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Suite à l'épidémie de tuberculose et à l’abus de sorcelleries au cours de cette triste période, les Pénitents, une milice sans pitié qui se veut la main armée de Dieu, parcourent toujours les rues. La Reine a-t-elle perdu la tête ou le contrôle ?

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Sing once again with me, our strange duet ~♪
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 :: A Fascinating story :: Fiches de personnages :: Fiches abandonnées
Invité
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Invité
MessageSujet: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ EmptyJeu 31 Déc - 10:15


I. GHOSTWELL ERIKA.


• NOM : Ghostwell.
• PRÉNOM : Erika.
• NATIONALITÉ : Anglaise.
• ÂGE : 23 ans.
• SEXE : Féminin.
• ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle.
• MÉTIER : Cantatrice du Freak Show.
• SITUATION FINANCIÈRE : Aussi bonne que faire se peut dans un tel environnement.
• OCCUPATIONS/PASSIONS : Le chant et la musique.
• GROUPE : Littératures.
• HISTOIRE D'ORIGINE : Le Fantôme de l’Opéra.


II. LES DESCRIPTIONS.


CARACTÈRE

Artistique • Romantique • Ingénieuse  • Isolée • Lunatique


Il était de l’avis de tous, autrefois, qu’il n’y existait pas de femme plus douce et plus superbe qu’Erika. Son caractère était aimable, ses sourires pleins de compassion et sa main toujours tendre. On lui associait également beaucoup de candeur et de bonté, tel que le voulaient les mœurs de l’époque. Depuis son incident, toutefois, sa vie s’est effondrée sur elle-même, l’ensevelissant sous la véritable nature du monde. Il fallait s’attendre à ce que la douce chanteuse de jadis se transforme, s’adapte à cette nouvelle réalité qui la prive de ses rêves et lui coupe les ailes. Fini le temps d’autrefois où la jeune femme pouvait s’afficher en tant que cantatrice prometteuse et douée d’un talent quasi surnaturel, comme si elle avait été l’Ange de la musique. Tous ceux qui ont vu son visage n’ont eu pour elle que du dégoût, de la crainte. À force d’être ainsi regardée, on apprend à haïr le monde de toutes nos forces et à se demander s’il vaut vraiment la peine d’y chercher notre place. Son regard sur autrui s’est donc peu à peu altéré, recouvert d’un filtre de méfiance et de crainte. Il lui pèse tellement d’endurer ces moqueries, ces airs désolés, ces moments de malaise, qu’elle les craint comme la peste. Ce faisant, c’est une véritable chasse aux sorcières qu’Erika livre au monde, se braquant dès qu’un geste lui semble déplacé ou qu’une hésitation pointe le bout de son nez. Une attitude désagréable et, surtout, qui n’est pas toujours entièrement justifiée, rendant sa compagnie plus difficile et inquiétante, comme si l’on marchait toujours sur des œufs, dans la crainte d’une saute d’humeur toute lunatique. De là vient la plus belle contradiction de l’âme d’Erika.

Elle repousse les autres, se fait revêche, se borne à se dire que personne ne comprendra, car ce sont eux, les monstres d’hypocrisie. Et pourtant… Elle les aime, ces autres. Elle les observe à la dérobée, les regarde passer et aime s’imaginer mille et une pièces de théâtre, d’autres vies dans lesquelles Erika n’aurait pas été disgraciée. Et elle s’y accroche, le plus souvent à tort et, surtout, avec bien trop de ferveur. Romantique, cette qualité devient, entre ses mains aussi impulsives que celles d’un enfant, un défaut dangereux qui biaise la réalité en attentes irréalistes et en conduites dramatiques. Je ne suis pourtant pas méchante au fond! Il ne me manque que d’être aimée pour être bonne! Se dit-elle. S’ils m’aimaient, je serais douce comme un agneau et ils feraient bien de moi ce qu’ils voudraient. Sauf que ce n’est pas le cas. Que ses mains se crispent parfois et qu’elle se mort ce qui lui reste de lèvre inférieure avec fièvre. C’est dans l’un de ces petits excès de fureur qu’elle blessa son chat, lui crevant même un œil, muée par le besoin de vengeance et la douleur de l’incompréhension. Dissimulée par sa mère avec autant de soin que possible, notre jeune protagoniste fut forcée d’aimer de nouveaux passe-temps, tels que la lecture. Ainsi, elle affina son intellect et, pour une demoiselle, s’en trouve savante. Les choses auraient pu s’arrêter là, s’il n’y avait pas eu dans la demeure des deux femmes un problème de souris. Cherchant dans ses ouvrages un moyen de remédier à cela, c’est plutôt tout un pan de sa personne qu’Erika trouva, sans jamais l’avoir soupçonné. Vive d’esprit, ses mains sont en fait celles d’un habile prestidigitateur pour qui les pièges n’ont aucun secret. Les petites trappes, les passages secrets, les mécanismes à ressorts, tant de choses qui lui viennent naturellement. Peut-être même un peu trop. C’est comme si on lui soufflait des idées à l’oreille, qu’on lui guidait la main. C’est comme ça qu’elle a réussi à modifier légèrement l’une des fenêtres de l’Opéra, du côté de l’entrée des artistes, afin de s’y faufiler, ni vue, ni connue, une fois la nuit tombée. C’est également comme cela que toutes ses armoires et ses tiroirs furent dotés de doubles fonds. Des meubles comme des masques, pour cacher leur véritable trésor. Qui eu cru qu’un jour cette douce enfant changerait autant, et tout cela, juste parce qu’on l’a privée injustement d’amour.


