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Suite à l'épidémie de tuberculose et à l’abus de sorcelleries au cours de cette triste période, les Pénitents, une milice sans pitié qui se veut la main armée de Dieu, parcourent toujours les rues. La Reine a-t-elle perdu la tête ou le contrôle ?

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À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood
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Robin des bois
Robin Hood
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MessageSujet: À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood  EmptySam 11 Juil - 5:14


I. HOOD ROBIN


• NOM : Hood
• PRÉNOM : Robin
• NATIONALITÉ : Britannique.
• ÂGE : Dans la trentaine, je ne suis pas si vieux. Enfin, pas encore.
• SEXE : Indéniablement masculin. Ou, sinon, je peux aussi opter pour femme à barbe. Tu crois que je serais bien payé dans un cirque? Et qu'au passage il me logerait et me nourrirait? C'est que je mange beaucoup et mes ronflements ont tendance à déranger et à peut-être interrompre le sommeil des autres.
• ORIENTATION SEXUELLE : Je ne fais pas de discrimination, alors, disons pansexuel.
• MÉTIER : Brigand, ça compte?
• SITUATION FINANCIÈRE : Assez variable je dirais. Ça dépend si tu me poses la question avant ou après un bon coup.
• OCCUPATIONS/PASSIONS : Mes occupations tournent principalement autour d'une seule et unique chose ; fuir la garde et compagnie. Du côté des passions, là, encore, ça gravite autour de Scotland yard et de ses si charmants policiers. J'aime bien les taquiner et les embêter, leurs réactions ont toujours le don de m'arracher un fou rire ou un large sourire. Tu devrais essayer, ça vaut le coup d'une petite course-poursuite.
• GROUPE : Légende
• HISTOIRE D'ORIGINE : La légende de Robin des Bois ou Legend of Robin Hood


II. LES DESCRIPTIONS.


CARACTÈRE

Vif d'esprit • Bon vivant • Taquin  • Buté • Nonchalant • Beau parleur



Un caractère n'est pas quelque chose de réellement aisé à décrire. Je pourrais te dire que je suis gentil et  sympathique, arborant toujours un large sourire. Mais ça, est-ce réellement vrai? Est-ce avec tout le monde ou agirais-je différemment selon la personne? Car, oui, après tout, mon comportement diffère selon ce qui se trouve devant moi. Je suis un amoureux des chiens et dès que j'en vois un, on dirait que je retombe en enfance. Je me jette dessus à la manière d'un pirate qui sauterait sur un trésor, un coffre d'or. Je le cajole, lui grattouillant le ventre, le dos, l'arrière des oreilles. Je me plonge dans des caresses interminables. J'en suis fou de ces bestioles et ça attise toujours les regards, les rires de mes compagnons. D'ailleurs, quand je suis avec mes compatriotes, là, je blague davantage, bois un bon coup et divague sur des fantaisies. On fait de petites conneries, je suis plus à l'aise, je suis plus détendu, plus convivial et plus joyeux. J'ai toujours eu le rire facile et, en leur compagnie, il l'est davantage. J'aime lancer de petites piques à ceux que j'apprécie, leur faire de petits tours qu'ils aiment plus ou moins. C'est toujours fait avec amour, tendresse.

Mais mes blagues ne s'arrêtent pas qu'à eux, j'en lance aussi aux gardes. Elles sont toutefois un peu moins amicales et beaucoup plus moqueuses, très moqueuses même. Elles ne sont générales pas faites pour pouvoir en rire à deux après coup. Moi j'en ris, à gorge déployée, et eux en ragent, en deviennent rouge de colère. Et je dois dire qu'apercevoir ces teintes cramoisies sur leur visage est un pur délice. J'aime les embêter, eux qui ont cette drôle de conception de la justice et qui appliquent ces lois qui, au fond, s'avèrent si souvent injustes. Qui ferment les yeux lorsqu'on leur ordonne, qui font comme s'ils ne savaient pas ce qui tramait dans la ville. En même temps, je leur trouve une certaine innocence, une certaine naïveté, assez attendrissante. Évidemment, je généralise, j'en suis conscient tout comme je sais que ce ne sont pas tous les riches qui sont dépravés, superficiels, hypocrites. Seulement, j'en ai tant vu qu'il m'est plus ou moins difficile de penser autrement. J'ai aussi vue de ces écarts entre pauvres et riches si abusives et de ces riches qui profitaient tout bonnement des plus pauvres, les regardant avec dédain. Chaque être humain devrait être égal et, mon gars, ce n'est pas parce que tu es né dans une famille de noble et qu'en somme tu n'as absolument rien fait pour mériter ni ton titre ni ta richesse que tu es supérieur à celui qui est né dans les bas-fonds, qui doit se battre jour et nuit pour sa survie. Et, vois-tu, j'ai bien plus de respect pour cette mère qui se prive de pain pour ses enfants, qui a tant travaillé qu'elle en est décharnée, que pour toi qui manges à ta faim, dormant dans un lit aux draps de soie avec tes bras et tes jambes ankylosés sous ton poids.

