I. NOM ET PRENOM.
II. LES DESCRIPTIONS.
Mina était, il y a encore peu de temps, le portrait type de la jeune fille de bonne famille bien élevée. Discrète, charmante, intelligent, mais surtout éduquée, elle ne parlait jamais pour ne rien dire et surtout pas à un homme ou à une femme plus âgée qu'elle. Pour caricaturer un peu, on aurait presque pu oublier sa présence si elle n'avait pas dégagé un certain charme.
Comme le devait son rôle, elle ne parlait jamais de sujet d'homme, comme la politique ou l'économie. Son horizon se résumait aux dernières tendances de la mode, aux potins entres femmes mariées frustrées et quelques sujets culturels quand on lui permettait. Elle n'était pas vraiment outrée par ce manque de perspective, n'en ayant simplement pas conscience, s'était sa bulle, son univers, il était comme cela et le serait toujours.
Depuis qu'elle est en fuite, Mina montre un tout autre visage. Certes, elle reste discrète et à développer un certain côté craintif, cependant, elle se montre plus ouverte et vive d'esprit. Il faut dire que son nouvel environnement la stimule bien plus. Curieuse, elle n'hésite pas à explorer, à tester ce qui peut lui valoir quelque déconvenues, cependant, il en fait plus l'abattre, même si parfois, elle peut rester échauder par ses péripéties.
A la voir comme cela, on pourrait le croire forte et prête à affronter tout ce que cette terre offre même les choses les plus sordides, pourtant, il n'en est rien. Ayant fui sa cage dorée il n'y a que peu de temps, la jeune fille est encore en train de découvrir cette vie, cette ville, et elle reste très naïve. Souvent, son once de jugeote et de bon sens la sauve de quelques mauvais pas dus à cette candeur, mais arrivera un jour où cela ne suffira pas.
Elle se méfie beaucoup des hommes, surtout des hommes assez âgés, ces derniers lui rappelant tristement son géniteur.
PHYSIQUE Plutôt fine, sans être dépourvue de formes, de taille moyenne, Miss Lawson n'attire pas l'attention avec sa carrure. Ce sont les trais de son visage, fins et délicats qui lui donnent toute sa noblesse. Ces derniers ont été préservés par une vie plutôt facile et aisée lors des vingt premières années de sa vie. Elle ne porte aucune marque de violence ou de traumatisme quel qu'il fut.
Ses cheveux châtains foncés ayant certain reflet doré sont était naturelle ondulé en de belles boucles, lui arrivant plus bas que la taille. Ils contrastaient très bien avec sa peau claire, mais depuis qu'elle a quitté son cocon, et du se mis à travailler et à sortir, son teint a pris quelques couleurs. Ses yeux sont bleus plutôt claire, ils pétillent d'une envie de vivre sans limite.
Mina porte généralement des vêtements simples et pratiques, enfin dans la mesure de ce qui lui est autorisé en tant que femme. Anciennement, ses toilettes étaient faites de délicates étoffes accrochant doucement la lumière pour donner aux tissus de doux reflet irisé, seulement interrompu par les fines broderies. Maintenant, elles sont plus sommaires faire d'étoffe plus grossière, sans fantaisies aucune.
Par-dessus, elle porte une cape en laine de bonne facture, dont les lierait sont border d'une étrange fourrure blanche. Elle ne s'en sépare jamais, excepté quand il fait vraiment trop chaud.
III. L'HISTOIRE.
Peau d'Âne nous raconte l'histoire d'une princesse qui perdit sa mère. Cette dernière sur son lit de mort, fit promettre à son mari de ne se remarier qu'avec une femme plus belle qu'elle.
Le Roi, ne trouva personne pour concurrencer la beauté de sa défunte femme, excepter sa propre fille. Il n'hésita pas à demander sa propre enfant en mariage pour satisfaire aux dernières volontés de son aimée. Cependant, la princesse n'avait aucune envie de ce mariage et demanda conseil à sa marraine, celle-ci lui dit demander comme cadeau de noce à son père des robes toute plus somptueuse et irréalisables les unes que les autres. Mais rien n'y faisait, peu importe ce que demandait la jeune fille, son vœu était exaucé.