PHYSIQUE


Un masque blanc. Un écran qui ne la quitte jamais, sur le côté gauche de son visage. Son côté brûlé. Si l’on devait le retirer, le spectacle qui s’offrirait à nous ne serait que déplaisant. Une peau rougie, abimée. Une lèvre incomplète, une paupière qui ne semble pas tout à fait ce qu’elle devrait être. Même son cou, de ce côté, n’a pas été épargné et sa tempe semble dégarnie, mise à nue par les flammes. Un tel gâchis sur une femme pourtant si belle. Une peau de porcelaine, tellement claire. De longs cheveux châtains, pâles au point d’en être presque blancs, ajoutant à son allure quelque chose d’un peu plus fantomatique, de diaphane. Il n’y a aucun doute sur la haute naissance de cette cantatrice distinguée aux manières soignées, mais cela n’a plus d’importance maintenant. Quand bien même l’or en fusion coule dans ses iris caramel, au milieu d’un tel carnage, pareil regard relève presque de l’indécence. Cette petite demoiselle, fine et délicate, qui ne mesure pas plus de 152 centimètres, ne peut plus être admirée comme autrefois. Son visage ne changera plus jamais, si ce n’est qu’il vieillira un jour. Une beauté gâchée si jeune, c’est un véritable malheur. Heureusement qu’il lui reste autre chose. Elle a toujours sa voix et quelle voix que celle-là. Parfois douce et amoureuse, c’est pourtant sans mal qu’elle se fait plus forte. Elle s’élève, elle tonne et roule dans les nuages. Une voix divine, une maîtrise quasi surnaturelle, un timbre riche et savoureux. Les anges se lamentent à chaque modulation, jaloux de ne point pouvoir émettre d’aussi puissantes notes. Ce n’est plus un talent, c’est un don. Une qualité qui aurait pu lui offrir une vie tout autre, si le destin d’Erika n’avait pas été enchaîné au Freak Show. Là-bas, au moins, elle peut déambuler presque sans gêne, vêtue de ses modestes robes et de ses masques discrets, dès qu'elle ne chante pas. Il n’y a pas meilleur mélange pour s’échapper discrètement et déambuler dans les rues pour se faire croire que l’on est normal. La fin de soirée est pour cela parfaite, là où les ombres viennent brouiller les pistes et atténuer le poids de son masque sur son visage. Car, bien sûr, cet accessoire lui pèse comme un affreux rappel de son apparence, du regard que lui porteraient les autres, s’ils devaient la voir pour ce qu’elle est véritablement. Par conséquent, il n’y a qu’un seul endroit où la demoiselle se sent à sa place : les bals masqués. Erika revêt alors sa plus belle robe faite de tissus carmin et son masque de squelette, se drapant de macabre. Ne reste plus d’elle que la Mort Rouge, errant parmi les convives telle leur égale. Pour un court moment, elle aussi, enfin, peut marcher au sein des vivants.


III. L'HISTOIRE.


Erik, le fantôme de l’Opéra. Né dans une petite ville des environs de Rouen, il était le fils d’un maçon. Né monstrueux, jamais sa mère ne le laissa l’approcher, ne serait-ce que pour un baiser. Plutôt que de l’amour maternel, c’est son masque qu’elle lui lançait, effrayée et ne désirant plus le voir. Il n’y a rien d’étonnant à ce que le jeune homme quitte très tôt le domicile familial, subsistant de la vie du cirque. On le présentait tel un mort-vivant et c’est ainsi qu’il traversa l’Europe, découvrant l’art et la magie en la compagnie même des bohémiens, les maîtres en la matière. C’est également dans cette période qu’il apprit à chanter comme nul autre homme, sa voix rivalisant avec l’orage et la tempête, grave et majestueuse. Sa réputation devint telle que les hommes de Mazenderan entendirent parler de lui et décidèrent de le retrouver pour leur petite sultane qui n’avait de cesse de s’ennuyer. Là-bas, il fit la pluie et le beau temps, mettant ses dons au service de ceux qui l’avaient désiré sans se poser de questions, comme étranger aux préceptes du bien et du mal. Assassinats politiques, inventions diaboliques, créations architecturales aux recoins obscurs et aux passages secrets, nommez-les. Arriva ce qui devait arriver, lorsqu’il eut construit son magnifique palais au sha-en-shah de Mazenderan, ce dernier décida qu’Erik devait mourir, l’homme étant le seul autre à connaître tous les secrets de cette véritable merveille. C’est grâce au chef de la police des lieux que notre fantôme eut la vie sauve, s’enfuyant par l’Asie mineure, puis s’arrêtant à Constantinople pour offrir ses services au Sultan. Naturellement, il dû éventuellement quitter les lieux pour les mêmes raisons qu’il avait du fuir Mazenderan et c’est peu après que son chemin le mena finalement à Paris.

