I. James, Elizabeth Marianne.

• NOM : James
• PRÉNOM : Elizabeth James
• NATIONALITÉ : Anglaise
• ÂGE : 21
• SEXE : Féminin
• ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle
• MÉTIER : Jeune femme à la maison/Capitaine de Jolly Roger
• SITUATION FINANCIÈRE : Riche
• OCCUPATIONS/PASSIONS : Lire, faire du Crochet et profiter de la vie. Aider la veuve, mais pas l'orphelin, boire du thé, l'astronomie et l'astrologie. La navigation et les ragots.
• GROUPE : Les contes
• HISTOIRE D'ORIGINE : Voyage au pays Imaginaire, mieux connue sous le nom de Peter Pan. Le Capitaine Crochet.

II. LES DESCRIPTIONS.

Pour comprendre le caractère de la demoiselle, il faut comprendre qu’elle a une double personnalité et qu’elle a été élevée comme telle. Sa partie féminine oublie la masculine lorsqu’elle est en robe, de même que son côté masculin oublie le féminin quand il est en pantalon.

Elizabeth Marianne James

Elizabeth Marianne James apparaît seulement lors de soirée en société, donc très rarement. Elle est une jeune femme sage et à l’écoute. Une petite perle bien élevée qui s’inquiète pour les autres demoiselles, qui applaudit les bonnes nouvelles et pleure les mauvaises. Elle adore les ragots, les rumeurs et tout ce qui entoure la royauté. Elle est très cultivée. C’est un masque qu’elle pose pour que les dames de la haute ne soient pas trop choquées. Sinon, avec ses amis, elle connut comme étant Lizie. Elle est susnommée comme cela dans l’intimité, avec ses vrais amis. C’est une demoiselle qui adore s’amuser, qui se moque des conventions et qui adore l’amour, le sexe. La jeune femme est une alcoolique bagarreuse qui aime regarder le ciel pour le lire.


Edward Henry James

Edward est un homme qui adore séduire et charmer les demoiselles avec son charisme légendaire. C’est un homme sérieux sur le pont, mais dans les tavernes il rit des blagues grivoises, une femme sur ses jambes. C’est le parti idéal pour les demoiselles, de par sa prestance, son éloquence et sa curiosité.

Elle adore naviguer sur les mers, déteste les enfants, surtout les orphelins, ainsi que le tic-tac incessant des horloges, qui lui rappelle le temps qui passe. Vous êtes roux ? Faites attention à vous…La demoiselle adorera vous croquer, car elle fait de la tricophilie sur les personnes rousses.

Dans son temps libre, la demoiselle se calme les nerfs en faisant du crochet ou en lisant des livres sur le tarot. Comme tout bon capitaine, la jeune femme est superstitieuse. Avant de partir à l’aventure, la jeune femme consulte une dame qui pratique le tarot, puis se dirige vers la taverne la plus proche pour y boire un verre de rhum avant d’engourdirent ses sens avec une présence dans son lit. Le lendemain, elle part à l’aventure, non sans s’être levée avant le jour et s’être envoyé une petite prière en direction de son frère pour qu’il la protège ; le tout sous son enveloppe masculine.

Froide et distante, pourtant plaisante et amusante, Elizabeth -Edward- James est un être étrange, complexe, mais tellement simple.

Elizabeth Marianne James mesure un mètre soixante, elle est grande pour une femme, mais de grandeur plus ou moins petite pour un homme. Elle est mince avec un peu de muscle et peu de formes, pour bien cacher sa féminité. De longs cheveux blonds, qu’elle cache habilement sous un tricorne lorsqu’elle est en homme. De jolis yeux bleus-gris de mer illuminent son visage et des lèvres fines rose pâle ornent son joli visage de porcelaine.

Elle a la peau pâle et un visage féminin ainsi que fragile pour un homme. On oublie rapidement son petit côté féminin quand on voit la force ‘’qu’Edward’’ a, le charisme et la poigne de fer qu’elle a en homme.