Elle finit par demander la peau du vieil âne qui résidait dans les écuries du château, ce dernier produisait des écus d'or assurant la prospérité du royaume. Elle espérait le contraindre en cette manière d'abandonner son projet fou en mettant le royaume en danger, mais rien n'y fit. Le roi lui apporta la peau de la pauvre bête.
Comprenant que tout espoir était perdu, la princesse l'enfuit, emportant avec elle la peau de l'âne, ses plus belles robes et ses bijoux.
Elle s'installa dans un royaume voisin, vivant simplement se faisant passer pour une servante dans une dépendance du château du Roi de ce pays. Elle ne renâclait pas à la tâche et s'accommodait de cette vie, cependant, elle s'accordait un petit temps pour elle les dimanches, elle revêtait alors ses somptueuses toilettes et ses bijoux. C'est un de ces jours que le prince la vit, il en ne pus détacher les yeux de la jeune femme.
Après cette vision, le prince n'avait qu'un seul mot à la bouche, il voulait absolument que peau d'âne lui fasse un gâteau. La prétendue servante s'exécuta, laissant tomber une de ses bagues dans la pâte, ainsi le prince la trouverait.
Une fois le bijou trouvé, le jeune homme jura d'épouser la femme à qui ira cet anneau. On convoqua alors les jeunes femmes de la cour, puis le bougeant et enfin les paysannes et les souillons, mais aucune n'avait le doigt assez fin. Seule peau d'âne pu enfiler le bijou et ainsi épouser le prince.
Mina quant à elle vit le jour dans une famille fort aisée de Londres. Elle fut la seconde et la dernière de sa flatterie, succédant à un frère de cinq ans son aîné.
Dès son plus jeune âge, on la contraignit dans son rôle et dans son éducation stricte pour en faire la fierté de la famille. Elle n'était pas mal aimée de ses parents, cependant l'affection qu'ils lui portaient était empreinte de la réserve toute aristocratique caractéristique de la haute société. Toujours plus exigeant avec elle, comme avec son frère, il ne lui épargnait rien et ne lui laissait que de rares moments le lâcher prise. Elle profitait de ces courts moments pour courir aux cuisines où elle regardait les domestiques faires, surtout les domestiques qui créaient les déserts. La fillette était fascinée par ce qu'on réussissait à faire à parti de farine de sucre, de beurre et d'œuf.
La petite fille grandit, et devint une très jolie jeune femme. Hélas, tandis que la demoiselle se portait de mieux en mieux, sa mère, elle dépérissait de plus en plus, plongeant son mari dans un profond désespoir. À l'agonie, elle pria son époux de ne reprendre pour femme qu'une femme cultivée, intelligente et d'une discrète beauté, car il ne méritait rien de moins. À vrai dire, la mourante espérait par cette promesse que sa moitié ne se remarie jamais.
Mrs Lawson s'éteignit à peine quelques jours après cette promesse. Mr Lawson en fut fort attristé, de mémoire d'homme on n'avait pas vu un mari pleurer autant sa femme. Son esprit se troublait peu à peu, déformant la réalité juste ce qu'il fallait pour qu'elle paraisse supportable au veuf. Cependant, il ne put supporter le manque que quelque mois, il lui fallait quelqu'un, quelqu'un d'aussi formidable que sa défunte épouse !
C'est à partir ce de moment que tout bascula, une folle idée germa dans son esprit. Sa femme voulait qu'il ne se remarie qu'avec une femme éduquée, intelligente et d'une discrète beauté. Cette qualité était exactement celle qu'elle avait cultivée chez leur enfant durant toutes ses années. La peine, le chagrin l'avait perdu, il avait sombré dans une obscure folie, dans laquelle il était persuadé que sa femme lui demandait d'épouser leur fille.
Complètement convaincu qu'il était dans la bonne voie, il n'attendit pas pour faire part de ces projets à Mina. Cette dernière ne put qu'en être offusqué. Elle essaya de lui faire recouvrer la raison lui disant qu'aucune église ne voudrait bien lier un père à sa fille de cette manière. Mais il n'entendait rien trouvant toujours des solutions plus ou moins bancales et réalistes au problème concret que cela posait. La jeune fille finit par demander un délai avant de lui donner sa réponse.
Convaincu qu'il avait raison et que Mina allait s'en rendre compte, son géniteur accepta.