Ahem. Pour faire plus simple, je suis doux et éprouve une certaine compensation envers les démunis, tandis que c'est tout le contraire pour cette haute noblesse. Expliquez-moi comment ils peuvent si bien dormir alors que l'argent qu'ils ont investi dans une nouvelle tenue extravagante aurait pu éviter à tant de famille de mourir de faim? Car, moi, je n'ai jamais réellement compris.

Autrement, que pourrais-je dire d'autre sur ma personne? Je peux, par exemple, te dire que je déteste les champignons, leur texture me rebute. Juste à y penser et j'en ai des frissons de dégoût! Puis, peut-être, pourrais-je te dire que j'adore la bière, cette boisson qui fait oublier les maux et coupe la faim pour un long moment. Je suis toujours partant pour une petite chope et une petite fête au passage. Je peux être si buté que ça en devient parfois maladif, sachant pourtant aussi quand abandonner. J'aime profiter des petites choses de la vie ; le rire des enfants, le sourire des femmes, les accolades des hommes et les courses-poursuites avec Scotland yard. Il est rare que je panique, ayant plutôt tendance à être calme et à me laisser bercer par le courant. À mon avis, y a-t-il toujours une solution. Bonne ou mauvaise, mais il y a une sortie, un exutoire. Je prends la vie comme elle vient, tente de la rendre meilleure, plus agréable, et je vis tout simplement. Je n'en ai qu'une, je dois la vivre à son maximum, m'amuser, festoyer et ne jamais me lamenter, ne jamais regarder le passé et allez de l'avant. Seulement, ne dois-je jamais oublier ce qui a fait de moi ce que je suis, ni pourquoi ai-je endossé le titre de truand, ni pourquoi je me bats.

Mais je suis aussi un homme, un simple humain avec ses mauvaises journées, ces jours où je n'ai envie que de rester cloîtrer dans ma chambre et me laisser aller, être à nouveau cette personne mélancolique et ignorante, ce gamin qui se cachait derrière les jupons de sa mère. J'aime retomber en enfance, la vie est bien plus belle lorsqu'on la regarde d'yeux d'enfants.  
.


PHYSIQUE


Arquant un sourcil, je pris l'avis de recherche trônant sur un mur de brique rougeâtre et sale, la tournant dans tous les sens en quête d'une quelconque ressemblance avec ma personne. Franchement, je ne me rappelais pas avoir un nez si crochu. Certes un peu courbé vers le côté à la suite d'une petite bagarre, d'une droite et d'un nez cassé, mais c'était à peine. Il fallait le savoir pour le remarquer, sinon, ça passait presque inaperçu. Je penchai la tête sur le côté avant de pouffer légèrement, portant une de mes larges mains à mes lèvres pour me faire taire. Chut, chut. N'attirons pas l'attention, ce capuchon qui camouflait dans la pénombre mon visage n'était pas infaillible. Quoique dois-je admettre qu'il me rendait parfois quelque peu suspect. Mais juste un peu, pas assez pour s'alarmer. Ça n'attirait que quelques regards une fois de temps à autres et je me doutais fortement que ce n'était pas seulement dû à cette vieille capuche brunâtre. Peut-être aussi à cause de mon charmant et magnifique sourire qui, sur cette affiche, n'était pas du tout bien représenté. Et je pouffai à nouveau, tentant de faire ce sourire hideux bien trop arrogant sur l'avis. Je n'avais pas l'air si arrogant quand même! Enfin... je crois.