Épuisé par cette vie à la fois monstrueuse et formidable, Erik ne souhaitait plus qu’une chose : devenir un homme lambda. Il devint donc entrepreneur et, durant un temps, oeuvra comme n’importe quel autre. Débuta alors la construction du grand Opéra de Paris et, bien sûr, il y soumissionna certains travaux de fondations, ne pouvant enfermer à jamais son côté magique, dramatique et romanesque. C’est ainsi que les lieux devinrent siens, avant même l’œuvre achevée. Une fois les directeurs en place, Erik n’hésita pas à ajouter sa griffe au cahier des charges de l’Opéra, demandant à ce qu’on lui offre 20 000 francs par mois et que la première loge numéro 5 lui soit toujours réservée, hantant ainsi les lieux et créant sa légende. Bien sûr, il ne fut d’abord pas pris au sérieux, mais une sordide affaire de jambe cassée suite à la location de cette même loge remis messieurs les directeurs sur le droit chemin. Car oui, le fantôme n’hésitait jamais à faire ses petites demandes, aussi extravagantes soient telles. Tous se rappellent encore l’incident du crapaud et du lustre, lorsque sa cantatrice préférée fut remplacée par une autre pour jouer le rôle féminin principal de Faust. Une bien triste histoire parmi tant d’autres, mais là n’est pas le plus important. Parlons plutôt de cette jeune et jolie cantatrice, celle qui avait capturé le cœur du fantôme, Christine Daaé.

Avant longtemps, Erik en tomba amoureux. Il se présenta à elle sous simple forme de voix, lui donnant des cours de chant en se faisant passé pour l’Ange de la musique, envoyé à elle des cieux par son défunt père. Cela ne lui suffit pourtant pas, il voulait être aimé en retour comme lui l’aimait et c’est ainsi que s’enchaînèrent les événements. C’est durant une représentation de Faust, comme par hasard, qu’il enleva la belle sur scène, la traînant avec lui dans les souterrains de l’Opéra, jusque dans ses appartements. Là, il lui offrit un choix. Soit elle acceptait de l’épouser, soit ils mourraient ensemble et emportaient avec eux beaucoup de ceux de la race humaine. Comment? Simple, les caves de l’Opéra de Paris avaient été remplis par ses soins de poudre à canon. Comme si cela ne suffisait pas, le fiancé de la Daaé et ce même Persan qui lui avait jadis sauvé la vie, mais n’avait cessé de le poursuivre depuis, étaient venus à la rescousse de la cantatrice et se retrouvèrent otages du fantôme. Forcée par les événements, Christine accepta de devenir la fiancée d’Erik et de ne plus tenter de s’enlever la vie, en échange de quoi le monstre resta fidèle à sa parole et libéra ses otages. Lorsqu’il revint auprès de la femme, celle-ci ne s’enfuit pas. Elle n’eut pas peur, lorsqu’il retira son masque et le laissa embrasser son front, sans esquisser un seul mouvement de recul. Ému, le fantôme se mit à pleurer et la cantatrice pleura avec lui avant de lui embrasser le front à son tour, son front à lui, défiguré et monstrueux. Touché par cette sincérité et par cet amour que jamais aucune femme ne lui avait témoigné, il lui rendit son anneau d’or et la laissa retourner aux côtés de son fiancé légitime. Quelques temps plus tard, il alla se confesser à son ami le Persan et lui appris qu’il allait mourir. Erik ne mentait pas. Trois semaines plus tard, le Fantôme de l’Opéra était mort d’amour, seul dans sa cave. Si seulement il avait eu un visage d’homme ordinaire, il aurait été l’un des plus nobles de la race humaine. Lui dont le cœur pouvait contenir l’Empire du monde, son destin fut pourtant tout autre.