Sur son visage, sur la joue, du côté droit, c’est un vil capitaine de bateau qui l’a marqué alors qu’elle était mousse, pour se moquer du garçon qu’elle était. Sans rechigner ni pleurer, elle impressionna le capitaine qui lui donna une tape sur l’épaule en signe de respect. Pour justifier cette cicatrice sur son corps de femme, on dit qu’elle se l’est fait pour imiter son petit frère, son idole, son jumeau.

Lizie est une femme qui est gracieuse et agile. En femme, elle porte le corset et les robes, malgré une préférence pour les pantalons. Pantalons qu’elle ne porte qu’en homme, avec une chemise et un bandeau serré sur sa poitrine pour la cacher. Elle porte de jolis chapeaux à large bord à la mode, quand elle ne porte pas son tricorne noir à bordure dorée et à plume rouge.

III. L'HISTOIRE.

Que ce soit dans la version originale de J.M. Barrie ou celle plus récente le capitaine James Crochet est tout le contraire de Peter Pan. Sur son bateau, le Jolly Roger, il navigue dans les eaux du pays imaginaire pour tuer ce gamin qui a osé lui prendre sa main. Depuis, un crochet orne son bras et un esprit vengeur prend place dans sa tête. Il déteste cet enfant qui ne vieillit pas, mais encore plus le crocodile qui se faufile autour de l’île, dont le tic-tac incessant lui rappelle la mort si proche.

Aujourd’hui… Qu’en est-il d’aujourd’hui… Le capitaine Crochet est-il capitaine ? Navigue-t-il sur les sept mers ? Est-il marié à Wendy ? Peter est-il le nom de son fils ? Que devient-il ? Pour rencontrer cette réincarnation, il faut commencer dès le début.

Il y a fort longtemps, Lord Henry James devient mousse sur un des bateaux de son père, comme son père avant lui, son grand-père et toute la lignée James. Lorsqu’il fut en âge de naviguer seul, il devint capitaine de bateau pour Sa Majesté, aujourd’hui la reine Katherine. Il a une flotte de trois bateaux qu’il dirige d’une main de fer. Il est surtout plus dans l’exportation-importation que dans l’exploration, il n’a pas les nerfs assez solides.

Lors d’un voyage en France, il fait la rencontre d’une jolie dame de la haute société qu’il emmène avec lui en Angleterre, dans son petit chez lui douillet. C’est un petit nid douillet, qui devint petite maison de famille.

Alors que le grand Henry James attendait qu’un enfant naisse, un héritier mâle, il ne vit que du sang, sa femme perdant chaque enfant. Il consulta moult hommes sages, mais aucun ne put l’aider. Il consulta plusieurs sorcières, cachées entre deux maisons, mais rien n’y fit. Il dut se rendre sur un lointain continent d’hommes à la peau de cuir dont les femmes chantaient dans une langue étrange des rituels singuliers.

Alors qu’il échangeait du thé contre du tabac, une dame l’envouta et l’invita dans sa hutte. Devant un grand chaudron bouillant, une poupée à son effigie à la main, elle lui promit un enfant qui aurait une longue et belle carrière sur les mers comme sur les terres. Seulement, il devra jeter la poupée dans le feu le jour de la naissance de l’enfant, ce qui le tuerait par la même occasion.

Lorsqu’il revint à la maison, sa femme lui annonça la venue prochaine d’un enfant. Les mois passèrent et ce ne fut pas un, mais bien deux enfants qui naquirent. Fier et heureux, l’homme oublia la poupée et un autre sort fut jeté…Ou est-ce le destin ?

Les deux enfants eux de fortes fièvres, tout deux toussèrent et eurent des phases de délires. Tous les remèdes furent vains…L’homme se souvenant de la poupée la jeta trop tard…

Les années passèrent, et sur un bateau accompagnant son père en croisière, un petit mousse guidait, d’une main de fer les hommes sur mer comme sur terre. Il était la fierté du père, l’homme, le futur hérité, celui que tous attendaient.