Penchant la tête de l'autre côté, je passai une main sur ma mâchoire, la massant doucement en sentant les poils de ma barbe mal rasée piquer ma peau. Hm, il serait peut-être temps que je passe un petit coup de lame sur les côtés si je voulais correspondre un tant soit peu à cette image et posséder cette si, hm, jolie, oui, disons jolie, barbiche. Ce serait dommage que la garde ne puisse me reconnaître après tout. Malgré qu'un peu de répit de course-poursuite n'était pas pour me déplaire. Mais, dans le fond, c'était ce qui me maintenant en forme, qui avait développé en partie mes muscles et cette silhouette plus ou moins élancée. L'autre partie résidait surtout dans ces petits accrochages, ces petits combats de rues, qui avait quant à elle élargit mes épaules. J'étais bien bâti sans l'être trop. Un beau mélange d'agilité et de force. Il ne faut, après tout, jamais tomber dans un accès ou dans l'autre. L'équilibre était ce qu'il y avait de mieux, c'était parfait pour se fondre dans la masse, ne pas sortir du lot. Et ma taille suivait au moins ce principe, étant dans la moyenne, d'un beau 1m74. De même, mes vêtements emboîtaient le pas à cette idée. Normal, banal, en toile ou en laine, rien d'extraordinaire. Du brun, du beige, un peu de bleu mat, assez terne, des bottes, souvent une cape. C'était démodé, certes, mais ça tenait au chaud et à l'abris des intempéries.

Roulant l'avis de recherche, je l'insérai dans ma vieille ceinture de cuir craquelé. J'avais pris la peine de lire les petites indications supplémentaires, me disant qu'elles s'avéraient assez inutiles puisque la majorité de la population était illettrée, c'était la haute classe qui avait la chance de se retrouver assez éduquée pour comprendre ces lignes et ces courbes. Et, de toute façon, elles n'étaient pas tant exactes. Mes cheveux n'étaient pas noirs, mais bruns foncés vaguant vers le bas et moyennement longs. Quant à mes yeux, non ils n'étaient pas malicieux, mais taquins, un peu moqueurs par moment. Okay, il y avait peut-être, je dis bien peut-être, parfois des lueurs de malice qui dansaient dans mes iris noisette, un peu ambrés, voire dorés, sous la lumière. Ce n'était pas bien méchant, cela signifiait seulement qu'une bonne idée venait de me passer en tête. Une idée amusante, rigolote, une idée qui allait probablement te faire voir rouge, mais qui allait en enchanter bien d'autres.  


III. L'HISTOIRE.



« Robin des Bois est un héros archétypal du Moyen Âge anglais. Selon la légende, telle qu'elle est répandue aujourd’hui, Robin des Bois était un brigand au grand cœur qui vivait caché dans la forêt de Sherwood et de Barnsdale (en). Habile braconnier, mais aussi défenseur avec ses nombreux compagnons des pauvres et des opprimés, il détroussait les riches au profit des pauvres ou rendait au peuple l'argent des impôts prélevés, selon les idéaux des auteurs. »
- Wikipédia

______________________


J'aimerais bien dire que j'ai eu une vie banale, joyeuse et simple, mais lorsqu'on habite dans les bas-fonds, dans un ignoble et minuscule netherskens où les gens s'entassent, il est bien rare que ce soit le cas, que tout soit rose. Je sais, je sais, les histoires tristes, c'est désagréable, déprimant, déplaisant et il y en a bien trop. Seulement, c'est bien le quotidien dans cette ville qu'est Londres et dans laquelle le nombre d'habitants ne fait qu'augmenter sans cesse. Depuis que je suis né, et je répète que je ne suis pas si vieux, j'ai à peine la trentaine, la population a bien doublée et ne croyez pas que cela se soit fait dans la noblesse, non, pas du tout. Plus ça va et plus les parcelles des territoires des grands propriétaires sont divisées, de plus en plus petites, et louées. Avez-vous déjà pris la peine d'observer l'une de ces modestes maisons? Moi, si, bien souvent lorsque j'étais jeune. Il m'arrivait de m'asseoir au coin d'une rue, peut-être avais-je quatorze ans, peut-être en avais-je quinze, mais je me souviens les avoir contemplées de si nombreuse fois. Je comptais les briques une à une, car je savais compter, l'un des rares vestiges en compagnie de ma capacité à lire que je retenais de mon temps dans ladite haute société.  Mon regard partait de la base pour la longer, s'arrêtant aux guillotines noircies par le charbon et l'humidité. Il faisait toujours humide ici, encore plus lorsque l'on était assis sur le pavé cabossé.