Erika, la Cantatrice du Freak Show. Notre charmante demoiselle, aussi belle que la colombe, naquit sous une meilleure étoile que sa précédente incarnation. Il s’agissait d’un nouveau départ, d’une vie où son visage attirait les regards et les compliments, où sa peau brillait de perfection. Une vie de merveilles et de bonheur, au sein d’une famille aisée de Londres. Tout semblait lui destiner un destin formidable, la séparant du reste des simples mortels. Pourtant, il y a toujours un prix à payer au bout du compte et le sien, c’est très tôt qu’elle commença à s’en acquitter. Erika n’avait que sept ans lorsque son père décéda dans un accident de chasse, léguant leur somptueuse demeure, accompagnée d’un héritage non négligeable, à sa femme. De là, la vie n’eut de cesse de devenir plus difficile. Sa mère trouva refuge dans la piété et son autorité s’en retrouva plus affirmée. Ne lui restait plus comme seul trésor que sa fille et elle comptait bien en prendre soin, pour le meilleur comme pour le pire. C’est donc dans un cadre strict que notre Erika grandit, privée de son père et espérant vainement l’affection de sa génitrice qui n’avait pour elle que des attentes démesurées. Pour assurer sa propre subsistance et celle de sa mère avec elle, notre demoiselle devait valoir son pesant d’or, lorsque viendrait le mariage. C’est par ce tour du destin que le fantôme retrouva le chemin de la scène, renouvelant ses vœux l’unissant à sa plus grande passion, la musique.

Son talent était indéniable. Pire, il fascinait et créait de nombreuses jalousies. Lors des soirées mondaines, on demandait toujours à la jeune et adorable Ghostwell d’interpréter un morceau pour les convives. Après ce petit numéro, les hommes ne parlaient plus que de sa main, discutant avec plus ou moins de sérieux de toutes les choses qu’ils seraient prêts à donner pour qu’elle chante leurs louanges jusqu’à ce que la mort les sépare. En pareil contexte, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’Erika débute sa carrière dans de courts délais, le jour même de ses dix-sept ans. Prometteuse et si jolie, dans ses robes coûteuses et ses bijoux d’orfèvres, les foules n’eurent de cesse de se déplacer pour entendre sa voix divine. Chaque nouvelle représentation lui apportait son lot de fleurs et de louanges, la cajolant d’un amour qui lui avait trop manqué, dans sa dernière vie. Voilà que le destin rendait au fantôme tout ce dont il l’avait autrefois privé. C’était si beau, comme un rêve éveillé qui lui apaisait l’esprit et la comblait de bonheur, sans trop qu’elle comprenne toute l’étendue de cette formidable tournure des événements. Malheureusement, cette histoire n’a pas été écrite pour connaître pareille fin. Tout ceci allait à l’encontre du destin et le monde ne se priverait pas de la remettre à sa place, dans sa cave d’Opéra.

Une autre chanteuse, follement jalouse, lui livrait une compétition féroce depuis quelques années. Du moins tentait-elle de le faire, le talent d’Erika n’étant égalé que par bien peu d’artistes, celles-ci ayant toute une expérience bien plus conséquente que la sienne. Ces grandes dames rivalisaient donc par le son, mais se voyaient complètement effacées par les joues rosées de la demoiselle. Un soir, l’imprésario de la concurrente, un peu trop enclin à la bouteille et n’ayant pas peur de prendre des risques, décida de saboter l’entreprise de la Cantatrice la plus courue de Londres. Restée seule à l’Opéra pour répéter son prochain grand rôle, Erika ne vit pas s’avancer le Persan, engagé par ledit agent d’artiste, entre les allées de sièges. Sa voix résonnait dans la pièce vide en une mélancolie précieuse, fragile et tremblante, mais aussi vibrante que la corde d’un violon. Son bourreau s’arrêta même, au bas de la scène, pour contempler l’ange une dernière fois. Il n’osait l’interrompre, complètement transporté par ces modulations fabuleuses, ces accents riches et cette énergie prenante. Ému par la performance, il ne put se résoudre à accomplir ce pour quoi on l’avait payé. Il ne pouvait lui saccager la voix, certain que pareil acte le précipiterait aux enfers. Au lieu de cela, sa main se referma dans la longue chevelure claire de la pauvre Erika, la traînant jusqu’aux chandelles pendant qu’elle criait et se débattait. Délicate et sans défense, il n’y avait rien à faire. Lorsque la bête l’eut laissé quitter ses griffes avant de fuir, pleurant et implorant son pardon pour cet acte odieux, le visage du fantôme était de retour. Plus jamais on ne la regarderait avec envie, plus jamais on ne l’admirerait. Âgée d’à peine dix-neuf ans, son existence s’éteignait avant même d’avoir pu chatoyer.

