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Suite à l'épidémie de tuberculose et à l’abus de sorcelleries au cours de cette triste période, les Pénitents, une milice sans pitié qui se veut la main armée de Dieu, parcourent toujours les rues. La Reine a-t-elle perdu la tête ou le contrôle ?

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Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln
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 :: A Fascinating story :: Fiches de personnages :: Fiches abandonnées
Invité
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Invité
MessageSujet: Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln EmptySam 12 Déc - 20:41


I. NOM ET PRENOM.


• NOM : Rattenfänger von Hameln  
• PRÉNOM : Wolfgang
• NATIONALITÉ : Allemande (Royaume d’Hanovre)
• ÂGE :63
• SEXE : Masculin
• ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel
• MÉTIER : Ancien docteur en chimie
• SITUATION FINANCIÈRE : Sur le déclin, lui reste peu d’économies
• OCCUPATIONS/PASSIONS : Jouer de la musique (flûte, piano), aller au l’opéra, lire, les promenades, l’alcool, fumer la pipe.
• GROUPE : Conte
• HISTOIRE D'ORIGINE : Joueur de flute de Hamelin


II. LES DESCRIPTIONS.


PHYSIQUE


Assis près du poêle à bois se dessinait l’ombre famélique d’une silhouette squelettique. Affalée dans un fauteuil en cuir maintes fois rapiécée, l’homme amorphe paraissait comme désarticulé. Dans cette position inconfortable, ses habits d’universitaire un peu trop grands lui donnait un air pitoyable, presque risible.
Le siège bien trop massif pour cette enveloppe miséreuse, venait renforcer son aspect cachectique. L'homme avait toujours eut l'air mince, mais les outrages du temps l'avait rongée comme l’érosion creuse les canyons.
De plus ce qu'il avait perdu en épaisseur, il l'avait également perdu en hauteur. son honorable de mètre soixante-dix s'était peu a peu affaissé. Le temps avait courbé son squelette et tordu ses os de façon à donner au personnage une cambrure chronique. dix centimètres avaient ainsi été avalés par les infâmes loi de la physique.

Comme à son habitude il avait abusé du whisky, et comme à son habitude il invoquait ses vieux démons. Se laissant aller à leur litanie maladive, il s’enorgueillissait de leur présence. Il laissait en lui couler la colère et l’amertume. Son cœur s’enivrait de ces doses de poisons qu’il s’infligeait quotidiennement.
Pourtant son regard était las, une vaste plaine morne et sans vie, sans l’once de quelque imperceptible éclat. Même le reflet doré des braises luisant dans ses yeux mouillés par les vapeurs d’alcool peinait à donner à l’homme un aspect vivant.
Son âme perdu entre les remords et la rancune avait laissé une carcasse vide.  

D’un geste maladroit il attira le bec de sa pipe jusqu’à ses lèvres. Bientôt une fumée blanche et vaporeuse commença à s’élever avec régularité de sa bouche fine crispée. L’homme tel une locomotive, cracha de petites volutes éthérées pendant plusieurs minutes avant de tenter de poser l’objet sur le guéridon branlant à la droite de son trône de pacotille.
Ses mains d’ordinaire peu habiles tremblaient littéralement sous l’effet des substances dont le vieillard avait abusé. La pipe tomba sur ce qu’il restait d’un tapis aux motifs arabisants, y répandant son contenu incandescent.
Le vieux n’y prêta attention que lorsqu’une fine odeur de brûlée vint titiller les deux orbites faisant office de narines sous son nez aquilin. Quelques secondes passèrent avant qu’il ne se décide à bouger ce qui lui restait de ses vieux os poreux. Il tenta de se lever d’un bond, mais les  rhumatismes dévorant le bas de son dos le clouèrent au sol. Un liquide aigre et blanchâtre vint éteindre les braises rependues au sol.
Il avait vomi. La loque qu’il était se releva avant de s’affaler à nouveau dans le fauteuil. Il passa une main au travers de la longue forêt de cheveux blancs et gras lui encadrant le visage. Sa bouche était pâteuse et les relents acre de bile le rendaient malade. Il était 10h du matin et encore aujourd’hui il lui faudrait vivre.