Je les enviais. Je ne rêvais pas de retourner dans le manoir puisque, de toute façon, il n'y aurait plus personne, mais cette idée d'un foyer était bien, tellement bien. Et je passais des heures là avant de finalement me lever, souvent à la vue de nuages nébuleux ou, encore, lorsqu'un membre de la Meropolitan Police faisait surface. Je commençai déjà à être connu pour mes petits larcins, jamais rien encore de bien répréhensible, sauf que c'en était assez pour attirer l'attention. Pourtant, moi et les autres enfants de l'époque ne volions que pour nous nourrir, avoir un petit quelque chose dans le fond de l'estomac et être en mesure de tenir debout une journée ou deux de plus. On me racontait parfois ce que c'était avant leur arrivée quelques dizaines d'années plus tôt, comment les taudis étaient un endroit de non-droit. Après tout, eux étaient professionnels, dévoués à la tâche, ce pour quoi devais-je admettre que j'avais un tant soit peu de respect, car ils étaient assez le contraire de leurs collègues précédant. En effet, Maria, la propriétaire de la maison close, disons clandestine, m'avait souvent raconté qu'ils ne s'occupaient que de veiller et protéger les biens des classes supérieures, se contrefichant royalement de la violence continuelle qu'on retrouvait ici.

Oh oui, Maria, c'était la sœur de ma mère et elle m'avait recueilli après ce funeste jour. C'était une belle femme, gentille et pleine de bonté. Elle était adorable, elle s'était si bien occupée de moi autant qu'elle s'occupait des filles du bordel. Il y en avait plusieurs et croyez-moi, l'atmosphère de cet endroit était si... apaisante. Sans elles, sans leur âme charitable et aimante, je ne crois pas que je me serais si vite remis de la perte de mes parents. Ils m'étaient précieux, c'était mon petit monde quand j'étais petit, toujours dans les jupes de ma mère. Je n'oserais dire que ma tante réussit à la remplacer, mais ce n'était pas si loin. Elle était peut-être devenue comme une mère qui, au fil du temps, devenait de plus en plus inquiète lors de mes petites expéditions. Après tout, les enfants n'étaient en aucun cas à l'abri des geôles et la prison était en soi déjà une peine assez sévère. Puis, dans le fond, les biens étaient toujours bien mieux protéger que les personnes. Pour un petit vol, cela pouvait nous conduire à dix ans de travaux forcés, et ce en outremer, loin de tous ceux que nous connaissions ou, tout simplement, de tout ce que nous connaissions. Heureusement, ne me suis-je jamais encore retrouvé devant le tribunal - bien que chopé quelques fois, j'ai toujours trouvé un moyen de me faufiler des mains de la police. Certains se laissaient berner par mes belles paroles, d'autres étaient des gens de bon cœur sachant bien qu'il était ridicule de se retrouver des semaines derrière les barreaux pour une bouchée de pain et faisaient mine d'avoir le dos tourné, mais, parfois, pour d'autres, devais-je user de la force. Malheureusement, ce n'était pas tous mes amis qui avaient eu cette chance et j'en ai perdu nombreux de cette manière, si ce n'était par la famine ou les maladies.

Même en grandissant, je n'ai pas changé. Je n'ai cessé de prendre ces risques et de piocher dans les bourses des plus riches, étant de plus en plus audacieux. Ce que j'avais en surplus, je l'ai toujours partagé avec les autres démunis, surtout avec les enfants. Le partage était l'une de ces valeurs que m'avait inculquées Maria tout comme la solidarité et je m'y tenais solidement. Ce n'était que lorsque je suis entré dans la vingtaine que ma témérité atteint son maximum - et cela n'a toujours pas descendu. J'ai commencé à m'en prendre aux calèches, la nuit, dans les rues souvent sombres, bien trop mal éclairées, puis lentement à m'aventurer dans les domiciles, apprenant à escalader un peu tout, un peu n'importe quoi. Mais ça, ce n'était pas tant nouveau. Même jeunes, nous avions pris cette habitude. C'était la meilleure façon de fausser compagnie à ces policiers, de se promener de toit en toit. Il est fou à quel point une ruelle étroite peut s'avérer utile, deux murs bien assez près pour s'y appuyer et monter, les longer jusqu'au sommet.  

Dans mes escapades, j'ai toujours essayé de ne jamais blesser autrui, même si je me baladais avec une vieille arbalète accrochée à ma ceinture et cacher par ma cape. Cette arme, c'était en fait un autre vestige de mon temps en aristocratie. J'en avais toujours été fasciné quand j'étais gamin et ma mère m'en avait acheté une, il faut dire que mon regard avait été bien insistant à travers la vitrine de l'antiquaire. J'avais appris à m'en servir, j'avais même appris à fabriquer mes propres flèches et je remerciais le ciel que ma mère m'ait forcé à la prendre cette journée-là, tout en me forçant à m'enfuir par la porte arrière. C'était beaucoup moins de travail qu'un pistolet tout en étant beaucoup moins bruyant et moins cher. Une flèche, ça se récupérait assez bien, contrairement à une balle.