Suite à cet incident, Erika fut emprisonnée par sa mère dans ses appartements. Plus personne ne devrait la voir et, en tout temps, il lui faudrait porter un masque. Les rumeurs allaient bon train dans la grande ville et les hommes qui l’avaient tant convoitée s’en retrouvaient hésitant. Tous voulaient voir le visage de la belle, revoir leur jugement, et c’est bien ce que la veuve craignait. Qui voudrait encore d’une telle loque? C’est en ce temps que la chanteuse se tourna vers les livres, renouant bientôt avec l’esprit vif de son incarnation précédente, enfilant ses talents comme l’on enfile de vieux gants de soie. Au bout de quelques mois, la jeune dame avait pris l’habitude de quitter la résidence familiale en pleine nuit pour s’introduire à l’Opéra. Elle y foulait les planches de la scène, admirait les loges et pleurait autant qu’elle chantait. Sa douleur et son malheur faisaient alors vibrer l’air et, parfois, lui revenaient en un écho sourd. Celui des pleurs d’un homme qui revenait l’entendre chanter, comme éternellement damné à partager ce fardeau. Ce manège se poursuivit presque une année avant qu’une nuit, un domestique la surprenne enfin et rapporte ses escapades nocturnes à madame Ghostwell. Cette dernière, criant au péché, puni sa fille sans ménagement, insinuant en elle un peu plus de douleur et de mal-être. La pauvre Erika ne voulait que chanter, elle ne voulait qu’être adulée, être aimée. Être normale de nouveau et retrouver cette vie qu’on lui avait volée par pure jalousie. Tourmentée, c’est une nuit sans lune que la cantatrice s’échappa, abandonnant cette vie d’oiseau en cage et prenant son envol vers un futur incertain.

Qui sait ce quel destin funeste aurait pu l’attendre, seule dans les rues sombres de Londres, si le Persan ne l’avait pas suivie, ce soir là encore. Toujours rongé par le remord, c’est lui qui se présenta à elle au détour d’une ruelle, espérant de tout cœur se faire pardonner. Méfiante, Erika voulut le fuir, mais, une fois de plus, ses jambes étaient moins entraînées que celles de son poursuivant. Contrainte de l’écouter, la pauvre jeune femme apprit l’existence de ce que l’on appelait communément le Freak Show. Un endroit où elle pourrait aller, à défaut de pouvoir rentrer chez elle, pour y vivre une vie presque normale. L’on viendrait la voir chanter et, avec une voix comme la sienne, la demoiselle ne manquerait sans doute jamais de rien. Que pouvait faire le fantôme sinon suivre cet inconnu en espérant qu’il disait vrai? Fort heureusement, ce fut le cas. On lui offrit, là-bas, une petite caravane et un numéro de soliste. Il y a maintenant plus de trois ans que le fantôme hante le chapiteau, soir après soir, de sa voix angélique. Les spectateurs tremblent sous le poids de sa symphonie, éclatante de mélancolie, sans se douter du passé de la belle. Sans se douter qu’autrefois, c’est dans un lieu tout autre qu’ils l’écoutaient chanter. Comme elle rêve de le retrouver, cette pauvre Erika, le chemin de l’Opéra. Elle en rêve et elle en désespère, sans jamais que son rêve ne lui soit accordé. Ce sont d’autres femmes qui frôlent les planches à sa place, d’autres femmes qui sont aimées alors que la flamme de la jalousie brûle en son sein. Pour l’heure, il vaut toujours mieux éviter de s’asseoir sous le lustre.


IV. DERRIÈRE L'ECRAN.

Prénom/Surnom: Meg.
Âge  : 21 ans.
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Comment trouvez-vous le forum : Assez bien pour m’y inscrire en tout cas ;)
Avatar du personnage : Ice Princess Haiqin Yan du webcomic Ghostblade par Wlop.


FICHE PAR FALLEN SWALLOW

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MessageSujet: Re: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ EmptyJeu 31 Déc - 12:15
Bienvenue ♥ !

Ton personnage promet d'être intéressant, j'ai hâte de lire la suite de ta fiche ! J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous ~ ^w^
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MessageSujet: Re: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ EmptyJeu 31 Déc - 13:28
Bienvenue ! :Iiih:
On espère que tu plairas parmi nous, bonne chance pour la suite de ta fiche.
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MessageSujet: Re: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ EmptyVen 1 Jan - 16:00
Bienvenue à toi, petit Casper.
Ce fut vraiment un plaisir de lire ta fiche et de découvrir ta petite cantatrice à mesure que tu l'écrit. J'ai cependant quelques menues choses à te demander avant de te valider.

Tout d'abord: Erika est une cantatrice au Freak Show. Les gens du Freak travaillent avec leurs talents, certes, mais le but est aussi de faire frissonner le spectateur. Du coup, je ne pense pas qu'il soit possible de garder le masque durant les représentations. Par contre, elle peut désapprouver cette obligation et savoir qu'elle y est forcée pour rester. Ce serait intéressant.

J'ajouterais qu'Erika manque de défauts. Enfin, c'est l'impression que j'en ai. C'est une jeune femme parfaite si on lui retire cette méchante cicatrice qui lui mange le visage. Pourtant, j'ai pu lire qu'elle était naïve (par exemple) et ça ne ressort pas assez dans son caractère.

Voilà. Encore une fois, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ta fiche. Je ne pense pas que tu ai de mal à mettre en place les modifications demandées plus haut, mais bon courage tout de même. Si tu as la moindre questions ou le moindre doute, mes MP sont ouverts ♥
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MessageSujet: Re: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ EmptyVen 1 Jan - 17:44
Tout d'abord merci beaucoup d'avoir passé aussi rapidement sur la fiche malgré la date et je suis bien contente de savoir que la lecture a plut.