CARACTÈRE

Serieux • Aigri • Intransigeant  • Sarcastique • Melomane • Ironique


Après avoir sombré dans une torpeur comateuse le vieillard se réveilla. Une déshydratation sévère  lui asséchait la muqueuse buccale tout en lui assénant un violent mal de crâne. Il avait, selon l’expression appropriée, une sacrée gueule de bois.
S’adonnant à quelques ablutions, le vieillard retrouvât une relative fraîcheur et un semblant d’humanité. Il était clair qu’il ne s’était pas lavé depuis plusieurs jours et l’eau de Cologne dont il s’était imbibé était loin de témoigner du contraire.
Il changea de sous-vêtements, rinça son foulard des souillures dont il était encore moucheté puis essaya de prendre une pose fière et digne. Éprouvant quelques difficultés à garder l’équilibre il se saisit de sa canne et s’essaya à improviser quelques mimiques de gentleman. Il n’avait jamais réellement réussi à user de ce genre d'artifices, et bien qu’il détestait ça, il s’entêtait pourtant depuis plus de quarante ans à se donner des airs lorsqu’il s’agissait d’aller voir une femme.
Le vieux fini par engoncer son chapeau sur sa tête puis descendit les escaliers reliant sa tanière sous les combles à l’agitation de la rue.

Lorsqu’il mit le pied dehors, il sentit sur son visage le picotement désagréable d’une bruine froide. L’air frais l’aida néanmoins à s’extirper de cet état second qui alourdissait ses mouvements, lui donnant l’impression d’être englué dans un bourbier invisible.
Au vu de l’étrange lumière glauque baignant les rues d’une atmosphère glaciale, le soleil devait déjà être en train de passer dernière l’horizon. L’heure était parfaite pour son rendez-vous. Il n’y aurait pas trop de monde lorsqu’il entrerait et les ténèbres nocturne couvriraient sa fuite une fois son affaire conclue.  

Il descendit la rue d’un pas rapide puis tournant à droite, il déambulât à travers Tottenham Street. Le regard tourné vers le sol, le nez caché dans les replis de son long manteau, il évitait autant que possible les regards de ces badauds qu’il méprisait.
Il finit par arriver à l’abord de Soho. Il détestait ce quartier, tout y était sale et crasseux, fourmillant d’une vitalité malsaine. Quelque chose d’aussi pitoyable que diabolique hantait ces ruelles, quelque chose de malade, de mourant et pourtant quelque chose de passionnel et fulgurant. C’était sans doute ce dernier côté qu’il haïssait le plus, cela ne lui rappelait que trop qu’il était déjà mort.
Il se fraya un chemin parmi les circonvolutions urbaines et finit par retrouver le fameux « hôtel » qu’il cherchait. Il pénétra dans le bâtiment  aux briques rouges noircies par les brumes fuligineuses crachées par l’armée d’usines assiégeant l’antique cité.

Une odeur de vieux fruit de mer avarié raviva en lui une terrible nausée. Il sortit un mouchoir parfumé de sa poche et se couvrit le nez afin d’éviter à cet air vicié d’infecter son système respiratoire.
Après les quelques politesses et un échange de banalité tout à fait insipide avec la matrone, le vieux s’isola dans l’espace lugubre d’une chambre. Le lit était mal fait, les draps avaient une saveur de fluide corporel et le pot de chambre dégageait une forte odeur d’urine. Au mur une croûte démodée représentant un bateau en pleine tempête menaçait de s’effondrer fasse au fracas de fougueux ébats. Pensant cela incommodant, le vieillard se permis de décrocher la toile. Il avait connu des maisons de passes plus chaleureuses et accueillantes mais ses finances étaient loin d’être au beau fixe et de toute façon cela lui importait bien peu, la catin qu’il fréquentait n’avait pas besoin d’avoir pris un bain après son dernier client.

