Salutations mes petits loups.
Si vous êtes ici, c’est que vous voulez en apprendre davantage sur les mœurs et les habitudes des braves (et moins braves) gens du XIXèmes siècle. Vous comprendrez qu’il est difficile de faire un sujet véritablement complet ET attractif pour tous, donc il ne vous sera présenté qu’un résumé assez bref suivi de quelques liens si il vous venait l’envie d’approfondir un peu tout ça. A noter que nous ne sommes pas des spécialistes, il est donc possible que nous nous trompions. Si c’est le cas, merci de contacter The Writer en précisant l’erreur commise ainsi qu’un petit lien attestant de l’erreur (nous essayons de nous appuyer sur des faits tangibles pour être le plus raccord possible). Vous êtes prêts ?
C’est parti !
LES VÊTEMENTS NEUFS DE L’EMPEREUR
En moyenne, les Britanniques de l'époque avaient quelques dix centimètres de moins que nos contemporains. La taille moyenne se situait donc autour de 1m57 pour une femme, et 1m67 pour un homme.
Vous n’êtes pas sans savoir que les habitudes vestimentaires de l’époque ne correspondent que très peu à celles de maintenant (Yup, j’ai mon diplôme de Captain Obvious), mais peut-être ignorez-vous en quoi consiste la garde-robe moyenne du parfait gentilhomme ou de madame la Comtesse ? Nous allons nous efforcer d’être concis, mais précis !
Généralement, et cela quel que soit le sexe de la personne, les couches de vêtements sont nombreuses. Hiver ou Eté, il est admis que les bonnes gens portent au minima trois couches de vêtements sûr eux pour se présenter à d’autres. Parce que oui, la pudeur est de mise en 1885 ! Il n’est pas rare pour un couple marié de ne s’être jamais vu nus une seule fois dans leur vie (même pendant ça oui). Cette pudeur provoquera d’ailleurs l’accession des femmes aux rôles médicaux tels que médecin, infirmière etc… mais nous y reviendrons plus tard. Il est important que vous compreniez que ce n’est pas une pudeur de coquetterie, mais bien une question d’honneur (plus prononcée chez les femmes, mais présente tout de même chez les hommes).
Les hommes moyens et riches portent la moustache, les rouflaquettes (quoi qu’un brin réservée aux plus âgés, si je ne m’abuse) et parfois la barbe (bien taillée, cela va sans dire). Quant aux vêtements, il s’agit bien souvent de costumes trois pièces (Pantalon, chemise, gilet, veste et nœud papillon/cravate) portés au-dessus de sous-vêtements bien loin du boxer ou du slip (Il s’agit soit d’une sorte de combinaison de coton qui commence aux chevilles et finit aux épaules, soit d’un short/boxer accompagné d’un T-shirt. Oui nos vêtements d’aujourd’hui étaient un peu les sous-vêtements de l’époque.
Exemple 1 et
Exemple 2). Pour le chapeau, qui a son importance, il y a deux écoles : Les hommes de la classe moyenne ou un peu au-dessus qui portent des chapeaux melon pour montrer qu’ils ne sont pas à la rue et le chapeau haut de forme apprécié des nobles qui grandit l’homme et lui offre un port altier (je devrais me reconvertir dans les revues de mode). Il arrive parfois que ces classes échangent de chapeau, selon les modes, les époques ou les envies (traduisez que l’on ne vous en tiendra pas rigueur si vous vous mélangez les pinceaux sur le sujet). Mais un homme qui veut bien paraître n’oublie jamais son chapeau.
Les femmes quant à elles n’ont rien à envier aux hommes en ce qui concerne les couches. Commençons par le plus proche du corps, voulez-vous ? Tout d’abord leurs sous-vêtements peuvent s’apparenter à nos robes d’été, accompagnées de culottes/caleçon. Par-dessus tout ça, on enfile des bas et un corset, qu’on relit parfois entre eux (pour éviter que les bas ne tombent) avant d’ajouter un jupon pour recouvrir le corset ainsi que les sous-sous-vêtements (si je puis les appeler ainsi) (
Exemple) ET SEULEMENT mesdames pouvaient enfiler leur robe ou jupe longue avec le haut qui va avec. Vous vous demandiez encore pourquoi mesdames avaient besoin d’aide à la maison ? Vous avez la réponse. Bien évidemment, mesdames ne sortent pas ainsi découvertes puisqu’elles enfilent des gants, une large écharpe ainsi qu’un manteau avant de sortir. Mais personne ne sort sans chaussure et il est important de noter que NON, les talons hauts ne sont pas répandus. Les femmes portent des talons d’à peine cinq centimètres et plus serait jugé trop provoquant. Il est à noté également que le maquillage est jugé excessivement vulgaire et que même les prostitués s'en passent.
Oh et oui, les chevilles c’est l’indécence à son paroxysme. Cachez donc cette malléole que je ne saurais voir.