Pour ce qui est du masque > Je comprends tout à fait et j'ai fait la modification, le passage mentionnant qu'elle pouvait garder le masque durant ses numéros, dans l'histoire, a été supprimé.

Pour ce qui est des défaut > Là je pense que c'est surtout une question de point de vue (et du fait que j'ai toujours un peu de mal à bien présenter l'intégralité de mes persos dans une pres, c'est un des trucs sur lesquels je dois travailler j'avoue, mea culpa x)). Le fait étant, à la base, que c'est un peu le principe du fantôme de l'Opéra. Un homme qui est né laid et qui, à cause de cela, a toujours souffert de ne pas être aimé, sans quoi il aurait pu être un très bon individu. Un peu comme une façon détournée de montrer que juger selon les apparences n'est pas une bonne chose. Après, bien sûr, il vient quand même avec certains défauts, mais la plupart semblent avoir été développés justement à cause de son apparence et de ce que cela entraîne comme réaction chez les autres. Ceci étant dit, j'ai relu ma fiche avec le commentaire en tête et il est vrai qu'il y a un petit décalage entre ce qui est écrit et la façon dont je vois le perso, mais pour moi Erika demeure loin d'être parfaite. Je vais essayer de mieux vous l'expliquer ici-même avec quelques exemples, parce que je sens que si je replonge dans la pres elle-même, je vais en avoir pour un moment à essayer d'exprimer tout ça dans une belle petite plume xD :

"Elle repousse les autres, se fait revêche, se borne à se dire que personne ne comprendra, car ce sont eux, les monstres d’hypocrisie." > Erika est une personne méfiante qui a du mal à faire confiance aux autres et, je comprends la confusion puisque ce n'est pas écrit textuellement et que dans l'histoire je n'ai pas eu l'occasion d'en parler, mais je l'imagine comme trop méfiante, à la limite plutôt anxieuse voir un peu parano sur le sujet de sa relation avec les autres. À l'image du fantôme avant elle, Erika est complexée par son apparence et s'imagine donc que les gens sont plus mauvais qu'ils ne le sont. Par exemple, si quelqu'un ose, disons, renverser un verre d'eau sur sa robe, forcément cet homme l'a fait exprès, la tourmente et s'il s'excuse ensuite, c'est qu'en plus c'est un hypocrite. Même si elle peut parfois avoir raison, qui sait, pour moi ce reste un défaut d'avoir une telle attitude, surtout à l'égard d'à peu près n'importe qui.

" Et pourtant… Elle les aime, ces autres. Elle les observe à la dérobée, les regarde passer et aime s’imaginer mille et une pièces de théâtre, d’autres vies dans lesquelles Erika n’aurait pas été disgraciée." > Encore une fois, mea culpa, je comprends tout à fait que cette partie ne passe pas pour un défaut puisque j'ai encore échoué à bien représenter ce que cela signifiait pour moi en rp. J'ai présenté ici le simple trait selon lequel Erika aime s'imaginer d'autres vies et l'ai laissé à ça dans la pres en me disant que ce serait plus intéressant de voir directement in rp comment ce trait pourtant si innocent tombe dans le côté un peu plus inquiétant. Encore une fois je vais renvoyer au fantôme qui s'imagine déjà marié à Christine, l'emportant pour aller faire des marches le dimanche. Laissé comme ça tout seul c'est assez mignon, mais une fois jumelé à sa dépendance, à son impulsivité et à son égoïsme, si en plus on ajoute son côté lunatique à l'équation, le résultat devient rapidement très creepy. Mais comme dit plus haut, je comprends la confusion puisque je voulais attendre de la faire interagir avec d'autres personnages pour développer d'avantage cet aspect, selon les individus qu'elle rencontrera et les espoirs qu'elle peut fonder sur ces dites rencontres.

"Que ses mains se crispent parfois et qu’elle se mort ce qui lui reste de lèvre inférieure avec fièvre. C’est dans l’un de ces petits excès de fureur qu’elle blessa son chat, lui crevant même un œil, muée par le besoin de vengeance et la douleur de l’incompréhension." > Probablement le moment où il est le plus évident qu'elle a effectivement des défauts, pour une fois j'ai bien réussi à l'exprimer! xD C'est un peu le résultat des deux points précédents, le mélange de ses attentes déconnectées de la réalité et de son côté angoissé et complexé qui s'imagine des choses qui n'ont pas lieux d'être. Vient alors la frustration de ne jamais réussir à obtenir ce qu'elle veut (ce qui pour moi est égoïste et donc un défaut), s'exprimant par une impulsivité certaine et des excès de rage assez fort pour lui avoir fait blesser son propre animal de compagnie. Ce n'est peut-être pas très impressionnant dit comme ça, mais dans les faits beaucoup de tueurs en série commencent par maltraiter des animaux et c'est l'un des signes de la psychopathie. Je ne dis pas ici qu'Erika en est nécessairement atteinte ou qu'elle commettra de tels crimes (même si c'était le cas d'Erik avant elle), mais je tenais à souligner que de façon réaliste, c'est un comportement assez troublant qui exprime des problèmes assez importants. Mais là encore, je comprends tout à fait la confusion et je m'en excuse, puisque j'aurais pu développer d'avantage et que je l'ai mal fait, ce que je m'efforce justement de corriger dans cet interminable pavé x). (C'est cool, ça me permet de faire une seconde analyse psychologique du perso, mais sous un autre angle, c'est très pratique en fait comme exercice, on devrait toujours décrire un personnage selon ses défauts avant tout).