Une femme entra dans la pièce. Mary. On ne pouvait pas dire qu’elle était jolie, son visage d’une manière inexplicable portait en lui quelque chose de profondément difforme. Une dissonance physique particulièrement éprouvante au regard selon l’angle de vue adopté. Le vieillard ne la payait pas pour sa frimousse de toute façon.

Comme à son habitude, elle s’assit docilement sur le lit. Il avait choisi cette fille simplement pour son prénom, enfin pas seulement... La taille massive de ses miches avait également dû jouer un rôle certain.

… Mary, il aimait toute l’ironie contenue dans cette pute sans histoire portant avec une innocence naïve le nom de la Sainte Vierge.

- Bien mademoiselle, j’espère que vous avez révisé le cours de la dernière fois. Sa voix rocailleuse à l’accent bavarois prononcé lui donnait un air sévère. Nous avions vu Lavoisier et son apport quant au développement du concept d’oxydoréduction, vous en souvenez j’espère ?

- Oui monsieur, dit la putain d’une voix mal assurée

- Alors peut être pouvez me résumer en quelques mots les tenants et aboutissants de cette théorie ?

- Euh… C’est comme le fer. Il rouille.
Elle se tut

- Bien, je dois être un bien mauvais pédagogue, à moins que, comme je l’imagine, vous n’ayez pas travaillé depuis la dernière fois

- Veuillez m’excuser…

- Docteur Rattenfänger.
Aboyât-il d’une voix sèche.

- Veuillez m’excuser Docteur Rattenfänger. Repris la catin, penaude.

- Vous n’avez cependant pas tort. Mais vous ne faites qu’effleurer le sujet en me donnant un exemple aussi simpliste. Même le plus abrutit des pégus consanguin conçoit qu’une charrue mal entretenue retourne à la poussière.
Vous me faites de la peine. Imaginez-vous ma chère, la chance que vous avez d’avoir un accès à la Science. À cette connaissance incroyable, à cette vérité précise et universelle vous permettant de vous élever. Mais vous, vous ne pensez qu’en terme bas, vulgaire. Je sais que vous avez du potentiel et pourtant vous parlez comme une catin, une fille de mauvaise vie. Est-ce vraiment cela que vous recherchez ? Une vie de lucre à batifoler avec des pouilleux ?


- Je… Désolé Docteur Rattenfänger, j’étais occupée, je n’ai pas eu le temps de travailler.

- Bien reprenons le cours de la dernière fois et tachez de prendre des notes.




III. L'HISTOIRE.


Après avoir passé en revue les bases de la chimie moderne le vieux digressa sur des sujets plus avant-gardistes. S’extasiant sur les possibilités ouvertes par le congrès de Karlsruhe il n’hésita pas à abreuver de termes obscurs et nébuleux un discours déjà lourd et pompeux. Lorsqu’il eut fini, il quitta son foulard. Il le rangea méticuleusement dans la poche de son veston puis s’allongea sur la couche crasseuse.
La catin prit la tête du vieillard et la posa délicatement sur ses genoux. Entonnant une berceuse, lui caressant le cuir chevelu, elle était prête à entendre son histoire. La même qu’il ressassait chaque vendredi. La même qu’il ressassait mot pour mot et pour laquelle il la payait si généreusement :

- Nous voguons sur les océans d’encre perdu dans l’abjecte infini et dans le grand vide sidéral, nous ne sommes qu’un instant. Un instant brillant par son orgueil mensonger, son faste fantoche et sa connaissance fantasque. Pourtant happé par les limbes glaciales de l’univers, nous disparaîtrons. L’Humanité n’aura alors jamais existé et le cosmos ne se souviendra plus de nous. Cette goutte d’eau que nous sommes dans le fleuve de l’éternité fait de nous des êtres lamentable, flous et fugitifs totalement vains et arbitrairement posés sur cette planète pour souffrir. Car que savons-nous faire de mieux que souffrir ?