L’enfant devint adolescent, et l’adolescence apporta son lot de problèmes. Qu’est-ce que c’était que ce liquide rouge entre ses jambes ? Pourquoi son torse se féminisait, tout comme sa voix ? N’était-il pas un garçon ? Un futur capitaine… ? Tout allait pour le mieux jusqu’au jour où Dame nature vint cogner à la porte pour livrer une fleur à l’enfant.

Edward Henry James était mort le soir de la grande maladie. Sa sœur, Elizabeth Marianne James survécut. Pour camoufler la triste vérité, madame Louise James mit au point un stratège qui cacha la mort du jeune fils. Le père déjà peu présent ne remarqua rien. Les rares fois où il se trouve à la maison il ne s’inquiète pas de ne pas voir ses deux enfants ensemble. Si sa fille n’est pas là, elle est chez ses grands-parents ou des amis à l’extérieur de Londres. Son fils est absent ? Surement sur son bateau à voguer sur les flots. Il est trop occupé avec ses cargaisons pour la reine ou envoyé par la reine dans les nouveaux pays pour se préoccuper de sa marmaille. C’est un travail de femme.


Fille, elle apprend le crochet, le piano, l’écriture et la lecture. En garçons, c’est l’astronomie, la navigation, les nœuds et le combat au fleuret ainsi qu’au pistolet.

Femme tu seras sur terre, homme tu deviendras en mer. Sur terre, elle est la fierté de sa maman, qui cache son absence en annonçant que sa fille étudie dans un pensionnat en France. Par contre, sur mer, il navigue avec son fils aimé et l’ami de celui-ci, son bras droit, Monsieur Smee, nommé Mouche, car malgré son physique ‘’ingrat’’, à chaque femme qu’il approche, il fait mouche.

Oliver Smee, fils de la nourrice d’Elizabeth, se lie rapidement d’amitié avec le petit garçon qu’est Elizabeth. Il fut rapidement mis au courant de la différence de son amie et l’accepta, comme elle acceptait la sienne. Né avec des cheveux blancs, des yeux rouges et une taille plus petite, il fut heureux d’avoir un ami qui l’acceptait comme il était.

Lorsqu’elle est femme, la jolie Elizabeth a tout de la demoiselle parfaite…Ou presque. Devant ces dames, elle parle de couture, de rumeurs et des choses à la mode. Entre amies, elle boit et s’amuse comme cela n’est pas permis, mais tout en sagesse et discrétion.

En homme, elle jure, crie et s’amuse. Elle drague, les femmes surtout, et les charmes de sa voix. Si l’une d’elles s’aventure dans son lit, de l’argent et de l’or, elle trouvera non loin. Après tout, les jolis colliers qui brillent font facilement fermer des bouches, tout comme le murmure d’une mort certaine. La demoiselle prend soin de son secret, et monsieur Smee est là pour l’aider. Il est prêt à rendre silencieux le petit oiseau qui chante un peu trop.

Étant un jeune capitaine, elle fait peu de voyage. C’est surtout Mouche qui prend les commandes quand la demoiselle ne peut pas voyager, pour les très rares fois où elle ne peut pas. Elle est plus souvent absente sur terre qu’en mer, allant selon sa mère rendre visite à sa grand-mère à Paris. Pour justifier la présence d’Oliver Smee près d’elle, elle le présente comme son galant du moment.

Elle éloigne d’elle tout homme qui voudrait l’approcher de trop près. Elle se doit de jouer le jeu de la prude femme, même si elle peut devenir une vraie boule de feu lorsque les yeux sont détournés. Elizabeth est tombée amoureuse d’un seul homme, qui l’a aimé sous les deux sexes, Killian Roger. Jeune capitaine de navire, il lui a légué son bateau à sa mort en mer. Renommée le Jolly Roger, c’est le seul bateau appartenant à la demoiselle, sous son identité mâle. Elle doit attendre que son père meure pour lui léguer sa flotte.

Et pour le moment, tous ces artifices fonctionnent…Oui…Pour le moment…

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.

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