"Tourmentée, c’est une nuit sans lune que la cantatrice s’échappa, abandonnant cette vie d’oiseau en cage et prenant son envol vers un futur incertain." > Je ne sais pas si c'est juste moi, mais s'échapper de chez soi en pleine nuit, sur un coup de tête, sans rien emporter et ce dans Londres de la période Victorienne, c'est une très très mauvaise idée qui dénote un manque de jugement et un comportement, comme dit plus tôt, très impulsif. Erika se laisse guider par ses émotions et c'est, dans son cas, un problème puisque, comme mentionné, si le Persan n'avait pas été là pour la guider jusqu'au Freak Show, elle aurait pu subir mille et une choses dans les rues. Sans oublier qu'il faut se remettre un peu en contexte, la demoiselle sortait souvent la nuit, ce qui inacceptable pour une jeune femme de son rang, particulièrement dans cette période d'honneur, de pudeur et tout ce qui s'en suit. Sa mère, bien que la femme en elle-même ait sa large part de défauts, était totalement dans son droit de la punir et personnellement, je ne m'imagine pas que ce fut pire que la punition qu'aurait eu la voisine par sa propre mère pour pareil comportement. (Là encore, je suis fautive de m'être mal exprimée et une fois de plus j'en suis sincèrement désolée.) Ainsi, pour moi, cette conduite exprime un trait immature de sa personne et égoïste, faisant passer ses propres envies avant son devoir envers sa mère qui est veuve et qui comptait sur le mariage prochain de sa fille pour subsister lorsqu'elle serait plus âgée. Elle a donc abandonné la femme qui l'a élevée et la maison de son enfance sur un coup de tête, après avoir été punie, car elle voulait pouvoir continuer de chanter. Plutôt que de s'asseoir le lendemain avec sa mère et, disons, d'en discuter pour trouver un compromis et lui expliquer que son honneur est sauf, c'est ça qu'elle a choisit de faire. Mis juste comme ça dans une pres, j'avoue encore une fois que ce n'est pas très impressionnant, mais une personne qui devrait faire cela dans la vraie vie, défigurée ou non, a pour moi un véritable problème.

Ainsi, je pense avoir fait le tour de mes petites explications vis à vis ce qui se trouve déjà dans la fiche. Encore une fois merci d'être passée aussi rapidement et, surtout, merci de m'avoir permis de revisiter le caractère de mon personnage plus en profondeur pour l'analyser d'avantage. J'espère que ce pavé sera lui aussi agréable à la lecture, ne serait-ce qu'un peu, parce que j'ai l'impression d'avoir beaucoup écrit xD Si vous avez d'autres questions ou que ces explications sont jugées insuffisantes, n'hésitez pas à m'en faire part et je tâcherai d'apporter de nouvelles modifications, plus en profondeur celles-là, dans les plus brefs délais. =) Un bon nouvel an à vous et au plaisir de vous croiser in rp.
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MessageSujet: Re: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ EmptyVen 1 Jan - 18:11
Merci pour ces explications en tout cas, le caractère semble en effet moins parfait et sans réels défauts. Le soucis c'est que, comme tu l'as dis, tu n'as rien explicité dans ta fiche. Le résultat est que, avec ces clarifications, le caractère semble considérablement différent de celui qu'on peut lire dans ta fiche QAQ. Autrement, j'aurais accepté sans problème que tu te contente de ce post explicatif pour te valider :/

Mais beaucoup de gens (moi y compris) se contentent de lire les fiches sans s'attarder sur ce qui la suis. Du coup, je vais te demander de modifier ton caractère afin d'y inclure les défauts dont tu m'as parlé dans l'explication, s'il te plait.

Bon courage à toi et, comme toujours, si tu as la moindre question ou le moindre doute n'hésite pas ♥
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MessageSujet: Re: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ EmptyVen 1 Jan - 18:51
Caractère édité, j'y ai ajouté plusieurs points et en ai retiré quelques autres qui donnaient une allure trop "histoire" au début de la description, ce dont nous avions rapidement parlé sur la box. S'il y a quoi que ce soit d'autre à modifier ou qu'il me faut en ajouter d'avantage, n'hésitez pas à m'en faire part et, une fois de plus, je m'en occuperai aussi vite que possible. ^^
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The Cheshire Cat
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MessageSujet: Re: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ EmptyVen 1 Jan - 20:38
Bienvenue \o/ !