Je sais que vous aimez cette histoire, alors je vais la recommencer du début.

Je suis né dans une petite ville de la Forêt Noire, mon père était luthier et ma mère aimante. Je suis le cadet d’une fratrie de cinq. Ma mère a eu d’autres enfants après moi, mais ils n’ont pas fait de vieux os. Elle non plus d’ailleurs, elle est morte en couche alors que j’avais une dizaine d’années.
Comme un malheur n’arrive jamais seul, la guerre est arrivée à nos portes. Des Français. Mon père ayant une sainte horreur de ces barbares nous a emmené dans un endroit sûr. Il avait des cousins à Erlangen, c’est donc dans cette ville que j’ai passé toute ma jeunesse.
Les finances étaient au plus bas, mais en arrivant à Erlanger, mes oncles paternel s'étaient cotisé pour investir dans l'industrie du bois. Ils avaient sus profiter du développement précurseur du rail en Bavière afin d'approvisionner en matières premières les traverses permettant la mise en place des installations ferroviaires.
Mon paternel avait alors abandonné le métier qu'il aimait tant pour subvenir au besoin de la famille.
Je respectait beaucoup mon père. C'était quelqu'un de très pieu. Un fervent catholique qui affichait sans vergogne sa haine des protestants. Il s’en moquait sans quelques facéties qui nous amusaient toujours beaucoup mes frères et moi.

Rapidement l'entreprise familiale a grossit. L'argent a cessé d'être un problème et j'ai pu entrer au conservatoire à l’âge de treize ans afin d’y apprendre le hautbois et la flûte traversière. J’ai étudié les sciences du vivant à l’université puis je me suis spécialisé en chimie.
A vingt ans, après une violente dispute avec mes anciens professeurs je partais pour Hanovre. Ces ancêtres vérolés ne comprenaient rien aux avancées magistrales que faisait la science. Ces cadavres vivant étaient restés prostrés dans le siècle précèdent et leurs augures pesantes devenaient quelque peu funeste pour mon épanouissement. Dans le même temps mon père mourut de la tuberculose. C’est donc avec soulagement que je me résiliais à changer d’air.
Je trouvais une place dans une chaire de chimie à la toute jeune université d’Hanovre. Pendant plus de vingt ans je travaillais à la conception de pesticide et diverses substances permettant l’extermination de la vermine.

Un jour de juin, alors que je travaillais dans mon laboratoire, trois hommes vinrent à moi. Un gros libidineux au col retroussé, couvert de pellicules, un moustachu à l’allure bourgeoise et un maigrelet au chapeau bas de gamme. Ils se présentèrent comme des fonctionnaires travaillant pour le bourg d’Hameln à une cinquantaine de kilomètre au sud-ouest. Ils me proposèrent un gros contrat : pour quelques quatre-cent Thaler, ils me mandaient de créer un poison permettant d’éliminer les rats des rues de leur ville.
La recrudescence de peste dans les pays balkaniques avait provoqué un vent de panique et plusieurs chercheurs européens avaient fait de la dératisation un commerce juteux. Je me lançais circonspect dans la brèche et acceptais leur offre généreuse, naïf que j’étais.
Je mis plusieurs mois a mettre au point un poison efficace.
Voyez-vous, les rats ont un comportement assez spécial. Ces petits rongeurs font appel à des goûteurs qui vont tester la comestibilité de la nourriture avant que le reste des membres du groupe se repaissent du festin. Il me fallait donc trouver une substance faisant effet sur le long terme et non un remède foudroyant.
La réponse que je fis a l’intelligence grégaire de ces animaux, fut un anticoagulant. Je ne prendrais pas la peine de vous expliquer le fonctionnement du système sanguin. Tout ce que vous devez comprendre, c’est qu’après avoir ingéré leur friandise, les goûteurs vont aller vaquer à leur occupation. Se croyant à l’abri d’un empoisonnement, la horde de rongeurs affamés vient alors se repaître des délectables mais néanmoins vénéneuses confiseries.
En moins de vingt-quatre heures une hémorragie interne survient dans l’appareil digestif des rats et ces bêtes de pestilence se vident de leur sang à l’unisson par leur voies naturelles, anus, bouche… enfin vous comprenez.