Cette arbalète, autant me fait-elle sourire, autant me donne-t-elle envie de sangloter. J'attends les applaudissements et les rires de mes parents lorsque je touchais la cible en plein centre et, en même temps, j'entends le cri aigu de ma mère et les détonations des fusils alors que je prenais mes jambes à mon cou, les larmes roulant sur mes joues, tandis que je suivais les directions de ma mère et ce petit plan qu'elle avait dessiné à la main. Je venais d'un milieu aisé, tout comme mon père, mais ma mère ne l'était pas. Elle travaillait avec Maria, elle était une prostituée, une fille de joie, et c'était ainsi qu'elle avait rencontré mon paternel. C'était son client et il en était fou amoureux. C'était un bon homme, un rare avec un cœur d'or. Évidemment qu'elle a dit oui lorsqu'il l'a demandée en mariage, qu'il lui a demandé de partager sa vie jusqu'à la fin. Étrangement, ça n'avait pas fait le bonheur de la famille de mon père, il avait failli en être déshérité. Mais c'était un homme exceptionnel, de ceux dont on serait fou de se passer. Intelligent, charismatique, il savait comment charmer et calmer les ardeurs, les protestations. La diplomatie avait toujours été son point fort et, de plus, il était le seul fils de la famille. Seulement, la cadette n'acceptait pas ma mère et encore moins ma présence dans l'arbre généalogique, elle nous trouvait répugnants et nous dénigrait sans cesse. Le petit hic c'était que ma mère n'en avait strictement rien à battre et se concentrait plutôt sur sa vie, sur le présent, sur sa famille et sur cette joie qu'elle ressentait, alors je faisais de même. Sauf que toute bonne chose à une fin et cette belle vie que j'eus droit avec mes parents s'acheva à l'âge de mes treize ans, un peu après le mariage de la sœur de mon père avec un influent personnage.  

Sachant que mon grand-père, qui avait toujours favorisé son fils, ne leur céderait ainsi probablement pas l'héritage, et ce malgré la honte qu'avait apportée mon père à la famille, ils décidèrent simplement de se débarrasser du problème. Ils ont tout bonnement engagé des hommes sans fois ni loi pour les abattre comme des chiens, misant sur la carte d'un cambriolage. Je crois que mes parents s'en doutaient, savaient qu'un tel jour arriverait et que c'était pour cette raison qu'ils étaient si bien préparés, qu'ils m'ont envoyé chez ma tante in extremis en sentant le danger, en apercevant ces hommes à la porte. Ça, je ne l'ai toutefois appris que bien plus tard. Je devais avoir vingt ans lorsque Maria se décida à me raconter le tout, ma mère lui ayant souvent fait part de ses inquiétudes. Elles étaient très proches, même lorsque leur statut social avait tant changé, il lui arrivait de prendre le déjeuner en cachette. Et c'est aussi à cette époque que j'étais devenu plus... téméraire. Parfois, j'y pense, je pense si fort que je devrais faire un tour à cet ancien manoir et dérober leurs biens qui, au final, devraient être miens. Cette voie que j'ai choisie, je leur dois. Je devrais repayer ma dette et leur montrer de quoi je suis désormais capable, non?

Aujourd'hui, Maria a elle aussi trépassé suite à la tuberculose, mais la maison close roule toujours et je vais parfois rendre visite aux filles. Je suis toujours accueillis chaleureusement, des rires et des baisers sur la joue - voire sur la bouche -, une bonne humeur et bien des ragots à raconter, notamment avec quels riches bourgeois vils et hypocrites elles ont batifolés. Seulement, je n'y vis plus. Je me déplace énormément, être un voleur réputé n'est pas tant un bien par moment. Mais au moins, les taudis sont gigantesques et même s'ils ont perdu leur aspect impénétrable, ils n'en restent pas moins une zone dangereuse où s'y aventurer n'est pas la meilleure des idées. Et cela est mon territoire. Les gens me connaissent tout comme me respectent. Enfin, ceux qui ne penchent pas sur le côté sordide, qui ne sont pas eux-mêmes des monstres d'hypocrisie et de vilénie.