J'écoute la musique de ta fiche en boucle *-*

Du reste, elle est fort classe ta perso' ♥ ! J'ai des réticences car le Freak Show n'est pas un endroit innocent, c'est particulier d'y vivre entouré de malformations et en tant que bête de foire. Mais je crois qu'Alice t'a rattrapé là-dessus, je voulais juste souligné l'ambiance qui attend Erika, histoire qu'elle s'intègre bien au décors :3

Et il y a un autre défiguré là-bas aussi : Romero. Si tu souhaites un lien avec celui-ci, n'hésite pas. Si tu restes sur le fo', je pourrais même l'ajouter à la fiche du prédéfini si tu veux.
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MessageSujet: Re: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ EmptyVen 1 Jan - 21:10
Merciiii <3 Et cette chanson c'est la vie x3

Pour ce qui est de l'ambiance du Freak Show, j'étais et suis toujours préparée à ce genre de contexte puisqu'il me paraissait idéal pour mettre l'emphase sur le complexe d'Erika vis à vis de son visage et de son côté "monstrueux". Après bon, on ne reviendra pas sur ma description mentale foireuse, je pense qu'on a fait le tour xD Mais j'apprécie quand même beaucoup l'attention portée à l'intégration de mon personnage, c'est un petit quelque chose de plaisant qui vient confirmer ce que me disait Robin vis-à-vis de la communauté en or de ce forum et c'est motivant. (Et puis j'ai déjà commencé un rp par mp avec Robin parce qu'on est vilaines, je pense que tu seras rassurée une fois mon premier post posté ;) )

Quant au lien avec les prédéfinis du Freak Show, plus particulièrement Romero, c'est clair qu'il y a là beaucoup de potentiel. Elle serait probablement entre deux eaux, compatissante car elle vit la même chose (jusqu'à savoir qu'il s'est lui-même infligé cela en essayant de mourir, là c'est clair qu'elle va le regarder d'un autre oeil) et je l'imagine très bien détester Juliette, cette dernière repoussant les avances de Romero à cause de son apparence, incarnant donc d'une certaine façon la même problématique qu'Erika vit au quotidien. Du coup elle essaierait probablement d'aider Romero autant qu'elle essaierait de le décourager, quelque chose comme ça. C'est un peu flou, d'autant plus que je ne suis pas totalement familière avec le personnage de Romero, mais ce pourrait faire une relation complexe et passionnante *croise les doigts pour que le prédéfini soit pris*. Par contre, si je peux me permettre, je pense qu'un lien avec les soeurs siamoises pourrait aussi être intéressant. Erika pourrait être leur professeure de chant, comme elles sont plus jeunes et qu'Erika est une vraie chanteuse, entraînée depuis ses sept ans. Je l'imagine bien agir de façon tendre et maternelle, mais stricte et exigeante avec cette passion musicale qui caractérise le fantôme, prêt à pousser ses élèves aussi loin qu'il le faut pour en tirer la perfection.

Je pense bien que c'est la première fois que je discute autant d'un de mes persos dans sa fiche, en de nombreuses années de rp, c'est vraiment plaisant xD M'enfin, je vais arrêter de vous lancer des fleurs, sinon je vais encore écrire un pavé!
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MessageSujet: Re: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ EmptyVen 1 Jan - 21:16


Tu es validé !



— Bien bien, c'est parfait comme ça. Je te souhaite la bienvenue parmi nous (officiellement) et de beaucoup tomber amoureuse de nos merveilleux rolistes (officieusement). Bon rp à toi. —




Tu peux maintenant aller rp sur le forum ainsi que sur la chatbox (sans en abuser). N'oublie surtout pas d'aller tout de suite réserver ton avatar, afin d'être unique en ton genre. Nous nous occupons d'ajouter automatiquement sur la liste l'origine de ton personnage s'il est réincarnation.
Si tu n'as pas encore de partenaire(s) en vue, tu peux faire une recherche rp et/ou de liens. Ensuite, tu peux créer une fiche de lien pour gérer tous tes nouveaux copains. Puis, si besoin, tu peux demander un logement quand tu seras bien lancé(e), et enfin mais surtout, si tu as des suggestions ou des questions, n'hésite pas à contacter l'administration.

Amuse-toi bien !

Le staff ~




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MessageSujet: Re: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ EmptyVen 1 Jan - 21:31
Bravo pour ta validation, et officiellement bienvenue parmi nous *\o/*

J'ai beaucoup aimé ta fiche, ton écriture est très prenante, et on s'attache a cette pauvre chanteuse.

Have fun !
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MessageSujet: Re: Sing once again with me, our strange duet ~♪ Sing once again with me, our strange duet ~♪ Empty
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Sing once again with me, our strange duet ~♪
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