Il fit une longue pause. Fermant les yeux il déglutit. La séance était bientôt terminée.

-En septembre, lorsque je revis les trois fonctionnaires de Hameln, ils me dirent qu’ils n’avaient plus besoin de mes services. Que les rats avaient été éliminés. Je restais… abasourdi.
Alors que le contrat ne le stipulait aucunement, ces sacs de viande avariée m’avaient mis en concurrence avec d’autres chimistes. Non mais vous vous rendez compte ! »


La colère montait en lui, ses oreilles bouillonnaient, ses poings se crispaient.

-Je parti pour Hameln dans la nuit et je décidais, avec la complicité forcée de mes élèves de donner une leçon à cette ville qui avait osé se moquer de mon travail. J’empoisonnais tous les points d’eau de cette bourgade de bouseux. Je fis attention de mettre une dose très légère de poison afin que la population ne souffre que d’une petite diarrhée sanglante mais passagère. Rien de plus. Mais mes abrutis d’élèves… ces fils de catins, ces mitochondries aux cerveaux atrophiés !
Le lendemain matin la ville avait été vidée de ses vieillards et surtout de ses enfants. Les plus fragiles avaient vomi leurs tripes durant la nuit.
Comme vous l’imaginez, ma petite vengeance ne plut pas tellement. Une enquête fut ouverte, et aussitôt je partis pour la France. Je n’avais aucune confiance en mes étudiants, et je savais qu’ils me feraient tomber pour se protéger.
De l'autre côté de la frontière les journaux germanophones parlaient déjà de moi comme le "dératiseur de Hamelin", ils dénigraient ces nuits blanches que j'avais passé a élaborer ce produit révolutionnaire. J'était souillé, traiter de meurtrier, de malade sanguinaire et misanthrope.
Ces feuilles de choux n'hésitèrent pas a colporter des ragots sur mes origines, me prêtant déviances et tares des plus abjectes qui soit. J'étais déchu.
 
Je vécu quelques temps à Strasbourg, puis apprenant que j’étais activement recherché et condamné à la peine de mort par pendaison, je décidais de quitter le continent pour m’enterrer sur cette île maudite.
Je déteste les anglais, je déteste l’Angleterre.


Le conte du joueur du flûte:

Hamelin, 26 juin 1284 -
Dans une bourgade paisible de la basse-saxe la famine faisait rage, les rats grouillaient en une horde d’immonde mammifères voraces. Ils pillaient les greniers et semaient la terreur et la maladie.
Le maire de la ville, face à la menace fit appel à un étranger, un dératiseur aux étranges pouvoirs. Il était capable, par sa flûte de manipuler les rats selon son bon vouloir.
L'accord signé, le musicien errant se mit a souffler dans son instrument. Se ballandant a travers les ruelles de la ville, il fut bientôt rejoint par une armée de rats.
L'étrange convois hypnotisé par les sonorités subtiles de la flute sortit docilement de la ville. Le dératiseur au bord de la rivière, indiqua aux rongeurs d'y plonger, et en moins de temps qu'il en faut pour le dire, Hamelin fut débarrassé de ce mal qui la tourmentait.

Lorsqu'il réclama sa récompense, la foule lui rit au nez et c'est à coups de bâton qu'on le renvoya d'où il venait.

Une nuit le joueur revint dans la bourgade qui l'avait outrageusement humiliée. Sortant sa flûte, il jouât une sinistre mélodie tirant les enfants de leur sommeil. Aussi dociles que les rats avant eux, les enfants suivirent le joueur de flûte...

Depuis ce jour le village martyr ne revit jamais ses enfants, et personne ne sait ce qu'il advint du mystérieux musicien.