Le soir même, alors que Miss Lawson était dans sa chambre en train de se morfondre et d'essayer de trouver comment se sortir de ce mauvais pas on frappa à la porte. Ce n'était autre qu'Andrew son frère. Il avait tout entendu de l'entretient qui avait eu lieu plus tôt dans la journée. Il était attristé par cette situation ayant bien compris que l'esprit de leur père n'était plus le même et qu'en temps normal, il n'aurait jamais formulé une telle demande.
Il avait réfléchi sur comment ils pourraient empêcher cette folle entreprise de se réaliser. Si la logique ne faisait pas réagir l'homme peut être que l'absurde le ferait. C'est ainsi qu'il conseilla à la sœur de demande comme gage d'amour des atours digne d'une reine.
Mina ne commença par demander une robe dans la plus fine des soies brodées que l'on pouvait trouver. On lui apporta dans les trois jours. Elle ne se laissa pas abattre et demanda alors un diadème et la parue qui allait avec, le tout orné de diamants véritables les plus gros qu'il pourrait trouver.
Se demande ne mis que quelques jours à être satisfaite et on présenta les bijoux à la jeune femme dans un splendide écrin.
Les pierres scintillaient dans la douce lumière des bougies, elles étaient merveilleuses. Pourtant Mina ne put se retenir de pleurer en les voyants, pourtant n'importe qu'elle femme ait été comblée par un tel présent. Son père avait beau être riche, elle savait que ce qu'elle avait demandé avait été un très gros sacrifice, mais il l'avait quand même fait, pour elle, pour sa folie. S'était quasiment peine perdu.
Mine et Andrew décidèrent alors de jouer une dernière carte. S'était quitte ou double.
De son vivant leur mère chérissait deux caniches royaux, de majestueuses créatures d'un blanc immaculé et que leur père idolâtrait désormais presque autant que son projet fou.
La jeune femme demanda à ce qu'on lui fasse une cape et qu'on double celle-ci avec la fourrure des chiens et pas une autre.
Dès le lendemain, les animaux disparurent de la demeure et leur jour d'après on présenta le vêtement à Mina. Elle n'eut pas besoin de demander s'il s'agissait bien de ce qu'elle avait demandé. La fourrure douce et légèrement bouclée était un indice suffisant.
Résignée, elle dit à son géniteur qu'elle accepterait de faire tout ce qu'il désirait dès le lendemain. L'homme jubilait, ne se doutant pas que cette triste tirade était la dernière qu'il entendrait de sa fille bien-aimée.
En effet, ayant compris que rien, ni personne ne pouvait empêcher ce vieux fou de mettre en place le plan de son esprit malade, Mina avait prévu de s'enfuir dans la nuit avec la complicité de son frère. Aux alentours de trois heures, quand la maison était complètement plongée dans la pénombre et le silence elle sortit de sa chambre, accoutrée d'une robe qu'elle avait chipée à une domestique et d'un sac qui ne contenait que ses Bijoux et quelques belles étoffes. Andrew l'attendait à la porte, il portait également un sac avec quelques effets personnels, un peu d'argent qu'il avait réussi à dérober et des biens de valeurs.
Les deux jeunes gens prirent la direction des quartiers populaires jouxtant les quartiers bourgeois. Les premiers temps furent compliqués, très compliqués, n'ayant jamais travaillé, ni l'un ni l'autre. Il fallut faire ses preuves, trouver en quoi ils pourraient se rendre utile et échanger cela contre un peu d'argent. La délicatesse et a persévérance de la jeune femme finie par séduire la cuisinière d'une pâtisserie du quartier bourgeois. Elle accepta de la prendre comme apprentie, mais aux moindres soucis qu'elle pouvait causer, s'était la porte sans préavis. Andrew, quant à lui, se contenta d'un travail chez un apothicaire des bas quartiers. Il ne savait en rien préparer ce genre de mixture, mais le fait qu'il sache lire et compter avait semblé suffisent pour le vieil homme tenant la boutique.
Il fallut quelque mois avant de réussir à trouver un équilibre, prenant bien soin de ne jamais utiliser leur vrai nom. Ils se trouvèrent une chambre juste assez grande pour deux dans un quartier pas très argenté, mais au moins pas malfamé de la ville.
IV. DERRIÈRE L'ECRAN.
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