IV. DERRIÈRE L'ECRAN.

Prénom/Surnom: Robin me va ~
Âge  : XXIe siècle oAo
Autres comptes : Aucun, niet, nada.
Comment avez-vous découvert le forum : La faute à Alice qui, d'ailleurs, me faisait voter alors que je n'étais même pas inscrit ewe
Comment trouvez-vous le forum : Le design est simplement awesome, génial, et très agréable à l’œil. Les couleurs se marient bien entre elles et je ne me lasse pas de le regarder! De plus, l'idée des tasses pour monter et descendre est tout simplement brillante! Autrement, les smiley sont adorables, je les adore :Iiih:
Avatar du personnage : Eugène FitzHerbert, alias Flynn Rider de Tangled


FICHE PAR FALLEN SWALLOW

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MessageSujet: Re: À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood  EmptySam 11 Juil - 11:48
ROBIN HOOOOOOD !!!!!!!! :boxer:

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MessageSujet: Re: À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood  EmptySam 11 Juil - 12:07
Officiellement bienvenue, et bon courage pour la suite de ta fifiche ! °-° (le personnage a l'air pas mal du tout ö)
On peut cliquer sur les petites tasses :O *vient juste de le découvrir :tropgénial:*
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MessageSujet: Re: À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood  EmptySam 11 Juil - 18:33
OOOh! sweet! Bienvenue :baave:
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MessageSujet: Re: À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood  EmptySam 11 Juil - 18:38
Bon courage pour ta fiche :)

Je suis impatient de voir ce que ça va donner !

(Et merci pour les compliments à propos du forum ♥ )
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MessageSujet: Re: À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood  EmptyLun 13 Juil - 19:00
Bienvenue, et bon courage pour ta fiche ! =D
J'aime beaucoup ton avatar en tout cas, très sympa !

Si tu veux, les racines noircies recrutent 8D
À tout bientôt ! ♥
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MessageSujet: Re: À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood  EmptyMar 14 Juil - 18:42
Meredith Foxton a écrit:

On peut cliquer sur les petites tasses :O *vient juste de le découvrir :tropgénial:*
Effectivement... tu en as éclairé plus d'un ! (je pensais qu'elle ne servait qu'à monter xD)

Bienvenue parmi nous ! :Ih:
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Robin des bois
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MessageSujet: Re: À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood  EmptyJeu 16 Juil - 4:51

Haw, merci pour l'accueil ♥️ Et j'annonce au passage que ma fiche est terminée! En espérant qu'elle convienne ^^''

Louise >.... Dis, tu me rends bientôt mon caleçon, je gèle moi e_e.
Mérédith et Lazarus > J'aime cliquer partout, alors autant cliquer sur les tasses et les deux morceaux en prime! Ne dira certainement pas que c'est par pur hasard que l'a découvert .
Azélie > Merci bien et tu devrais penser à fermer la bouche, tu mets de la bave partout :baave:
Chester > Ces compliments ne sont que la pure vérité! ;)
Evans > Oh c'est une idée, c'est quand les auditions? 8)
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MessageSujet: Re: À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood  EmptyJeu 16 Juil - 17:55


Tu es validé !

Il n'est plus question que de voter maintenant, tu peux enfin jouer parmi nous ♥. J'adore ton personnage, ça fait du bien de voir un mec drôle et vif, avec pourtant du charisme et ses mauvais jours. C'est bien géré ! (Oui parce que, même si ce n'est qu'un avis très personnel, je trouve que c'est difficile de faire un personnage marrant) Et en plus ça le rend sexy Mraw ~
Ce fut agréable à lire en plus :)

Bons rps et amuse toi bien !

Tu peux maintenant aller rp sur le forum ainsi que sur la chatbox (sans en abuser). N'oublie pas maintenant d'aller réserver ton avatar, afin d'être unique en ton genre. Nous nous occupons d'ajouter automatiquement sur la liste l'origine de ton personnage s'il est réincarnation.
Si tu n'as pas encore de partenaire(s) en vue, tu peux faire une recherche rp et/ou une demande de liens qui déboucherait éventuellement sur un topic. Ensuite, tu peux créer une fiche pour gérer tout ceci. Si besoin, tu peux demander un logement, et enfin mais surtout, si tu as des suggestions ou d'autres demandes, n'hésite pas à contacter l'administration.

Amuse-toi bien !

Le staff ~


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MessageSujet: Re: À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood À défaut de pouvoir être aimé par tous, je serais donc détesté. Mais je choisirais alors qui m'haïra et qui m'aimera. || Robin Hood  Empty
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