IV. DERRIÈRE L'ECRAN.

Prénom/Surnom: Haya
Âge  : 24
Autres comptes : Nope
Comment avez-vous découvert le forum : Un certain "Dr. Jekyll"
Comment trouvez-vous le forum : Sur Google généralement, sauf si je tape l'adresse dans la barre de recherche...
Avatar du personnage : Mado Kureo - Tokyo Ghoul


FICHE PAR FALLEN SWALLOW

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MessageSujet: Re: Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln EmptySam 12 Déc - 20:45
Re-Bienvenue, tu sais déjà qu'on s'est bien marré en lisant ta fiche. 8D
En espérant que tu te plairas ici. :tropgénial:
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MessageSujet: Re: Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln EmptySam 12 Déc - 22:51
Bienvenue à toi !

J'aime beaucoup ta façon d'écrire et la manière dont tu as réinterprété le conte ♥. J'espère que t'amuseras bien ici \o/ !
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MessageSujet: Re: Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln EmptySam 12 Déc - 23:02
Bienvenue !

Ce fut une lecture étrange et pleine de bouleversements mais non moins plaisante ! J'espère que tu te plairas parmi nous :hihi:
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MessageSujet: Re: Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln EmptyDim 13 Déc - 0:07
Ce conte me plaisait déjà... Mais la reprise que tu en as faite est fascinante...
Bienvenue parmi nous !
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MessageSujet: Re: Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln EmptyDim 13 Déc - 10:48
C'est fiche est vraiment très intéressante à lire ! Bienvenue parmi nous, j'espère que tu t'y plairas !
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MessageSujet: Re: Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln EmptyDim 13 Déc - 13:26


Tu es validé !



Excellent. Je n'ai absolument rien à redire. J'aime beaucoup cet homme, j'aime beaucoup son fonctionnement et ses réflexions. Je l'aime bien, Wolfgang. Oscar et lui vont devenir best buddies, je le sens. Bienvenue parmi nous.



Tu peux maintenant aller rp sur le forum ainsi que sur la chatbox (sans en abuser). N'oublie pas maintenant d'aller réserver ton avatar, afin d'être unique en ton genre. Nous nous occupons d'ajouter automatiquement sur la liste l'origine de ton personnage s'il est réincarnation.
Si tu n'as pas encore de partenaire(s) en vue, tu peux faire une recherche rp et/ou une demande de liens qui déboucherait éventuellement sur un topic. Ensuite, tu peux créer une fiche pour gérer tout ceci. Si besoin, tu peux demander un logement, et enfin mais surtout, si tu as des suggestions ou d'autres demandes, n'hésite pas à contacter l'administration.

Amuse-toi bien !

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MessageSujet: Re: Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln EmptyDim 13 Déc - 14:37
Je m'associe volontiers à ce toast à l'excellence et cette petite madeleine littéraire pour égayer mon dimanche, un excellent coup de plume. Bravo à vous mon cher, et au plaisir de vous croiser pourquoi pas à l'occasion dans les rues. Venez profiter de l'Icarus si vous vous ennuyez un samedi soir, mais prenez garde à votre cœur

Bons écrits à vous.
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The Cheshire Cat
Chester Winks
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MessageSujet: Re: Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln EmptyDim 13 Déc - 20:44
Anw bienvenue et félicitation ♥

Dès que je serais posé, j'irai lire plus en détail cette fiche, ce personnage me semble fort intéressant *-* !
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Invité
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Invité
MessageSujet: Re: Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln EmptyMer 30 Déc - 11:31
Déjà merci à tous !
Oui c'est très en retard mais c'est l'intention qui compte é.è !

Ensuite j'ai fait un édit sur la taille du lascar (un petit mètre soixante pour ceux qui ont la flemme de chercher cette information). Voilà voilà.

Des poutoux !
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MessageSujet: Re: Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Dies Irae - Wolfgang Rattenfänger von Hameln Empty
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