tardant pas à les immobiliser. « Prends l’horloge, Scott, on dégage. » Avait-il hurlé avant de se mettre à courir dans le long couloir du palace. Les bras chargés par la lourde horloge, Scott essayait de courir aussi vite qu’il le pouvait en suivant un itinéraire préparé à l’avance. Derrière lui, le rouquin semblait occupé à répandre un liquide orange sur le sol derrière eux. Un liquide dense qui semblait avoir du mal à sortir de la fine bouteille. Les autres gardes surgirent de l’autre côté du couloir, ouvrant le feu.

Allumant le feu.

Une ligne de flammes grandissait désormais entre eux, protégeant la retraite des deux cambrioleurs. « COURS ! » Lui hurla le rouquin, alors qu’il le tirait par le bras. Disant cela, il tira une petite bourse de la poche du garçon, la jetant dans les flammes. L’explosion qui s’en suivit fut terriblement impressionnante, pour une si petite pochette. Une déflagration qui emporta toutes les fenêtres du couloir et projeta quelques gardes.

Presque.

Presque.

Les deux hommes ne cessaient de courir, même maintenant qu’ils avaient atteint l’étage au-dessus de l’entrée principale.   « Ils ont bloqué l’allée. » Cox souffla par le nez. « Tu pensais ressortir par la grande porte ? »  Et ils accélérèrent à nouveau, malgré l’acide dans leur sang, malgré leurs poumons qui brulaient.  Ils finirent par atteindre les cuisines, se laissant glisser par le monte-charge après l’avoir détruit. Mais l’avance n’était pas suffisante : les bottes continuaient d’hurler derrière eux. Encore un effort et ils seront dehors. Cox poussa la porte du revers de l’épaule.

BLAM

Tel fut le cri du fusil, pointé sur la poitrine du lieutenant. Scott resta bouche-bée un instant, les yeux exorbités. Un homme à la barbe roussie lui faisait face, rechargeant son arme avec lenteur sans jamais le quitter des yeux. « Rends-toi, petit. Qui croyais-tu voler ? Ton ami est mort pour une stupide horloge ? »

Les larmes glissèrent sur les joues du jeune brun alors qu’il serrait plus fort l’horloge contre lui. Quelques mots chutèrent de ses lèvres, glissés entre les dents grinçantes de sa mâchoire. « Nous sommes morts au nom de la magie et la liberté. Vous n’êtes morts que pour servir une chi… » Il ne finira jamais sa phrase, un trou dans la nuque. Lentement, il laisse tomber l’horloge au sol. L’horloge et plusieurs petits sacs et fioles.

BOOM

Tels furent les cris des explosions multicolores qui éclairèrent la rue à l’Ouest du Palais. Comme un tonnerre d’applaudissements, une foule en délire, le bruit sembla se prolonger même après que l’explosion eut lieu : Emportant hommes, armes et horloge. Un tintement se fit entendre au travers de toute la capitale. Un tintement étrange, bientôt accompagné de rares apparitions. Des petites créatures, des remous dans l’eau du fleuve, des courants d’air coloré. La plupart ne remarquèrent rien. Rien d’autre que le bruit des explosions. Rien d’autre que l’acte terroriste qui agitera bientôt la capital, le temps que la reine retrouve ses quartiers. Mais Londres vit déjà au rythme de la presse de sorte qu'une bonne nouvelle en chasse très rapidement une autre. La reine, décidée à ne pas se laisser marcher sur les pieds par ces renégats, décidera dès son arrivée de saisir la presse afin de faire oublier très vite cette rébellion.

UN TRAIN SOUTERRAIN INAUGURE PAR SA MAJESTE

Indiqueront les gros titres, oubliant dès lors les agissements de ce mois de janvier. Mais le Front de Résistance Magique n’oublie pas. La mission ne fut pas un échec total. La mission fut une réussite, malgré le sacrifice nécessaire à une telle chose.

La boite de Pandore a été détruite.



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