I. Edmond Dantès

• NOM : Originalement Dantès, quoiqu'il soit davantage connu sous les pseudonymes de M.Zaccone (le plus utilisé), l'Abbé Busoni, Lord Wilmore, Sinbad le Marin et plus anciennement, numéro 34.
• PRÉNOM : Edmond. Encore une fois, ces derniers varient. Dans cette vie-ci toutefois, bien qu'il se fasse connaître sous quelques autres noms, celui qu'il utilise le plus fréquemment est le sien, celui avec lequel il est venu au monde. Edmond, cela est, même s'il l'utilise avec un second nom fictif ou le passe simplement sous silence.
• ÂGE : 37 ans
• SEXE : Masculin
• ORIENTATION SEXUELLE : Il aime le beau, où puisse-il se trouver.
• MÉTIER : Il est propriétaire du freak show et prévoit très prochainement s'ouvrir un café tuque ou de quelques bains publiques.
• SITUATION FINANCIÈRE : La source de sa richesse demeure un tantinet mystérieuse, mais le moins que l'on puisse dire est que M.Zaccone est richissime.
• OCCUPATIONS/PASSIONS : On le voit souvent tenir d'importantes réceptions dans l'une ou l'autre de ses résidences, donc il est à présumer qu'il aime ce genre de soirées ainsi que la compagnie des gens. Il adore passer du temps sur son bateau, s'adonner à la consommation de substances illicites par plaisir de la chose ou encore apprécier quelques spectacles avec les gens de la haute.
• GROUPE : Les contes.
• HISTOIRE D'ORIGINE : Le Comte de Monte-Cristo par Alexandre Dumas.

II. LES DESCRIPTIONS.

Signore Zaccone est reconnu par certains, et ce surtout à première vue, comme un homme froid et dépourvu de sensibilité de par la nature de ses revenus, soit son statut de propriétaire du Souls Carnival, le freak show le plus populaire de Londres. Toutefois, ceux qui apprendront à voir au-delà des apparences en déduiront rapidement qu'il s'agit d'un philanthrope capable de maintes choses pour garder ces pauvres âmes desquels il se sent responsable en paix. Il vous racontera d'un ton désinvolte qu'il investit les gains de son freak show dans l'immobilier (ce qui est vrai), mais ceux qui observeront attentivement verront souvent de ses serviteurs s'occuper d'un très coquet bloc où sont logés ses stars. Travailler pour lui est synonyme de sécurité. Être son ami l'est tout autant et quiconque lui parle un peu tend à le devenir. D'un autre côté, le Comte de Monte-Cristo tend à être très secret : bien qu'il dévoile avec plus d'aise qu'avant le vrai nom de son passé, il le tient rarement bien longtemps avant de donner une autre identité. Il préfère l'écoute, mais lui ne parlera jamais de ces sujets qu'il considère personnel. Ses sujets préférés quand vient le temps de parler de sa personne sont ses nombreux voyages. Il vous en parlera pendant des heures, vous emmenant d'Amérique jusqu'au Moyen-Orient où son coeur est demeuré en passant par la froide Russie et les Alpes. Les Indes, la Chine, il aura appris parfaitement leurs langues, maîtrise les arts martiaux comme un maître et vous parlera de la moindre odeur des marchés les plus éloignés qui soient. Il y a goûté maints plaisirs et sera resté amoureux de la beauté. Lord Wilmore adore la beauté. Les tapis, les joyaux, la bonne nourriture, quelques fumées relaxantes et de la musique savent faire son bonheur. Il préfère, naturellement, partager son plaisir avec ses amis aussi souvent que faire se peut. Pour terminer, M.Zaccone vous paraîtra tantôt italien, tantôt arabe, voir espagnol, le soleil qui l'a vu naître a peut-être même oublié la vérité comme il semble venir d'un peu partout. Il viens d'Égypte aux yeux des égyptiens, de Grèce aux yeux des grecs, de Venise aux yeux des Italiens, mais seul ceux qui se souviennent du triste destin d'Edmond Dantès, jeune capitaine du Pharaon, pourront vous racconter qu'il a grandi à Marseille.  

L'apparence du Comte de Monte-Cristo se distingue des autres fort heureusement par rien qui ne soit physique, contrairement à ses chers employés, mais bien par la richesse de son habillement. Ses tenus sont tissées des plus riches étoffes de Londres. Tantôt est-il vêtu d'un habit d'un chic anglais sans pareil, tantôt vous rappellera-t-il les fragrances des marchés persans. En effet, qu'il soit ici ou ailleurs, vêtu de la Thaïlande ou de l'Autriche,  M.Zaccone a une fine gueule.
Du reste, il a une apparence singulière, quoique de celle dont on se rappelle: un plutôt grand gaillard, ni gros ni maigre, une barbe et des cheveux bruns dans lesquels, si nous sommes suffisamment observateurs, nous pouvons remarquer au travers de ceux-ci quelques filaments argentés qui avec ses quelques rides sont les signes d'une jeunesse presque terminée. Ses yeux sont intelligents, bruns eux aussi, ceux d'un homme qui ne dit pas tout ce qu'il pense, calculateur, qui toutefois est sincère devant les réels plaisirs de la vie et la beauté de ce monde. Malgré son évidente noblesse, il a les mains d'un homme qui a longuement travaillé, les bras mordus par l'usure intensive, disons-le, de quatorze lourdes années de prison pendant lesquels lui et l'Abbé Faria auront tentés par tous les moyens de s'échapper. Le dos de ce pauvre Numéro 34 reste toutefois son secret le mieux gardé et très peu ont vécus pour le voir : sa chaire est grossièrement marquée d'innombrables coups de fouet. Jamais devant un inconnu il retirera sa chemise.

III. L'HISTOIRE.

Il fut un temps, il y a fort longtemps où Edmond Dantès était connu comme un jeune marin au talent prodigieux, beau jeune homme de famille modeste au coeur pur. Élevé par son père à Marseilles, il travaillait sur un navire marchand, le Pharaon. Lors d'une de leurs sorties en mer,  

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.